Terrorisme et climat, François Hollande prend Davos à partie

Le président français a voulu mobiliser les décideurs réunis à Davos en assurant que la solution des problèmes de terrorisme et climatiques passait par l'économie
François Hollande a interpellé les décideurs du monde sur leurs responsabilités concernant le climat et le terrorisme.

Du terrorisme au climat, en passant par la politique monétaire... François Hollande a tenté d'aborder les sujets les plus chauds du moment au Forum économique de Davos. Le président de la République a voulu prendre à partie les grands de ce monde, qu'ils soient chefs d'Etat ou d'entreprises.

Le terrorisme

"La réponse doit être globale, internationale, partagée entre les Etats qui sont en première ligne, les gouvernements, mais aussi les entreprises, notamment les plus grandes, qui ont aussi à intervenir", a-t-il déclaré devant un parterre de 2000 personnes, chefs d'entreprises, journalistes, diplomates, représentants de gouvernements.

François Hollande a interpellé le monde du numérique pour traquer et en finir avec les contenus de propagande terroriste. Il a également appelé le secteur financier à "couper l'alimentation du terrorisme".

Pour lui, l'économie n'est pas neutre dans les tragiques événements qui ont récemment secoué la France. D'ailleurs, l'économie doit en être la solution. "L'économie est une réponse contre la déspérance et l'instabilité", a-t-il déclaré. Pour mieux souligner le cercle vertueux de cette logique, il a ajouté: "il n'y aura pas de prospérité s'il n'y a pas de sécurité".

Le climat

Le lien avec l'économie existe également avec l'environnement pour François Hollande. "Toute notre économie va changer" a-t-il mis en garde. "Des capitaux doivent s'investir massivement dans l'économie verte", a demandé le président selon qui les entreprises ne peuvent plus faire l'impasse sur les considérations climatiques. Le président français s'est donné pour objectif de faire aboutir les négociations sur le climat qui doivent se dérouler cette année à Paris.

«Nous devons décider, choisir, investir, innover» dans un seul but, a conclu François Hollande: «protéger et sauvegarder la planète».

La Banque centrale européenne

Mario Draghi avait pesté lundi dernier lorsque le président français avait annoncé le projet de relance monétaire annoncé hier par la BCE. Ce vendredi, François Hollande s'est réjouit de ce programme d'assouplissement quantitatif estimant que l'institution "jouait son rôle". Il a toutefois ajouté que cette décision ne devait pas "nous empêcher de faire nos réformes.

"Ce serait trop simple, de dire: puisque la Banque centrale européenne a mis des liquidités, va favoriser la croissance, nous n'aurions plus rien à faire", a martelé le président français, estimant que "nous devrions toujours être compétitifs, attractifs et faire que l'innovation soit au coeur de nos politiques".

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Commentaires 13
à écrit le 26/01/2015 à 15:59
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Très beau discours mais pourrait il nous expliquer alors pourquoi ce gouvernement a abandonné la taxe carbone, la loi sur les l'interdiction des feux de cheminées .........;;et ne ferme pas fessenheim??????????? Pourquoi ne lance il pas un vaste pla...

à écrit le 24/01/2015 à 13:21
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Monsieur Mabille devrait analyser l'évolution des mentalités; d'abord, le Grenelle de l'environnement et l'abandon de la taxe carbone; puis le pacte de responsabilité pour réduire le chomage; maintenant la transition énergétique avec un rapprochement...

le 24/01/2015 à 13:42
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Je pense que progressivement l'idée de basculer la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique fait son chemin jusqu'à l'idée de financer les retraites par une taxe sur l'énergie.

à écrit le 24/01/2015 à 10:21
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Blabla, blabla, blabla, faites ce que je dis, pas ce que je fais.

à écrit le 24/01/2015 à 9:36
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Pour parler de sécurité et de climat, "monsieur" a fait la promotion de la terreur: "Moi ou la fin du monde!"

à écrit le 24/01/2015 à 8:00
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Il a raison d'aborder la transition énergétique par le coté économique devant les responsables de l'économie à Davos. Comment réagissent nos économistes? Il y a aussi l'aspect social (le chomage et les retraites.).

à écrit le 23/01/2015 à 22:35
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Il y a eu apparemment plus de personnes pour aller écouter F.Hollande qu' A.Merkel, un signe à moins que ce ne soit que l'attrait de la nouveauté. Il est vrais que F.Hollande n'est finalement président que depuis 2 ans et 8 mois.

à écrit le 23/01/2015 à 21:44
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Quoi qu´il dise, il trouvera toujours un public pour l´écouter... juste l´écouter ..poliment et puis s´en retourner vaquer a leurs business en ayant des la deuxième phrase prononcée oubliée la première. Tout est décidé a l´avance de ce forum car les...

à écrit le 23/01/2015 à 19:39
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Enfoncer des portes ouvertes mais faire acte de présence parmi les grands de ce monde. Voilà le président qu'il fallait. On dirait un personnage de comédie burlesque.

à écrit le 23/01/2015 à 19:01
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J-aime ce président, vous verrez, il va nous sauver.

à écrit le 23/01/2015 à 18:29
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Il faut développer l'agriculture et l'industrie et créer des emplois pour réduire le chômage. Il faut être contre la pollution et pour la paix ! Ce bozo est vraiment un champion !

à écrit le 23/01/2015 à 18:23
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Quelques opinions de journalistes, entrepreneurs et citoyens prises à chaud après le speech de Flan Mollande du Forum Economique ici à Davos, toutefois dans l'anonymat : "Des banalité, encore des banalités, toujours des banalités et.... la France ...

à écrit le 23/01/2015 à 18:13
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Qu'il arrête son cirque, en manipulant les sondages ou non, il ne passera quand-même pas de 2017.

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