Lorsque l'on est photographe, amateur ou confirmé, exposer ses clichés sur des sites comme Picasa (Google) ou Flickr (Yahoo) n'est pas forcément très satisfaisant. De cette frustration est né Darqroom il y a trois ans. « Pour quelqu'un qui aime la prise de vue, cela coûte très cher d'être développé et il est difficile d'avoir accès à des outils sympas », indique son fondateur Thierry Férey. Ainsi, l'amateur est-il invité sur Darqroom à stocker ses photos, quel que soit le format, à créer sa propre galerie d'exposition virtuelle comme un professionnel, et à vendre s'il le souhaite ses photos.
Un laboratoire en propre
Les abonnements vont de 59 à 199 euros par an, selon les options choisies. « Le stockage est illimité, les prix varient en fonction du degré de personnalisation du service (musique choisie, animation, granularité des images...) », indique Thierry Férey.
En février, Darqroom a ouvert son propre laboratoire de développement. « Un tirage d'art pour un format A4 coûte 12 euros, c'est 30 % à 40 % moins cher que les prix du marché », assure le fondateur. Outre les abonnements à ses services, Darqroom prélève également 10 % de la vente sur les photos. Son chiffre d'affaires dépasse « le million d'euros », et la société, dont les effectifs passeront de 12 à 20 personnes cette année, assure être pratiquement à l'équilibre. « La moitié des revenus est issue des abonnements, l'autre des tirages », explique Thierry Férey. Darqroom, qui a récemment levé 2,5 millions d'euros auprès d'Amundi PEF et d'i-Source, déclinera son site cette année en Allemagne et en Italie. « L'Europe souffre d'une absence de ce type de service », justifie le fondateur.
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