Bourse de Paris : une semaine sans allant

Le bilan hebdomadaire de la Bourse de Paris est quasiment nul. Entre le fort rebond du début de la semaine et le plongeon de jeudi, après la publication des mauvais chiffres de l'emploi américain, le CAC termine sur un recul de 0,33% en cinq jours.

Toute la semaine, la Bourse de Paris est restée dans les roues de Wall Street. Lundi, elle a rebondit dans son sillage, avant de reculer mardi (-1,7%) et surtout de plonger jeudi (-3,13%), après la publication de mauvais chiffres économiques américain (notamment le chômage). Mercredi, les marchés parisiens n'ont pas dérogé à la règle. Ils ont emboîté le pas de Wall Street une fois de plus et terminé la journée en rebond (de 2,44%).

Les volumes sont restés globalement peu élevé, en particulier vendredi, lorsque les marchés américains sont restés fermés pour cause de fête nationale. Les valeurs cycliques, en particuliers celles de la construction, ont connu une évolution en dents de scie. Au final, Bouygues abandonne 2,75% sur la semaine et Vinci recule de 2,05%. Mais Alstom s'octroie une hausse de 3,58% sur la semaine, Essilor prend 2,69% et Schneider 1,86%.

Sanofi-Aventis a particulièrement fait parler de lui ces cinq derniers jours. Le laboratoire pharmaceutique avait violemment décroché en fin de semaine dernière, sur des rumeurs concernant son médicament antidiabétique (Lantus). Lundi, l'action s'est reprise, ignorant les baisses de recommandations d'Exane et de JPMorgan. Mardi, le groupe a satisfait les marchés en annonçant son intention de fermer quatre sites de recherches en France. Au final, l'action avance de 6,03% sur cinq jours de cotation.

Une autre valeur qui s'est distinguée par ses variations erratiques, c'est Alcatel-Lucent. Lundi, l'action a terminé seule baisse du CAC (-2,32%), tout comme mercredi (-0,89%). Jeudi, l'équipementier télécoms a encore terminé en queue de peloton (-5,76%) après des déclarations de son PDG, estimant que le marché mondial devrait chuter de 8 à 12% cette année. Le bilan hebdomadaire du groupe est de -8,13%.

France Télécom a également connu une semaine riche en rebondissement. Très attaqué mardi (-1,82%) après l'annonce d'un gel de ses investissements dans la fibre optique et du lancement d'un emprunt obligataire de 2,5 milliards de dollars aux Etats-Unis, le titre a rebondi mercredi sur une recommandation favorable de Credit Suisse. Depuis jeudi, les rumeurs d'une co-entreprise ou en tout cas d'un intérêt pour T-Mobile UK, la filiale britannique de Deutsche Telekom, a pénalisé la valeur, qui termine la semaine sur une petite hausse de 0,8%.

C'est décidemment la semaine des grands groupes français. Ainsi, EDF affiche un repli hebdomadaire de 5,9%. Tout avait pourtant bien commencé lundi (+2,83%) avec l'augmentation de sa participation dans le capital de l'autrichien Estag. Mais l'action a chuté jeudi (-3,86%), après avoir annoncé la clôture anticipée de son emprunt destiné aux particuliers. Et surtout, le titre a perdu 4,5% vendredi, lorsque les marchés ont appris que la justice américaine retardait la fusion du français avec Constellation Energy.

Du côté des marchés des matières premières, le pétrole a été la vedette de la fin de semaine. Si au début de semaine, le baril d'or noir a flirté avec les 70 dollars, la situation s'est nettement dégradée jeudi, lors de la publication des chiffres de l'emploi américain. Du coup, vendredi soir, les cours du brut retombent sur la barre des 66 dollars.
Quant à l'euro, il s'échangeait contre 1,40 dollar lundi et a frôlé la barre de 1,42 dollar en milieu de semaine. Mais finalement, il est également retombé sous la barre de 1,40 dollars au cours de la séance de vendredi.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ils pensent vraiment chez orange que l'ARCEP aura la trouille s'ils menacent de geler les investissement en fibre ? Mais ils sont complètement dans un autre délire chez orange .. Ils sont déjà dans la me**** , Ils ne savent pas que leurs jours sont ...

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