De janvier à mars 2011, Archos a réalisé un chiffre d?affaires de 39 millions d'euros contre 15,1 millions pour la même période en 2010, soit une croissance de 158 %. Il s'agit du sixième trimestre consécutif de croissance, ce qui confirme, selon le groupe, "la pertinence de la stratégie mise en oeuvre sur le marché en plein essor des tablettes Internet".
Malgré cette performance, le titre chute de plus de 2 % en matinée. Les investisseurs se focalisent en effet sur le démenti de la société concernant des propos de son président lors de la présentation des chiffres annuels rapportés par la presse. "Sur un marché encore naissant, la société ne souhaite pas fournir de prévisions à moyen terme et réfute par conséquent les propos de son Président rapportés par la presse à la suite de la publication des résultats annuels 2010 et faisant état de prévisions de chiffres d?affaires ou de retour certain à la profitabilité" indique le communiqué. Pour mémoire, la direction espérait un doublement du chiffre d'affaires et un retour à un résultat net positif en 2011.
Du coup, côté perspectives, le groupe se contente d'indiquer qu'il poursuivra "une stratégie de croissance offensive sur le segment des tablettes à moins de 400 ?, afin de se positionner comme un acteur reconnu". Par ailleurs, outre le maintien d'une marge brute supérieure à 20 %, il ne délivre pas d'indications chiffrées. Il se dit en effet dans l'impossibilité de le faire car opérant dans un secteur en évolution constante et soumis à de nombreux aléas technologiques et économiques.
Revenant sur l'impact des événements au Japon, Archos se veut rassurant. Seuls les composants fabriqués par Toshiba seraient impactés de manière significative. Mais, le groupe japonais ne représente le seul fournisseur de la société. Dès lors, si cette dernière n'exclut pas une pression inflationniste temporaire sur les tarifs des composants en question, elle ne considère pas que ces évènements soient susceptibles de constituer un risque important sur l?approvisionnement en produits.
Le Qatar pourrait acheter 120 véhicules blindés VBCI fabriqués par KNDS France
Sujets les + commentés