Wall Street ouvre en hausse, en attendant la Fed

Au lendemain d'une chute de plus de 5%, la Bourse de New York a ouvert sur une nette hausse. Les marchés attendent avec impatience la réunion de la Réserve fédérale, ce mardi soir.
Copyright Reuters

Wall Street a ouvert mardi sur une hausse marquée, rebondissant après le plongeon de lundi, qui suivait l'abaissement de la note souveraine des Etats-Unis par Standard & Poor's.

Cinq minutes après l'ouverture, le Dow Jones prenait 1,31%, soit 141,57 points, à 10.951,42, et le S&P 500 s'adjugeait 1,36%, ou 15,19 points, à 1.134,65. L'indice Nasdaq gagnait quant à lui 1,57% (37,03 points) à 2.394,72.

Les marchés attendent principalement les conclusions de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, attendues à 20h15. Les investisseurs espèrent des mesures de soutien sous la forme d'un nouveau cycle d'assouplissement quantitatif, et Wall Street pourrait subir une sanction en fin de séance si jamais ces espoirs étaient déçus.

"Le bruit enfle que le président (de la Fed) Ben Bernanke pourrait prendre de nouvelles mesures pour ramener la confiance, peut-être sous la forme d'un nouveau cycle de rachats de titres", indique Philippe Gijsels, de BNP Paribas Fortis Global Markets.

Une mesure forte pourrait apaiser les marchés, mais rien n'indique pour le moment que la Fed prévoie un plan de grande envergure pour aider l'économie.

"Tout le monde cherche un moyen de revenir sur les marchés, mais si (le président de la Fed) Ben Bernanke ne laisse pas prévoir des mesures plus fortes, cela aura un impact négatif sur les marchés", a prévenu Paul Radeke, de KDV Wealth Management.

Sur le front des statistiques, les chiffres de la productivité non agricole aux Etats-Unis, publiées mardi par le département américain du Travail, représentent une lueur d'espoir pour les investisseurs. En effet, la productivité non agricole a un peu moins reculé que prévu au deuxième trimestre, tandis que le coût unitaire du travail a augmenté quasi conformément aux attentes. La productivité, qui mesure la production horaire par salarié, a baissé à un rythme annuel de 0,3% sur la période avril-juin après avoir reculé de 0,6% au trimestre précédent (révisé de +1,8%).

Quant aux valeurs, AOL a ouvert en chute de 6,24% à 14,13 dollars, malgré l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes. Bank of America, qui avait subi lundi le plus fort recul du S&P 500, gagnait 7,06% à 6,97 dollars.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 09/08/2011 à 14:37
Signaler
Il ne manquerait plus qu'à ce grand bal des fous qu'un QE3. Là, pour le coup, les bourses se goinfreraient mais même le sens 'court terme' serait encore galvaudé pour la fin du monde actuel.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.