Wall Street finit en baisse en raison de la crise européenne

Wall Street a clôturé en baisse vendredi, affectée par les déclassements de l'Espagne et de l'Italie qui ne font que souligner les inquiétudes des marchés face à la crise de la dette souveraine européenne.
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Le déclassement de l'Espagne et de l'Italie est venu en surclasser bonne statistique de l'emploi de septembre.

Il est en outre intervenu à deux jours d'une rencontre entre Paris et Berlin sur le thème de la recapitalisation du secteur bancaire.

Wall Street a suivi toutefois une tendance haussière cette semaine, les leaders européens s'étant montré plus résolus à résoudre les problèmes de leurs banques, mais aussi à la faveur de bonnes statistiques économiques, dans le secteur des services en particulier.

Fitch a abaissé vendredi la note de l'Italie d'un cran et celle de l'Espagne de deux, évoquant une aggravation de la crise de la dette de la zone euro et un risque de dérapage budgétaire dans ces deux pays.

L'économie américaine a créé nettement plus d'emplois que prévu, apaisant les craintes d'une récession sans toutefois parvenir à faire baisser un taux de chômage élevé.

En septembre, 103.000 emplois non agricoles ont été créés, alors que les économistes anticipaient en moyenne 60.000 créations d'emplois. Le taux de chômage est toutefois resté inchangé d'un mois sur l'autre à 9,1%, un niveau "inacceptable" pour la Maison Blanche.

"La statistique de l'emploi a été jugée relativement bonne mais cette question européenne revient sans cesse; il semble qu'on ne puisse pas échapper à la crise de la dette européenne", dit Thomas Villalta (Jones Villalta Asset Management).

L'indice Dow Jones perd 20,21 points (0,18%) à 11.103,12. L'indice S&P-500 perd 9,51 points (0,82%) à 1.155,46. Le Nasdaq Composite abandonne 27,47 points (1,10%) à 2.479,35.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a progressé de 1,7%, le S&P-500 de 2,1% et le Nasdaq Composite de 2,7%.

Techniquement, l'indice S&P-500 est coincé dans sa fourchette de fluctuation ces derniers mois, se contentant de décliner dans ses jalons les plus bas. Sa fourchette la plus large varie de 1.100 à 1.250 points.

Aux valeurs, Microsoft a cédé 0,34%. La Commission européenne a donné vendredi son feu vert au rachat de Skype par Microsoft pour 8,5 milliards de dollars, la plus grosse acquisition jamais réalisée par le groupe de Richmond.

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