La Bourse de Paris rattrapée par les inquiétudes sur la croissance mondiale

La Bourse de Paris était mal orientée mardi à la mi-journée (-1,11%) et passait sous les 3.300 points, rattrapée par des inquiétudes sur la croissance mondiale après les mauvais chiffres américains sur l'emploi et les tensions en zone euro.
Copyright Reuters

A 12h40, le CAC 40 abandonnait 36,71 points pour s'inscrire à 3.283,10 points dans un volume d'échanges de 1,15 milliard d'euros.

Après un long week-end pascal, le marché parisien a ouvert ses portes sur une forte baisse accusant le coup de la publication vendredi d'un chiffre sur l'emploi américain en mars moins bon qu'attendu, notamment au niveau des embauches.

Cette déception sur les Etats-Unis pèse d'autant plus sur la tendance que les investisseurs sont inquiets de la situation en Europe et des difficultés de l'Espagne. En Chine la situation n'est guère plus enviable car une stabilisation se profile à un rythme moins élevé que les années précédentes, selon les économistes.

Signe de ces inquiétudes les tensions ont repris sur le marché obligataire européen où les taux des pays fragiles et notamment ceux de l'Espagne se rapprochent dangereusement des 6%. A mi-journée, les taux à 10 ans espagnols s'inscrivaient à 5,852%.

Pour les analystes du CM-CIC, on assiste à "un début d'inflexion sur le sentiment macroéconomique". Les Etats-Unis, qui semblaient se démarquer et faire preuve d'une solide reprise, inquiètent à nouveau. Quant à la Chine, elle semble entrer dans "une phase de stabilisation avec un rythme de croissance plus faible qu'auparavant", expliquent-ils.

Sur le front des valeurs, Technicolor était malmené (-6,98% à 1,62 euros) et s'inscrivait parmi les plus fortes baisses de la cote alors que le groupe se débat dans une grave crise et a annoncé la fermeture de sa dernière unité de production en France.

Fort recul également pour STMicroelectronics (-4,76% à 5,52 euros), sanctionné par le marché après avoir abaissé sa prévision de marge brute pour le premier trimestre 2012.

Les constructeurs automobiles, déprimés par les perspectives moroses sur l'économie mondiale, cédaient du terrain: Renault (-3,17% à 36,77 euros), Peugeot (-3,46% à 10,46 euros).

Du côté des quelques hausses, Veolia Environnement (+0,40% à 11,25 euros) profitait d'un relèvement de la recommandation de la part de Nomura et de la signature d'un contrat avec la ville de New York dans la gestion de l'eau.

Air France-KLM s'inscrivait dans le vert après de bons chiffres sur le trafic passagers en mars (+0,43% à 3,93 euros).

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.