Alors qu?en début de semaine, l?annonce de la démission de Mario Monti affolait les marchés, en témoigne la chute de la Bourse de Milan et la poussée de fièvre sur les taux d?intérêt, ce mercredi, Rome parvenait à emprunter à des couts d?emprunts au plus bas depuis mars dernier.
Rome a donc placé 6,5 milliards d?obligations à un an assorti d?un rendement obligataire en baisse à 1,456% contre 1,762% le 13 novembre dernier. L?Italie n?avait pas emprunté à des taux aussi bas depuis neuf mois. Mieux encore, les investisseurs étaient nombreux à participer à l?opération avec un ratio de couverture qui s?inscrit à 1,94 contre 1,76 en novembre.
Les rendements des pays périphériques se détendent
Par ailleurs, la Grèce annonçait avoir reçu 31,9 milliards d'offres dans le cadre du programme de rachat de dette. L?agence de la dette grecque, qui pilote l?opération, précisait que les obligations ont été rachetées en moyenne, à 33,8% de leur valeur pour un coût total du rachat des obligations de 11,29 mds. Le succès de l?opération a entrainé une chute libre des rendements sur le marché secondaire obligataire. Le taux à 10 ans grec s?effondrait vertigineusement de 31 pdb pour s?échanger à 13,36%.
Les rendements des pays périphériques, perçus comme les plus fragiles de l?union monétaire, voyaient leurs taux se détendre également. Le 10 ans espagnol reculait de 7 pdb à 5,35% alors que le 10 ans Italien perdait 4pdb dans le sillage de l?adjudication pour se négocier 4,66 %. Enfin les valeurs obligataires refuges subissaient de légères prises de bénéfices, le rendement sur le Bund et l?OAT progressant de 2pdb à respectivement 1,33% et 1,97%.
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