CAC40 : au zénith, préparation idéale en amont des 3 sorcières

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (+0,9%) va tenter de remporter un double challenge d'ici 17H35: terminer au-dessus de 7.376Pts (record de clôture du 5 janvier 2022) après avoir établi un nouveau zénith absolu à 7.387 vers 11H33.

Même si la clôture n'est pas à la hauteur des espérances, le CAC40 aura battu un record absolu en cette veille de séance des '3 sorcières'.

Sauf accident improbable, le CAC devrait aligner une 7ème semaine de hausse et porter à 20 semaines le mouvement de reprise amorcés fin septembre.

Le CAC affiche un gain de +14% depuis le 1er janvier et +30,5% depuis le 29 septembre dernier.

De son côté, le CAC40 'GR' a culminé à 21.700 (soit 250Pts de mieux que la veille, et 600Pts de mieux que le 5/1/2022).

Le CAC40 est tirée par Orange (+7%) et Airbus (+4,5%) qui ont publié leurs résultats ce matin (voir plus bas).

L'Euro-Stoxx50 a également battu un record mais juste annuel à 4.316 alors que le DAX grimpait vers 15.634 (également son zénith 2023)... mais ces 2 indices sont retombés à +0,4% et +0,2% respectivement alors que Wall Street reste dans le rouge avec un Dow Jones à -0,6%, un S&P500 et un Nasdaq à -0,5% (le Nasdaq perdait -1,3% peu après l'ouverture, sa remontée est jugée encourageante).

L'apparente euphorie de la mi-journée en Europe a été un peu douchée par une rafale d'indicateurs macroéconomiques aux Etats-Unis, dont 3 sur 4 apparaissent plus robustes que prévus : les 'bonnes nouvelles' deviennent de mauvaises nouvelles dans la perspective d'une baisse de taux ultérieure... qui se trouverait donc repoussée de plusieurs mois.

Les prix à la production ont augmenté de +0,7% en janvier aux Etats-Unis (contre +0,4% attendu), essentiellement dans le sillage du rebond des coûts de l'énergie.

Le Département du Travail a annoncé jeudi que le 'PPI' a augmenté de +6% sur 12 mois à fin janvier, dans le sillage des prix de l'énergie qui ont grimpé de 5,4% en janvier après une chute de 10,3% en décembre.

Hors données 'core', hors alimentaire, énergie et services commerciaux, les prix à la production ont augmenté de 0,6% en janvier, soit leur taux de progression la plus marqué depuis mars 2022.

Sur 12 mois, la hausse est de 4,5% au lieu des 4,3% anticipés.

Conclusion : la décrue des prix (-0,2% en décembre) marque un coup d'arrêt et cela pourrait inciter à revoir le scénario d'une baisse continue en 2023.

Les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis ont elles reculé de -1000 lors de la semaine du 6 février, s'établissant à 194 000 contre 195 000 la semaine précédente (chiffre révisé par rapport à 196 000), selon le Département du Travail, alors qu'une hausse vers 200.000 était attendue.

Petit bémol au tableau d'une économie US au bord de la surchauffe: le Département du Commerce fait état d'un repli de 4,5% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis le mois dernier, à 1.309.000 en rythme annualisé, un niveau inférieur aux attentes des économistes.

Les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, sont restés stables (+0,1%) à 1.339.000 en rythme annualisé en janvier, manquant ainsi légèrement le consensus de marché: il semble illusoire d'attendre un véritable retournement de tendance alors que les taux longs US se remettent à grimper (+4Pts à 3,894% sur le '30 ans').

Ces statistiques ne vont pas rassurer Wall Street en matière de gestion des taux par la Réserve fédérale, avec pour conséquence la vigueur du dollar (1,0675/E, soit +0,1%) et un redressement des rendements obligataires.

L'inversion de la courbe des taux US reste impressionnant puisque le '6 mois' et le '1 an' ont testé 5,0300% et 5,0200% respectivement cet après-midi.

Le rendement des bons du Trésor américains à 10 ans prend +3Pts à 3,8380% et cela entraine un dégradation en Europe avec des OAT à 2,95% (contre 2,944% mercredi et 2,99% au plus haut verts 15H45) et des Bunds à 2,4900% (contre 2,474%)... et les BTP italiens rajoutent +6Pts à 3,3900%.

Dans l'actualité des sociétés, Orange dévoile un résultat net de 2022 de 2,62 milliards d'euros, contre 778 millions en 2021, et un cash-flow organique des activités télécoms en croissance de 27,4% à 3,06 milliards, en ligne avec son objectif d'au moins 2,9 milliards.

Pernod Ricard publie un résultat net part du groupe en croissance faciale de 29% à 1,79 milliard d'euros pour son premier semestre 2022-23, reflétant principalement une hausse du résultat opérationnel courant (+12% en termes de croissance interne) à 2,42 milliards.

Renault Group revendique pour 2022 une amélioration significative de sa profitabilité, avec un résultat net des activités poursuivies à 1,6 milliard d'euros, en hausse de 1,1 milliard, et une marge opérationnelle de l'automobile à 3,3%.

Enfin, Airbus a dévoilé un bénéfice net en hausse de 6% à 1,68 milliard d'euros sur les trois derniers mois de l'année, pour un chiffre d'affaires en progression de 21% à 20,64 milliards d'euros.

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