L'avenir du Venezuela se joue à Caracas, à Washington et à Pékin.
Mais l'avenir du Venezuela se joue aussi à Wall Street.
Derrière l'espoir de changement de régime, on assiste déjà à un formidable thriller sur la dette.
LA DETTE
Près de 200 milliards $.
Une dette qui est encore remboursée partiellement.
Mais le Venezuela est de fait en situation de cessation de paiements.
La dette est détenue par des pays comme la Chine et la Russie et par des fonds américains.
Tous les grands noms de Wall Street:
Fidelity, Pimco, BlackRock, AllianceBernstein, T. Rowe Price et Goldman Sachs Asset Management.
LA NÉGOCIATION
Se met en place.
Déjà directement avec Juan Guaido.
Pour les créanciers financiers, Maduro a déjà quitté le pays.
Chaque camp commence à avancer ses pions.
À nommer ses partenaires, ses représentants.
Les plus grands cabinets d'avocats spécialisés et les banques d'affaires se positionnent.
Des négociations qui seront longues et tendues.
L'ENJEU
Pour le Venezuela : obtenir un abandon d'une partie de la dette, étaler le reste et revenir sur le marché.
Pour les créanciers : tourner la page Maduro et obtenir des assurances de remboursement.
Une partie de la dette vénézuélienne ne vaut plus que 20% de sa valeur faciale.
Et le trading de la dette s'est totalement interrompu depuis que les États-Unis en ont interdit la négociation le 4 février.
Je vais suivre cela.
Je vous raconterai.
C'est passionnant.
LE MÉTIER QU'IL FAUT FAIRE
Chaque année les chiffres tombent.
Et chaque année ils sont spectaculaires.
Les rémunérations des gérants de hedge funds, de fonds spéculatifs.
En espèces sonnantes et trébuchantes.
James Simmons (Renaissance): 1.6 milliard $;
Ray Dalio (Bridgewater): 1.26 milliard $;
Ken Griffin (Citadel): 870 millions $;
Le 10ème gagne tout de même 340 millions...
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