Bilan trimestriel positif pour les Bourses européennes

Depuis le début de l'année, les valeurs financières, pétrolières et technologiques ont mené la danse.
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Après une année 2010 plutôt morose à quelques exceptions boursières nordiques près comme Francfort, les indices européens clôturent le premier trimestre sur une note positive. De Paris, à Madrid, tous les clignotants sont au vert malgré un début d'année ponctué d'évènements défavorables avec la montée des tensions géopolitiques dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire japonaise. Depuis le début de l'année, le CAC 40 affiche un gain de 5 % après s'être, entre-temps, octroyé un plus-haut de clôture de 4.157,14 points le 18 février dernier, son meilleur niveau depuis le 26 septembre 2008. Ailleurs, la tendance est la même. A l'issue des trois premiers mois de l'année, l'Euro Stoxx 50 a grimpé de 4,3 %, l'Ibex 35 de Madrid de 7,3 % et le Dax 30 allemand de près de 2 % après une année 2010 déjà d'excellente facture. La forte rotation sectorielle observée en janvier a donné le ton pour l'ensemble du trimestre. Il s'agissait, selon les équipes de Goldman Sachs, de la onzième plus importante réallocation sectorielle au cours des trente dernières années. Ce mouvement a essentiellement profité aux secteurs, voire aux thématiques d'investissements les moins populaires l'an dernier. L'industrie financière en est l'exemple le plus flagrant. Lanterne rouge du Stoxx 600 aux côtés du secteur bancaire l'an passé, l'industrie de l'assurance figure en tête des meilleures performances trimestrielles de l'indice européen avec un gain de 8,7 % depuis début janvier. A Paris, Crédit Agricolegricole, Axa, Natixis ou encore Société Généralecute; Générale monopolisent le haut du tableau des plus fortes progressions depuis le début de l'année. Leurs envolées oscillent entre 14 et 22%. Une autre catégorie se distingue : les valeurs de rendement au travers des acteurs du gaz et du pétrole, comme le souligne Pierre Sabatier, stratégiste chez PrimeView. Selon lui, l'inflation du prix des matières premières ne justifie pas à elle seule l'intérêt des investisseurs pour le secteur, qui signe la deuxième plus forte hausse de l'indice Stoxx 600 (+ 5,8 % depuis début janvier). La forte propension de ses principaux acteurs à mener une politique de distribution de dividendes généreuses y serait également pour beaucoup. À l'inverse, grandes vedettes de l'année 2010, les profils les plus cycliques terminent le trimestre en bas de classement. Notamment les groupes de luxe dont les perspectives de croissance dans les pays émergents diminuent à mesure que l'inflation y bat son plein.

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