Privatisations : L'Etat vigilant à garder un ancrage français, dit Vial

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PARIS (Reuters) - L'Etat sera vigilant à garder un ancrage français dans la structure des grandes entreprises pour lesquelles il étudie des cessions de participation, a déclaré jeudi Martin Vial, commissaire aux participations de l'Etat, sur BFM Business.

La France sera attentive aux actionnaires qui seraient amenés à remplacer l'Etat au capital du fournisseur d'énergie Engie, a-t-il dit notamment en évoquant l'offre du groupe public chinois China Three Gorges (CTG) de prendre le contrôle d'EDP, la plus grande entreprise du Portugal.

"On ne peut pas imaginer que le capital d'Engie soit livré aux intérêts anglo-saxons ou chinois peut-être. Nous sommes très attentifs à ce qui se passe au Portugal en ce moment", a déclaré Martin Vial.

"Toute évolution éventuelle dans le capital d'Engie nous amènera à être très vigilants sur les actionnaires qui se substitueraient en partie à l'Etat."

Martin Vial a aussi déclaré qu'une scission d'EDF "n'est pas à l'ordre du jour" et que l'Etat n'envisageait pas d'opération à court terme concernant le capital de l'opérateur télécoms Orange.

"Tout mouvement que nous serions amenés à faire un jour sera examiné, préparé à l'aune de cette réflexion (...) garder l'ancrage français dans ces grandes entreprises", a assuré Martin Vial.

(Dominique Rodriguez, édité Marc Joanny)