La Grèce en passe de lever les restrictions pour le commerce de détail et le tourisme

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La grece en passe de lever les restrictions pour le commerce de detail et le tourisme[reuters.com]
(Crédits : Alkis Konstantinidis)

ATHÈNES (Reuters) - La Grèce prévoit de lever avant la fin du mois les restrictions liées à la pandémie de coronavirus pour les commerces de détail et de rouvrir les écoles, puis de commencer à relancer le tourisme au mois de mai, en prévision d'une saison estivale cruciale pour l'économie du pays, a dit lundi une porte-parole du gouvernement.

Cet allègement est envisagé sur la base de données épidémiologiques, a indiqué aux journalistes Aristotelia Peloni.

À mesure que sa campagne vaccinale progresse, la Grèce réfléchit à autoriser à nouveau les repas en plein air en avril et à rouvrir le pays au tourisme, qui représente environ un cinquième de son produit intérieur brut et emploie une personne sur cinq.

Selon le ministre des Finances Christos Staikouras, le gouvernement envisage de rouvrir certaines activités dès le 22 mars.

"Deux semaines de confinement ont représenté des dépenses publiques et une perte d'impôts de 1,2 milliard d'euros, dont 520 millions d'euros issus des détaillants", a-t-il précisé.

La Grèce, qui a jusqu'à présent recensé 205.120 cas et 6.758 décès imputés au COVID-19, a récemment été contrainte, face à la résurgence des infections, de prolonger la période de confinement d'Athènes et de sa région jusqu'au 16 mars.

Aristotelia Peloni a cependant souligné qu'il y avait des signes d'espoir pour les mois à venir.

"Nous avons encore des jours difficiles devant nous. Mais nous sommes en train de parcourir le dernier kilomètre de ce marathon", a-t-elle dit.

Le pays a signalé dimanche 1.142 cas de contamination et 53 décès liés à l'épidémie.

Gravement affaibli pendant la crise financière qui a ébranlé le pays et fait chuter d'un quart son activité économique, le secteur grec de la santé est en difficulté, et les autorités sont de plus en plus préoccupées par les risques d'une saturation des hôpitaux publics.

(Renee Maltezou, Angeliki Koutantou et George Georgiopoulos, version française Juliette Portala, édité par Jean-Stéphane Brosse)