J&J relève sa prévision de bénéfice pour 2021, maintient l'objectif de ventes de vaccins

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J&j releve sa prevision de benefice pour 2021, maintient l'objectif de ventes de vaccins[reuters.com]
(Crédits : Dado Ruvic)

(Reuters) - Johnson & Johnson (J&J ) a relevé mardi sa prévision de bénéfice ajusté pour 2021, tout en maintenant à 2,5 milliards de dollars (2,14 milliards d'euros) son objectif de ventes de son vaccin anti-COVID malgré des difficultés de production ayant entraîné des retards de livraisons.

Hors éléments exceptionnels, le groupe a dégagé un bénéfice de 2,60 dollars par action au titre du troisième trimestre, dépassant le consensus qui s'établissait à 2,35 dollars. Il table désormais sur un bénéfice ajusté compris entre 9,77 et 9,82 dollars par action pour l'ensemble de l'année, contre 9,60 à 9,70 dollars auparavant.

Ces annonces ont porté le titre en avant-Bourse à Wall Street, où il s'inscrivait en hausse de 1%.

Des millions de doses du vaccin anti-COVID-19 à injection unique de Janssen, la filiale pharmaceutique du conglomérat, n'ont pas pu être mises sur le marché en raison d'un problème de qualité survenu au printemps dans l'usine de Baltimore (Maryland).

Dans le sillage de ces événements, J&J avait annoncé qu'il pourrait produire 500 à 600 millions de doses de son vaccin cette année, alors que son objectif initial s'élevait à un milliard de doses.

La Food and Drug Administration (FDA) examine actuellement l'élargissement de l'autorisation de mise sur le marché de ce vaccin à l'indication d'une dose de rappel.

Au-delà du vaccin anti-COVID, qui ne représente qu'une fraction de son chiffre d'affaires, les ventes de traitements dans l'oncologie et l'immunologie ont contribué à la progression de 13,8% du chiffre d'affaires de sa division pharmaceutique au troisième trimestre, à près de 13 milliards de dollars.

Les ventes de la division dispositifs médicaux ont également progressé au troisième trimestre, affichant une hausse de 8% à 6,64 milliards de dollars.

Cette tendance a été alimentée par la reprise des interventions chirurgicales non urgentes qui avaient été déprogrammées au plus fort de la pandémie de COVID-19, comme les poses de prothèses de hanche ou de genou, par exemple.

(Reportage Manas Mishra à Bangalore; version française Dagmarah Mackos, édité par Myriam Rivet)