Climat, retraites, successions : les propositions choc du rapport Blanchard-Tirole

Dans un rapport dense remis à Emmanuel Macron, les économistes Olivier Blanchard et Jean Tirole recommandent de muscler la taxe carbone aux frontières afin d'éviter un dumping environnemental, de favoriser la création d'emplois de qualité pour limiter les inégalités et d'allonger la présence des seniors sur le marché du travail. Ils proposent aussi une vaste réforme de l'imposition des successions.
Grégoire Normand
Les deux économistes informent qu'il a subsisté des désaccords sur certaines recommandations, voire parfois sur la manière dont certains problèmes étaient formulés à l'intérieur du rapport.
Les deux économistes informent "qu'il a subsisté des désaccords sur certaines recommandations, voire parfois sur la manière dont certains problèmes étaient formulés" à l'intérieur du rapport. (Crédits : Reuters)

Hausse des températures, creusement des inégalités, vieillissement démographique....la liste des défis à surmonter paraît immense. Dans un épais rapport dévoilé ce mercredi 23 juin, les économistes Olivier Blanchard et Jean Tirole mandatés par le président de la République Emmanuel Macron ont tiré la sonnette d'alarme. "Ces trois défis sont des bombes à retardement. Leurs effets immédiats sont bien plus faibles que leurs effets de long terme, ce qui incite les décideurs à temporiser. Mais le coût pour y répondre augmente au fil du temps" explique le rapport de plus de 500 pages. La commission qui a rassemblé un panel d'économistes de renom comme Paul Krugman, Philippe Aghion ou Dani Rodrik a essayé d'aller au-delà de la pandémie.  Près d'un an et demi après le début de cette crise sanitaire planétaire, la France doit affronter des problématiques économiques, sociales et environnementales de long terme.

Climat : l'urgence d'agir

La multiplication des épisodes de canicule, la fonte des glaces, la destruction de la nature représentent des menaces très importantes sur l'avenir. Bien que les scientifiques et les chercheurs alertent sur ces phénomènes depuis des années, les politiques publiques en faveur du climat n'avancent pas assez vite aux yeux des défenseurs de l'environnement et de nombreux scientifiques. Le groupe d'experts du climat (GIEC) a de nouveau sonné l'alerte dans un rapport dévoilé ce mercredi 23 juin. Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer, assure les rapporteurs.

En outre, la plupart des économistes ont pendant longtemps délaissé ce champs de recherche pourtant essentiel comme le rappelait à La Tribune l'enseignant et économiste à Sciences-Po Paris Eloi Laurent dans un entretien en décembre dernier. Face à cette urgence, la commission internationale présidée par Blanchard et Tirole appelle à agir  rapidement et à grande échelle. "Il faut arrêter les subventions aux énergies fossiles, les exemptions, et mettre en place une taxe carbone aux frontières. Il faut allouer une partie des recettes de la taxe carbone aux perdants" a déclaré Jean Tirole lors d'un point presse. La colère des gilets jaunes a laissé des traces. En novembre 2018, la hausse de la taxe sur les carburants avait mis le feu aux poudres sur tout le territoire. "Il existe un décalage entre l'inquiétude que ressent la majorité de la population face au réchauffement climatique anthropique (inquiétude qui, en soi, est une bonne nouvelle) et sa réticence à supporter le coût de la transition écologique et ses conséquences sur son mode de vie" signalent les auteurs du rapport. Il rappellent la nécessité de se préoccuper des possibles perdants de ces taxes carbones situés dans les zones rurales.

Ils recommandent également de muscler les efforts financiers en matière de recherche et de développement écologique. Enfin, ils justifient également certaines subventions ciblées, des normes ou des interdictions si la tarification carbone est insuffisante. "Cependant, ce type d'interventions, plus arbitraires que la tarification du carbone, est plus propice aux actions des lobbies, à la captation de la réglementation et à la lourdeur administrative" rappellent-ils.

Lire aussi 9 mnClimat : "À ce rythme, on ne sera jamais à la neutralité carbone en 2050", Corinne Le Quéré

La baisse des inégalités passe par les emplois de qualité

Les inégalités comportent de multiples dimensions parfois complexes à appréhender.  "Qu'est ce qu'on veut dire par inégalités ? Il y a les inégalités de revenus, de richesses, les inégalités territoriales. Il s'agit de déterminer des objectifs plus précis. Le problème essentiel aux yeux des Français est l'inégalité des chances. Le point important de notre rapport est qu'il y a trois leviers : donner plus de chances au départ, donner de plus de chances à l'arrivée, rentrer dans le processus de production pour réduire les inégalités au cœur de la machine", a déclaré Olivier Blanchard lors d'un échange avec des journalistes.

Si la France a des inégalités de revenus relativement contenue au regard d'autres pays, les différentes crises économiques ont fait de terribles dégâts sur le marché du travail détruisant des emplois parfois stables. A cela s'ajoutent, l'accélération de la mondialisation économique favorisant le dumping social au sein même de l'Union européenne et la désindustrialisation accélérée de la France. Pour les économistes, l'une des principales inégalités actuellement en France est l'accès à un emploi de qualité ou "good job" en anglais. "Qu'est ce qu'un emploi de bonne qualité ? C'est souvent le niveau de revenu, de salaire qui définit un emploi de bonne qualité. La sécurité de l'emploi, l'équilibre entre la vie pro et la vie perso, le sentiment qu'il peut y avoir une promotion. Un bon emploi nécessite une bonne entreprise" a expliqué l'économiste spécialiste de la mondialisation Dani Rodrik et professeur à Harvard.

"Les difficultés liées aux inégalités et à l'insécurité économique sont clairement un problème aggravé par la pandémie dans la plupart des pays. De bien des manières, la France s'en sort mieux que d'autres pays sur les indicateurs généraux des inégalités mais beaucoup de régions sont en retard en matière d'emplois de qualité ou de mobilité sociale" a poursuivi l'universitaire. Selon ce chercheur, "la France ne produit pas assez d'emplois de classes moyennes. Le manque d'opportunité peut se transformer en problème structurel." Les experts recommandent d'agir avant la production (égaliser les chances), après la production (protéger les perdants) et pendant la production en créant plus d'emplois de qualité et en y facilitant l'accès.

Sur le pilier de l'éducation, il faut orienter davantage de fonds vers les élèves défavorisés. La France dépense une somme importante. Il faut réorienter certains fonds. Les élèves des milieux défavorisés ont beaucoup moins de ressources. Sur le marché du travail, il existe un très fort chômage parmi les jeunes en France. Il faut renforcer l'enseignement et la formation professionnelle. Pour améliorer l'égalité des chances, il faut améliorer l'imposition sur les successions" a ajouté Stefanie Stantcheva, économiste et professeur à Harvard.

Accompagner les politiques du travail dans une France vieillissante

La dernière partie de ce document remis entre les mains du chef de l'Etat évoque le chantier de la démographie. "Les évolutions démographiques en France reflètent l'allongement de l'espérance de vie et moins la baisse de la fertilité. C'est une bonne nouvelle. La hausse de l'espérance de vie en bonne santé est une bonne nouvelle. Cela implique des changements importants dans la société. Comment trouver l'équilibre entre travail et retraite ? Quel impact du vieillissement sur le travail des seniors ?" s'est interrogé Olivier Blanchard.

Un mode d'emploi pour la présidentielle ?

Parmi les grands défis à relever figure le dossier du vieillissement de la population française dans un marché du travail qui exclut souvent les seniors. Les économistes plaident pour un allongement de la présence des seniors sur le marché de l'emploi. Ce qui ne manquera pas de faire polémique. Outre l'explosive réforme des retraites remise sur le devant de la scène par Emmanuel Macron il y a quelques semaines, les chercheurs recommandent de mettre l'accent sur la prévention en mettant en place "des interventions sur le lieu de travail autour de la santé et du bien-être afin de promouvoir la santé et d'augmenter la capacité des seniors à travailler". Ils proposent également de mettre en place des aménagements pour les seniors en mauvaise santé.

La commission d'économistes mandatée par Emmanuel Macron pour réfléchir aux défis de l'économie post-Covid a remis des propositions, conçues comme une "boîte à outils" sur les retraites, l'emploi ou le climat, à moins d'un an de l'élection présidentielle. Censé "repenser nos dogmes économiques à l'échelle française, européenne et internationale", selon le souhait du président de la République, ce rapport se concentre finalement surtout sur les enjeux français.

L'objectif n'est pas de présenter des "solutions clés en main", a prévenu Jean Tirole à l'inverse de la commission Attali lancée par Nicolas Sarkozy en 2007. "Nous nous sommes concentrés sur les grands principes et les grandes lignes des réformes". "On propose une boîte à outils, des idées", et si Emmanuel Macron et d'autres candidats à la présidentielle les adoptent, "c'est génial", a-t-il ajouté. "On offre un bien public, on espère qu'on convaincra un certain nombre de gens", a souligné M. Blanchard.

Les auteurs défendent la nécessité d'une réforme globale des retraites sur la base d'un système universel à points, comme celui proposé par le gouvernement en 2019, mais en l'améliorant pour le rendre plus acceptable.

Autre proposition novatrice: une refonte de l'impôt sur les successions, qui se focaliserait sur les héritiers et non sur les donateurs, et cela afin de résorber l'inégalité des chances, criante en France.

Pour atteindre ce dernier objectif, le rapport préconise d'investir bien davantage dans l'éducation et la formation professionnelle, en améliorant notamment les interactions entre Pôle emploi et les entreprises.

Sur la lutte contre le changement climatique, il défend la mise en place d'une tarification du carbone ambitieuse au niveau européen, via une réforme du marché des quotas existant, en incluant les secteurs aujourd'hui exclus comme le logement et les transports, associée à un mécanisme de taxe carbone aux frontières.

Il recommande aussi d'investir davantage dans la recherche en créant une instance européenne dédiée, et de développer les normes et les interdictions.

Les auteurs reconnaissent qu'ils n'ont pas chiffré le coût de ces réformes, même si "certaines sont autofinancées", puisque par exemple les recettes d'une tarification carbone doivent permettre d'indemniser ceux qui vont en souffrir, a expliqué Jean Tirole.

Pour Olivier Blanchard, l'enjeu n'est pas tellement financier. Dans le contexte des taux bas, "il n'y a pas de crise de dette publique à ce stade", donc "si on fait de l'investissement qui permet d'éviter des catastrophes dans le futur ou d'améliorer la croissance, on peut se permettre d'augmenter la dette".

Pas question pour l'Elysée de commenter à ce stade les propositions sur le fond, alors que le chef de l'Etat est dans une "phase d'écoute" du pays. "Ce qu'on en retient, plus que telles ou telles mesures, c'est surtout l'approche, le cadre d'analyse global. (...) C'est un rapport qui alerte contre les recettes toutes faites", affirme-t-on.

La réforme des retraites proposée? "C'est un choix autonome de la commission de consacrer une large part du chapitre sur la démographie au système des retraites", commente-t-on. La refonte de l'impôt sur les successions, alors qu'Emmanuel Macron avait affirmé après le mouvement des gilets jaunes qu'il n'était pas question d'y toucher "tant qu'(il) serai(t) là"? Le rapport insiste sur la nécessité de "taxer mieux" en France, alors que le poids de la fiscalité y est plus important qu'ailleurs, répond l'Elysée.

Après les récents rapports de la Cour des comptes et de la commission Arthuis sur les finances publiques, les recommandations d'experts en matière de politique économique s'accumulent en tout cas sur la table de l'exécutif, à moins d'un an de la présidentielle.

Grégoire Normand
Commentaires 32
à écrit le 25/07/2021 à 11:57
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la manne des retraite est spéculée en bourse çà le gouvernement ce cache bien de le dire..

à écrit le 25/07/2021 à 11:52
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certains retraité ce font rafler jusqu' a 3000 euros de prestation en maison médicalisé argent pour les actionnaire es ce bien normal qu'ont est pas d'argent de leurs temps Elle était couturière femme de chambre ou nourrice

à écrit le 25/07/2021 à 9:52
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un chirurgien a la retraite a le statue d'un retraité pourquoi ne pas mettre tous le monde a la même enseigne ou bien celui qui veut continuer parce qu'il gagne mieux continue..

à écrit le 25/07/2021 à 9:37
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Moi Je pense ce sont des arrivistes et que le progrès vont les conduire a leurs pertes..

à écrit le 25/07/2021 à 9:33
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Pensez toujours que le pognons règle et répare tous problèmes confondues ??

à écrit le 26/06/2021 à 11:46
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Tiens donc, pour ralentir ou prévenir le fameux "réchauffement climatique", une nouvelle taxe, la taxe carbone? Si ce n'était pas désespérant de stupidité, ce serait franchement comique !

à écrit le 24/06/2021 à 19:20
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taxe taxe encore ; les retraités secteur privé demande que leur pension soit versée le premier jour du mois ouvrable .une retraite universel bravo pour ceux qui ont travailler 44 année ..et commencer à 15 et demi ....pour une retraite misérable ..mis...

le 25/06/2021 à 15:05
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Vous avez commencé à travailler à 15 ans 1/2 ? Je croyais que l'école était obligatoire jusqu'à 16 ans depuis plus de 1959 ans... Mais peut-être êtes-vous né avant ? Et puis, si vous aviez travaillé à l'école jusqu'à, disons juste 18 ans (pas plus, l...

à écrit le 24/06/2021 à 14:52
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Il faut favoriser la mobilité des ménages. Certains département manque de main d'oeuvre quand dans le nord et le sud il n'y a un fort taux de chômage. Comme on dit il faut se bouger le c.. et si vous voulez vous accrocher aux indemnités, il faut les ...

à écrit le 24/06/2021 à 11:02
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Macron ne fera rien pour ne pas perdre son électorat de droite. Il veut montrer qu'il consulte et s'intéresse à l'avis de tous mais, comme tous nos hommes politiques, il pense plus à SA réélection qu'à l'intérêt général. Aucune audace, il s'est chira...

le 24/06/2021 à 14:28
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En fait, le problème est de faire appel pour ce rapport à des personnes dont l'intelligence est aussi limitée que les compétences. Je pense que connaissant l'idéologie de ces personnes, , tout le monde aurait pu faire le rapport qu'ils ont produit. ...

à écrit le 24/06/2021 à 9:58
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Le vrai casse tête c est sur la génération 60-80 payent un niveau de retraite qu elle n aura pas quand ça sera son tour… il est temps de mettre à contribution par palier de montant tous les retraités … faute de quoi gare aux boomerang social dans que...

le 24/06/2021 à 14:56
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De nombreux retraités, dont les pensions ont déjà été rabotées à de multiples reprises, et qui ne vivent pas tous dans l'opulence, loin de là, ne veulent pas encore tondus alors que taxes, cotisations de mutuelles, impôts locaux, énergie, ..augmenten...

à écrit le 24/06/2021 à 9:55
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Le vrai casse tête c est sur la génération 60-80 payent un niveau de retraite qu elle n aura pas quand ça sera son tour… il est temps de mettre à contribution par palier de montant tous les retraités … faute de quoi gare aux boomerang social dans que...

à écrit le 24/06/2021 à 9:54
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Le vrai casse tête c est sur la génération 60-80 payent un niveau de retraite qu elle n aura pas quand ça sera son tour… il est temps de mettre à contribution par palier de montant tous les retraités … faute de quoi gare aux boomerang social dans que...

à écrit le 24/06/2021 à 9:54
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Des rapports pour dire qu’ils sont entrain de bosser ? Alors vous ressentez quoi ? En volant les biens des orphelins ? Et la sueur des travailleurs ?

à écrit le 24/06/2021 à 9:18
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Les économistes Olivier Blanchard né en ...1948 et Jean Tirole né en ...1953 encore deux bons baby-boomers qui veulent détruire la retraite des générations suivantes.

le 24/06/2021 à 9:53
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👍

à écrit le 24/06/2021 à 8:17
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Un "audit" de la France aurait été bien plus intéressant pour le peuple souverain que des décisions personnelles prisent au nom d'intérêts particuliers!

à écrit le 24/06/2021 à 8:16
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"Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission", disait Clemenceau

à écrit le 24/06/2021 à 8:13
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Ahhhh Jean Tirole !! La caution néolibérale nobelisée. A toutes les sauces le garçon.

à écrit le 24/06/2021 à 8:06
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Les rapports se suivent et se ressemblent il sont là pour parler de sujets qui font plaisir au président.Comment un expert payer par Macron peut il critiquer sa réforme des retraites.? Encore de l enfumage de Monsieur "j'ai rien fait pendant 4 ans " ...

à écrit le 24/06/2021 à 7:44
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un rapport qui vas dans le sens du destructeur de la france et contraire a toute autre nation qui protege leur industrie puisque l'on detruit tous les emplois qui apporte la richesse de la nation il faut aussi detruire le mille feuille administra...

à écrit le 24/06/2021 à 6:54
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Proposer de taxer plus les successions taxer plus avec la taxe carbone , les français en ont marre du matraquage fiscal, ´est l’inverse qui est supportable

à écrit le 23/06/2021 à 21:47
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Qu'ont créé de leurs 10 doigts ces 2 auteurs, qui ont toujours vécu sur la bête, payés par les salariés qui produisent chaque jour de la richesse réelle et ne se contentent pas de vivre dans le virtuel ?

à écrit le 23/06/2021 à 21:09
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Pour les successions , elles ne participes pas assez à réduire la fracture social ? Lit on par ci par là Il faut prendre 50,60 ,70 ℅ ou la totalité du travail de vos parents ou grand parents pour les mettres dans le tonneau des danaides du gouverne...

à écrit le 23/06/2021 à 20:07
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Les économistes nous ont mis dans la mouise, je ne crois pas qu'ils vont nous en sortir.

à écrit le 23/06/2021 à 19:59
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Peut-être le non chiffrage et la perte de l'attention fera que ce document sera peut être lu Mais l'exemple de la taxe carbone, imposée sur les bien importées aux frontières de la france est sans intérêt, plus intéressante, aux frontières de la zon...

le 24/06/2021 à 2:18
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La taxe carbone sur les importations existe déjà et cela s'appelle du pétrole que la France refuse d'extraire de son sous sol (cf. huile de schiste) pour soutenir les monarchies du Golfe telle que l'Arabie Saoudite finançant le terrorisme internat...

à écrit le 23/06/2021 à 19:59
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On travaille toute sa vie pour épargner , des quidams arrivent pour vous responsabiliser et vous taxer .Votre épargne cumulée , immobilier , actions a déjà payé mille fois l'impôt , sur les revenus, les plus -values , les successions, les taxes fonci...

à écrit le 23/06/2021 à 19:13
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Que des vieux pneus de mister Bibendum... Il faudrait que, ce serait bien que..., nom de dieu, ça c'est du prix Nobel ! Ya pas d'prix Nobel d'economie c'est une usurpation !! La Tirolienne !!! tralala itou, tralala itou, retourne dans tes mont...

à écrit le 23/06/2021 à 17:52
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Il y a aussi un autre gros problème : le rapport est dense ... donc personne ne va le lire (règle n°3 des organisations, particulièrement dans l'administration).

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