
La pandémie donne le tournis aux greffiers des tribunaux de commerce. Selon un bilan rendu public ce jeudi 28 janvier, les créations d'entreprise ont bondi avec 469.000 immatriculations enregistrées en 2020. Cette dynamique correspond à une hausse de 2%, soit 10.000 créations supplémentaires par rapport à 2019. Dans le même temps, les procédures collectives ont enregistré une chute spectaculaire avec 27.645 ouvertures recensées par les juridictions, soit une baisse de 37% par rapport à l'année précédente. "Cette crise révèle des données inédites en temps de crise. Il y a eu une baisse des procédures collectives alors que les créations d'entreprises se maintiennent ou augmentent dans certaines régions [...] Les aides aux entreprises du gouvernement ont été relativement efficaces. L'enjeu va être l'anticipation et les procédures pour éviter les liquidations", a déclaré Sophie Jonval, présidente du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce lors d'un point presse ce jeudi matin.
Une dynamique boostée par le transport et l'entreposage
Dans le détail, cette hausse des créations d'entreprises est principalement portée par le secteur de la livraison et de l'entreposage (+24%). Viennent ensuite la bonne santé de l'entrepreneuriat dans le...
Certains secteurs profitent de la crise, livraisons repas et colis, ordinateurs, consoles de jeux et bricolage et le design d'intérieur (faut bien s'occuper), le médical pour fournir des équipements en urgence (pour récupérer la misère), centre logistiques, transport containerisés par mers et eau douce (l'aérien étant scotché, et le bricolage, la déco low cost et les ordinateurs viennent principalement de Chine, chouette ces délocalisations qui profitent encore plus à le Chine, alors que cette dernière est la source de cette gabegie), numérique, cyber sécurité (parce que le nombre d'attaques gonfle rapidement, et je suppose que le banditisme s'adapte aussi à la crise par le télétravail), jeux, musiques et films en lignes, et la fréquentation de réseaux, j'espère aussi les livres (en ligne mais surtout en librairies), certainement les appareils pour pratiquer du sport à la maison, etc. Beaucoup de secteurs qui profitent de cette crise.
Mais la nullité de l'EU s'étale au grand jour, puisque c'est la Chine par ses exportations, et les États-Unis par leurs GAFAM, qui vont profiter des faiblesses de l'EU, qui ne capte pas plus vite qu'une gerboise, qui a pourtant des méga oreilles et une grande queue pour réorienter sa course rapidement, mais rien dans la caboche.
L'un des secteur qui a globalement bien fonctionné c'est évidement l'agroalimentaire, hors restaurateurs et petits commerces.
Boissons, élevage, agriculture, transformateurs, logistiques, marchés, hypermarchés, secteur qui doit bien peser autant que le tourisme, surtout si on y joint les produits de la mer, et puis le bois (un peu de triche pour le moral).
D'ailleurs sauf erreur, il me semble bien que les galettes des rois n'ont jamais été présentes aussi longtemps dans les boulangeries, enfin dans celles que je fréquente.
Tout n'est pas noir.