France : l'activité du secteur manufacturier s'améliore (un peu) en juillet

La contraction de l'activité du secteur manufacturier français a ralenti en juillet, même si les nouvelles commandes continuent de se replier, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet Markit.
Le secteur manufacturier continue d'être affecté par la baisse des commandes.

L'indice PMI de l'industrie manufacturière, qui mesure la performance globale du secteur, a atteint son plus haut niveau depuis quatre mois en juillet pour s'établir à 48,6 points contre 48,3 points en juin.

Inférieur à 50 points, l'indice continue toutefois "d'indiquer une détérioration de l'économie manufacturière, mais ne signale qu'une contraction modérée au cours du mois", a souligné le cabinet Markit.

Pour rappel, l'activité est considérée comme étant en expansion quand elle est au-dessus de la barre des 50 points, et en contraction lorsqu'elle se trouve en dessous.

"Environnement défavorable"

Selon Markit, cette faible performance s'explique principalement par la poursuite de la baisse des nouvelles commandes, "tendance que les entreprises interrogées attribuent à un environnement toujours défavorable à la demande".

En revanche, les nouvelles commandes à l'export sont reparties à la hausse en juillet, pour la première fois depuis 7 mois, mais cette croissance reste "marginale".

Le volume du travail en cours a toutefois augmenté pour la première fois depuis quatre mois, mais le taux de croissance reste modéré.

Selon Markit, la diminution de la charge de travail a conduit les entreprises "à réduire leurs effectifs en juillet", entraînant un recul de l'emploi manufacturier pour le cinquième mois consécutif.

"La fragilité de la conjoncture incite de nouveau les entreprises à réduire leurs coûts, ce dont témoigne la baisse des effectifs, de l'activité achats et des stocks d'intrants enregistrée au cours du mois", a souligné Jack Kennedy, économiste chez Markit, cité dans un communiqué.

Commentaire 1
à écrit le 01/08/2016 à 12:39
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Pas de pouvoir d'achat, pas d'achats. On ne sait plus comment leur parler aux décideurs politiques et économiques...

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