« L'Union européenne a contribué à détruire une partie du tissu industriel français » (Arnaud Montebourg)

Ardent défenseur du Made in France, ancien ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg affirme haut et fort son militantisme pour la souveraineté et n’hésite pas à mettre au banc des accusés une « élite dirigeante atteinte de bruxellose ». Explications. (Cet article est issu de T La Revue n°16 - Réindustrialiser et décarboner la France)
(Crédits : Denis Allard/Leextra pour La Tribune)

À quel moment s'est opérée votre prise de conscience de l'abandon industriel de la France ?

ARNAUD MONTEBOURG- 2006 et 2007 ont été deux années terribles avec la prise de contrôle d'Arcelor par Mittal d'abord et de Pechiney ensuite. L'acier et l'aluminium ! Le gouvernement de l'époque dans lequel Monsieur Thierry Breton était ministre de l'Économie a laissé faire. J'étais alors président du conseil général de Saône-et-Loire. Dans mon bureau, il y avait une carte du département sur laquelle je voyais une constellation de points noirs. La matérialisation de l'effondrement du tissu industriel français. La désindustrialisation, nous l'avons vécue concrètement dans la vie des gens. Chaque semaine, j'allais sur les piquets de grève, et constatais l'impuissance des préfets et l'absence du gouvernement. Cela m'a profondément marqué. Quelques années plus tard, au gouvernement, je me suis fait la promesse de tout faire pour ne pas revivre cela. En 2012-2013, les politiques européennes d'ajustements budgétaires ont porté un nouveau coup. Cela a commencé avec Florange, puis avec Alstom pour conduire à l'éclatement du projet politique de redressement productif que je portais. Il aurait fallu résister. Ce que n'a pas fait François Hollande, j'ai alors quitté le gouvernement en 2014. Le ministère du redressement productif était le premier ministère souverainiste dans une mondialisation débridée. Il imaginait une nouvelle méthode et de nouveaux outils pour recréer une industrie forte.

Quels étaient ces outils ?

A.M. Le commissaire au redressement productif, la création de la BPI, les 34 plans industriels, la mise sous pression de l'UGAP et de la commande publique, la nationalisation comme outil de protection de nos intérêts nationaux ainsi que le décret Montebourg sur les investissements étrangers. Nous suivions les dossiers, nous avons sauvé 200 000 emplois. Notre idée était de dire que tout le monde devait participer aux sauvetages : banquiers, actionnaires dirigeants et salariés. C'est le principe de l'hôpital appliqué à l'entreprise. Les libéraux disent « toute entreprise qui tombe doit naturellement mourir », les volontaristes, au contraire, affirment que « toute entreprise qui tombe doit être soignée pour repartir ». C'est la stratégie de la « soignade », chère aux Allemands qui ont ainsi conservé et financé le maintien de leur tissu industriel quand il mourait de la chute des commandes.

Lutter contre les fermetures, bien sûr. Quels sont ensuite les moyens pour reconstruire le tissu industriel ?

A.M. La planification industrielle avec les 34 plans que nous avions présentés devait être l'un des leviers pour redonner de la force à l'industrie française. La batterie au lithium, dont nous implantons les sites de fabrication sous brevet étranger aujourd'hui, figurait dans les 34 plans qui devaient nous permettre de faire la batterie lithium française. Ces plans ont été abandonnés par mon successeur au ministère qui trouvait l'industrie « has been », avant de devenir Président de la République. Le véhicule à deux litres sur lequel travaillaient Renault et PSA, abandonné. Le Cloud souverain, abandonné. Tout a été abandonné. Sauf les bâtiments de hauteur en bois et les dirigeables. Nous avons perdu beaucoup trop de temps. Ces plans d'inspiration gaulliste, pilotés par les entreprises en lieu et place de l'administration, nous auraient permis d'être en bien meilleure situation aujourd'hui.

Diriez-vous que les freins à la réindustrialisation du pays sont structurels ou idéologiques ?

A.M. Les freins sont purement culturels et idéologiques. Nous sommes dirigés par des libéraux qui considèrent que le marché c'est mieux que l'intervention. Grave erreur. À cela vient s'ajouter le fait qu'ils sont atteints de « bruxellose aiguë. » La « bruxellose », c'est une maladie mentale grave qui consiste à penser que l'Union européenne est une bonne chose, y compris lorsqu'elle s'exerce contre l'intérêt national. Or, l'Union européenne a contribué à détruire une partie du tissu industriel français. Cela par le refus des politiques industrielles, la réglementation des aides d'État, le contrôle tatillon permanent. Ils nous ont conduits dans l'impasse. L'UE est constituée de Talibans de la pensée libérale, c'est-à-dire de dangereux extrémistes. Lorsque j'avais dit cela au gouvernement, mon homologue à l'Économie, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel avait dit : « Tu as raison mais je ne peux pas le dire. » Cela a contribué à détruire notre pays dont les dirigeants passent leur temps à se demander ce que va penser la Commission. Nos élites dirigeantes doivent se soigner de la « bruxellose ». Condition sine qua non pour le retour d'une politique industrielle.

Pourtant, dans certains secteurs, le contrôle des aides d'État a été suspendu ?

A.M. C'est vrai. D'ailleurs, depuis deux ans que l'Europe s'est mise entre parenthèses, l'air est soudain plus léger, et nous pouvons enfin travailler. Elle n'est pas survenue grâce aux dirigeants français ni à ceux de la Commission, mais tout simplement parce que depuis le Covid, c'est une évidence que toutes ces règles européennes maastrichiennes sont devenues obsolètes et inapplicables.

Quelle est l'ampleur de la tâche pour la France ?

A.M. Elle est colossale. La France accuse un déficit commercial de 156 milliards. Nous sommes le seul pays membre de l'Union européenne qui a aggravé son commerce extérieur. Même la Roumanie, la Grèce et l'Espagne se sont améliorées. L'Italie, que l'on a un peu trop tendance à toiser, affiche un excédent de 40 milliards, et je ne parle pas de l'Allemagne qui en affiche 176 milliards ! Sur les 9.000 produits que nous consommons, 6.500 sont de l'importation. Un état de délabrement total qui place la France au niveau d'un pays en voie de développement. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le haut-commissariat au Plan qui l'écrit. Mise à part l'Île-de-France, toutes les régions de France ont un PIB moyen inférieur à la moyenne de l'Union européenne. C'est ce que vient de démontrer Eurostat. La France est en voie d'appauvrissement. Nous sommes en situation d'urgence économique absolue. Nous sommes détenus par nos créanciers. Comme la France ne parvient plus à vendre des produits, donc elle se vend.

Il est impérieux de relocaliser entre 50 et 70 milliards de chiffre d'affaires sur le sol national. L'État ne peut pas le faire seul, il convient d'engager une mobilisation nationale. La France doit se remettre à produire, y compris des produits de commodité que nous avons pris l'habitude d'importer. Arrêtons d'acheter à la Chine et à l'intérieur de l'Union européenne. La France signe un chèque de 40 milliards à la Chine chaque année. Contrepartie ? Zéro. Il est temps d'adopter à nouveau une stratégie à la Colbert. Cela veut dire qu'il convient de créer 15 000 entreprises nouvelles, entre 500 et 1 000 usines, 500 000 emplois industriels et 500 000 autres emplois de services indirects attachés. Un million d'emplois, en somme, qui sont comme par hasard le million d'emplois qui manquent pour payer les retraites. L'affaissement de l'industrie a des conséquences concrètes sur le niveau de vie.

Comment créer le mouvement de cette mobilisation nationale ?

A.M. Les PME de notre pays regorgent d'idées et de projets. Elles ne sont pas financées par les banques qui, de facto, ne financent pas suffisamment l'économie réelle. Nous attendons toujours la réforme du secteur bancaire. Par ailleurs, il convient de favoriser l'injection de l'épargne des Français. Nous possédons des fonds de pension que nous n'utilisons pas ! 2000 milliards placés dans les assurances-vie ne bénéficient pas à l'économie. La renaissance industrielle et agricole du pays est indispensable. C'est un projet national d'ampleur, c'est-à-dire que la France doit devenir un pays d'entrepreneurs, que les entreprises existantes doivent se remettre à créer de l'activité sur le territoire national et que le système financier devra financer tout cela. Trois piliers : État, banques, épargne. Il reste à trouver les gens pour travailler dans ces entreprises. Ramener les gens vers le salaire et l'amour du travail auquel nous devons redonner du sens. Un projet national auquel tout le monde devrait participer. C'est aussi comme cela que nous aurons une chance de réaliser la transition écologique. Le projet collectif n'est pas de faire de la décroissance et de supprimer l'industrie, mais au contraire de la doubler, notamment avec les nouvelles industries décarbonnées. La décroissance est un projet absurde et dangereux pour la société et la démocratie. Au contraire, certains secteurs qui œuvrent pour la transition doivent croître très vite, quand ceux qui sont issus de l'industrie fossile vont peser de moins en moins dans la croissance. La moyenne des deux devra être toujours positive !

Comment financer les projets des PME, et cet intrapreneuriat ?

A.M. On a mis 120 milliards de prêt bancaire dans le PGE. Pourquoi ne pas imaginer un système dans lequel l'État dirait qu'il fait cadeau du remboursement de ce prêt, en contrepartie les entreprises financeraient leurs projets, aidées par les banques qui boucleraient les tours de table. Convertir les PGE en fonds propres, cela ressemble à ce que les États-Unis ont fait pendant le Covid en accordant des prêts de 30 ans, c'est-à-dire des quasi fonds propres.

Pourquoi l'usine est-elle toujours dévalorisée ?

A.M. Parce que personne ne s'y intéresse. Mais les circonstances vont la faire revenir à juste souhait sur le devant de la scène ! Quand j'ai enfilé la marinière pour défendre le « Made in France », il s'agissait de mener une bataille culturelle. Celle-ci est désormais gagnée. L'usine, ce n'est pas L'Assommoir ou Germinal d'Émile Zola ! Le tourisme industriel existe et les industries ont été complètement robotisées, numérisées et transformées.

Que penser des annonces récentes du Président de la République avec Choose France ?

A.M. C'est très bien. Mais nous avons perdu dix ans ! La prise de conscience est fâcheusement tardive. La politique industrielle doit être transpartisane et ne pas changer. Elle doit se dérouler sur dix, quinze ans, quelles que soient les alternances !

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T16

Commentaires 37
à écrit le 02/10/2023 à 16:18
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Quand nos politiciens manquent de courage politique pour réformer le système inefficient de gestion étatique , ils trouvent toujours le bon bouc émissaire : l'Europe. et pourtant tous les autres qui s'en sortent sont bien dans cette même Europe, en t...

à écrit le 02/10/2023 à 13:40
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Quand l'Allemagne va mal leurope va mal quand l'Allemagne va bien leurope va toujours mal mais au profit de l'Allemagne qui fait ses profits en CHINE et en CCCP.

le 07/10/2023 à 1:10
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Oué on connait ce discours nationaliste, c'est assez, vous êtes le maillon faible qui va lacher.

à écrit le 02/10/2023 à 11:36
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Ffaire croire que ce serait l'ue, alors que cela fait 20 ans que les incompétents et affairistes des concepts entreprise sans usine est juste la réalité de l'incompétence des élites du pays ! Faire croire que c'est l'ue, alors que par exemple van de...

à écrit le 02/10/2023 à 11:28
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Tellement facile de décrier AM, plutôt que d'écouter et analyser ce qu'il dit. Il convient de se souvenir qu'il est un des seuls à avoir voulu contrer les syndics de faillites des CCI. Sur l'affaire de la vente d'alstom, on lui a tordu le bras et ce...

à écrit le 02/10/2023 à 11:02
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L'ouverture des frontières avec la création de l'UE a provoqué le déclin de l'industrie en raison de la concurrence des pays à bas coups et l'arrivée d'une émigration massive en raison d'une idéologie mortifère et d'un système juridique qui remplace ...

à écrit le 02/10/2023 à 7:03
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Le terme délocalisation est apparut avec Maastricht en 92, quand l'UE et ses traités maudits ont commencé à exporter nos industries vers l'Est et l'Asie. Avant cela, il fallait l'accord du gouvernement pour exporter une industrie. Montebourg n'est pa...

à écrit le 30/09/2023 à 20:12
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C’est notre pays qui s’est saborde tout seul avec la complicité de politiques incompétents. L’Italie et l’Allemagne ont une industrie puissante et sont pourtant dans l’Union. On ne pourra jamais remonté la pente. On est sorti de l’histoire comme en ...

le 01/10/2023 à 14:02
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celui qui a commencer est vge et son aversion avec m boussac puis se fut sa vengeance contre les ouvrier en represailles a 68 supprimer des emplois pour reduire les remuneration creer du chomage pour detruire les revendications toujours actuel pou...

à écrit le 30/09/2023 à 13:14
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L'Italie et l'Allemagne réalisent des excedents commerciaux, surtout dans l'industrie, tout en étant dans l'UE. C'est la France qui a détruit son industrie, pas l'Europe.

le 01/10/2023 à 12:09
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Et pour cause, pour le libéral français moyen, le libéralisme, c'est la rente financière ou bien immobilière et tout ce qui est lié à la production est par essence suspect au mieux de poujadisme, au pire de socialisme...

le 01/10/2023 à 12:59
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@o Ce n'est pas le libéral français, malheureusement un spéciment presque inexistant, qui est un rentier. C'est le français moyen, incapable de risquer et d'entreprendre, qui cherche soit la rente de l'héritage, soit la rente sociale. Il suffit de r...

le 03/10/2023 à 0:04
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L'industrie Française n'était en fait viable qu'en marché protégé et avec un Franc qu'on dévaluait régulièrement, ce qui déplaisait fortement au rentier alors que l'entrée dans l'UE, là, quel pied, des produits importés moins cher, la possibilité de ...

à écrit le 30/09/2023 à 12:39
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Une France sans usines c'est d'abord une tendance promue et défendue par de nombreux décideurs politiques et économiques en France, dans les années 80 et 90. Pour le reste, la France est rarement minorisée sur ces sujets dans décisions de l'UE. Et...

à écrit le 30/09/2023 à 12:14
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Le vrai sujet est que l Europe est vieillissante à la diff de l’Asie et des usa .. ce qui veut dire que les disques durs des décideurs comme de la population Européenne sont dépassés. Quand je lis les commentaires sur ceci ou cela je me marre Ex ...

à écrit le 30/09/2023 à 12:14
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Le vrai sujet est que l Europe est vieillissante à la diff de l’Asie et des usa .. ce qui veut dire que les disques durs des décideurs comme de la population Européenne sont dépassés. Quand je lis les commentaires sur ceci ou cela je me marre Ex ...

le 30/09/2023 à 12:20
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Le Japon, la Corée du Sud ou la Chine ont des problèmes de vieillissement autrement plus sévères que l’Europe. Ce n’est donc pas la cause du problème.

le 01/10/2023 à 12:14
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En effet, les bons élèves à l'export ont utilisé leur démographie comme variable d'ajustement à partir des années 70 alors que les pays ayant continué à faire des enfants ont adopté un modèle de croissance reposant sur les services et la consommation...

à écrit le 30/09/2023 à 10:38
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L'image illustrant l'article est extraordinaire ! Un chapeau de cow boy... celui de mitterand ? Et Montebourg devant un... mirroir !

à écrit le 30/09/2023 à 10:35
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Depuis qu’il n’est plus un homme politique, Montebourg a pris un tour intéressant. Ce n’est plus l’homme insignifiant, batteur de foire, limite bête qu’il a été. Il a étudié son dossier industriel, compris d’où viennent les blocages. Les mots qu’il ...

à écrit le 30/09/2023 à 10:16
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En 2001, à Londres, Serge Tchuruk déclarait: nous souhaitons être une entreprise sans usines. La désindustrialisation était donc dans l'air du temps; la merveilleuse gestion de la Droite et de la Gauche associés au Centre plus ou moins divisé a about...

le 30/09/2023 à 11:47
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Je sais bien qu'aujourd'hui tout le monde a fait l'X (même Elon Musk!) mais ce n'est pas le cas de Strauss-Kahn. Je crois que ce n'était pas du tout sa tasse de thé. Le mal est d'ailleurs plus profond et plus lointain ; on peut même remonter jusqu'à ...

le 30/09/2023 à 19:03
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Les 35h n'étaient pas motivées par la croissance de 2000, mais par la croissance en berne du milieu des années 90 et un chômage tournant alors autour de 12%... Et puis la droite criant à la "paresse" après la dissolution se garde en général bien de d...

le 02/10/2023 à 10:43
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@X: Merci pour la rectification (résultat d'une lecture non vérifiée); il est plus logique, en effet, de rapprocher Strauss-Kahn de Griveaux. mes excuses à l'X. @o: La croissance du PIB en France depuis 1994 a atteint, si je sais lire, des niveaux d...

à écrit le 30/09/2023 à 10:15
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En 2001, à Londres, Serge Tchuruk déclarait: nous souhaitons être une entreprise sans usines. La désindustrialisation était donc dans l'air du temps; la merveilleuse gestion de la Droite et de la Gauche associés au Centre plus ou moins divisé a about...

à écrit le 30/09/2023 à 9:11
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Les grands groupes français ont toujours été exposés aux influences anglo-saxonnes, via leurs sièges parisiens, leurs banques, leurs consultants et leurs actionnaires, tous mondialistes, tous favorables aux délocalisations et au “fabless”.

à écrit le 30/09/2023 à 9:01
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L'UE n'est pas responsable de tout et parler de l'UE en l'espèce c'est occulter certains choix politiques depuis disons une bonne vingtaine d'année. Nos élites sont aussi responsables de cette débâcle, un exemple parmi tant d'autre: Alstom Énergie et...

le 30/09/2023 à 10:33
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"un jour il faudra bien se poser la question de la formation et de l'emploi de notre élite alors que le cœur de notre civilisation est technique et scientifique." C'est précisément dans ces matières que le bateau a coulé... et coule encore... Le...

le 01/10/2023 à 8:56
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La Question - un triste et hélas constat.. Des jeunes enfants au bout du monde: français le matin, anglais l'AM et petite initiation au chinois, quand il vont revenir en Bretagne ce sera BMU (lire breton moderne unifie) matin midi et soir..

à écrit le 30/09/2023 à 8:48
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wow, il ne manque pas de toupet celui la!!! il a la memoire tres courte, car hypertolerant! lui et ses ami.es cosse duflot et royal ont tout envoye au tas, a commencer par EDF, ils ont mis le peu d'industrie pharma dehors en promettant de leur briser...

le 30/09/2023 à 12:14
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@churchill...En vente sur A......n, le nouveau decodeur "churchill". Comme l'ancien il ne varie pas sur les "bienveillants de la gauche". Avis aux amateurs! Pour ceux qui aiment, c'est une poignée de Roubles ou de Rembini devalues.( Ça ne vaut pas pl...

à écrit le 30/09/2023 à 8:42
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Bref ! C'est un constat que nous pourrions lui reprocher, malheureusement, ayant été aux manettes, mais il n'est pas trop tard pour une rédemption en poussant à la "révolte" ! ;-)

à écrit le 30/09/2023 à 8:39
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Bonjour , s'est la mondialisation et le capitalisme qui ons favoriser la desindustrialisation de notre pays... L'union européenne ne nous a pas protéger et nos politiques etait complices de cette état de faits.. Honte ses gens, de droite et de gau...

à écrit le 30/09/2023 à 8:24
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On vous a pourtant pas entendu lors du vote en force du traité de Lisbonne ! lol !

le 01/10/2023 à 9:24
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L'Assemblée nationale a autorisé jeudi la France à ratifier le traité européen de Lisbonne, avant-dernière étape avant l'adoption définitive du texte. Les députés ont adopté le projet de loi lors d'un vote solennel par 336 voix contre 52. L'UMP a vot...

à écrit le 30/09/2023 à 8:10
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L'union européenne est un instrument pour éradiquer la civilisation rebelle des droits de l'homme. Nous assistons au génocide culturel, industriel, économique et social des nations européennes. Cette destruction vise une reconstruction selon un modèl...

le 30/09/2023 à 9:46
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@Pator. Non, cette europe est en train de partir en quenouille. La monnaie perd chaque jour de sa valeur sur le marche des changes. Son industrie est pentelante, sa production has been et non competitive car obsolete en de nombreux domaines. L'effo...

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