
Dans un contexte de persistance de l'épidémie, l'indicateur qui reflète la confiance des ménages dans la situation économique perd un point en février, à 91 points, contre 92 en janvier et 95 en décembre, restant ainsi en dessous de sa moyenne de longue période qui est de 100.
Les Français veulent continuer d'épargner
Le solde d'opinion des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner, signe d'une inquiétude dans l'avenir, "reste à son plus haut niveau historique", tandis que les soldes d'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne actuelle et future atteignent aussi un niveau record, souligne l'Insee.
Les restrictions d'activités depuis le début de l'épidémie (loisirs, restauration, etc.) et les mesures de soutien au pouvoir d'achat, notamment le chômage partiel, ont en effet conduit les ménages à épargner massivement. L'épargne financière des ménages a ainsi atteint un niveau sans équivalent dans l'histoire récente. Sur l'ensemble de 2020, le surplus d'épargne atteindrait entre 100 et 120 milliards d'euros, par rapport au niveau qu'on aurait pu prévoir sans la crise sanitaire.
En parallèle, en février, la part des ménages estimant qu'il est opportun de faire des achats importants reste stable, sous sa moyenne de longue période. Le solde d'opinion des ménages sur leur situation financière future reste aussi stable, également sous sa moyenne de longue période.
En revanche, la part des ménages qui estiment que le niveau de vie va s'améliorer en France durant les douze prochains mois a de nouveau reculé. Et les craintes concernant l'augmentation du chômage ont continué d'augmenter en février.
D'ou certaines initiatives comme Izi d'EDF ou wipoz, ou des franchises comme decoplus qui ont leur propres réseau de prestataire de pose. j'en oublie probablement.
Sans compter les subventions et aides pour certains ménages plus justes d'un point de vue financier.
C'est de l'emploi non délocalisable, c'est de l'investissement dans l'avenir (entretien du patrimoine, moins de dépenses d'energie, ...), c'est juste que l'on a utilisé les formations manuelles comme des voies de garage durant 40 ans, alors, la moitié des professionnels sont des bras cassés. Ceux qui sont bons travaillent en B2B et, en plus, ne sont même pas vraiment valorisés/reconnus par la société pour leur savoir faire.
Et les formations pour la reconversion des chômeurs durant cette période : quasiment aucune dans le domaine...
Triste bilan
Le CAE a scruté à la loupe les comptes bancaires de 300.000 ménages (strictement anonymisés) clients du Crédit Mutuel ainsi que les données du groupement des cartes bancaires CB. Selon cette étude, le surcroît d'épargne des Français entre mars et fin août était de 50 milliards d'euros. Les épargnants ont fait de la trésorerie disponible et de la liquidité de leurs actifs leur priorité absolue. "Le surcroît d’épargne s’est matérialisé surtout par une augmentation des soldes des comptes courants et des comptes d’épargne et par une diminution de la dette, très peu par une augmentation des comptes titres, tandis que l’assurance‐vie est en net recul", soulignent ainsi les auteurs du rapport du Conseil d'analyse économique.Sans surprise, ce sont avant tout les plus riches qui ont le plus épargné. Ainsi, "le surcroît d’épargne des deux déciles les plus aisés s’élève en effet à 32 milliards d’euros" sur les 50 milliards d'épargne forcée. "Près de 70% du surcroît de l’épargne ont donc été faits par 20% des ménages", résume le CAE. En effet, les familles les plus aisées sont celles qui consomment le plus des services qui peuvent être reportés (en particulier les voyages, les achats culturels, les sorties au restaurant ou les loisirs).Toutefois, pour les ménages les plus modestes, c'est la mécanique inverse qui s'est mise en place. Ils ont moins épargné qu'habituellement. "Alors que l’épargne est très au‐dessus de la normale pour les plus aisés en fin de période, elle est en dessous pour les plus modestes", remarquent les économistes du CAE. "Cela se traduit aussi par une baisse de l’endettement des plus aisés (probablement expliqué par un moindre recours au crédit) contre une augmentation pour les plus modestes". Autrement dit, les ménages les plus pauvres ont été contraints de s'endetter pour passer la crise et ont vu leur patrimoine financier net de dettes diminuer.Comment l'expliquer? "Les ménages modestes ont moins baissé leur consommation, puisque celle‐ci se concentre plus sur les biens essentiels. Ils ont néanmoins connu un rebond ensuite", explique le CAE. Alors que les ménages les plus riches, eux, n'ont toujours pas retrouvé leur niveau de consommation d'avant crise.
il y a interdiction d'aller au restau ou de voyager, interdiction d'aller en magasin acheter un pull qui pollue, c'est interdit par la convention ecolo citoyenne, interdiction d'acheter un jouet au gosse ca vient de chine, c'est pas ecoloresponsable citoyen, interdiction d'acheter un telephone, ca pollue ca tue des ours, donc ca rechauffe la planete et ca utilise des terres rares
a cote de ca un irresponsable dit ' on jette l'argent par la fenetre quoi qu'il en coute, et ca va se rembourser par la croissance' ( des impots futurs)
alors oui, le resultat est effectivement tres surprenant, personne ne s'en doutait!
Une seule solution : que la population participe directement par référendum aux décisions (id Suisse), et on ne sera pas soumis aux girouettes électoralistes. On a le même phénomène dans les affaires, la confiance (respect des règles, paiement dans les délais, soutien de la Justice) abaissent de plusieurs pourcentages (étude faite en Norvége) les dépenses des entreprises pour défendre leur droit vis à vis de mauvais clients ou fournisseurs.
C' est la force des économies "respectueuses" par rapport aux économies "attrape-tout".
vous avez un lien web pour s'informer (ou le nom de l'institut & de l'article/étude) ? On est un peu sur notre faim. Ça permettrait de changer de banque et réaliser l'analyse de cet institut par ricochet (auto-prédictif).
J'imagine qu'ils ont également remarqué que certaines banques allemandes sont fragiles également. Sauf s'ils n'ont pris en compte que les françaises (parti pris).