
La Capitale, et plus largement, la région francilienne, sont-elles prêtes à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024 ? « Nous n'avons pas le droit à l'échec », a martelé la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, en ouverture du Sommet du Grand Paris, organisé par La Tribune, ce jeudi 14 septembre.
En juin 2022, l'Office du tourisme de la capitale avait évalué la fréquentation de l'événement à 15,1 millions de visiteurs. Métro, bus, navettes... L'enjeu est de taille afin d'acheminer les touristes sur les lieux de compétition.
« Nous faisons tout pour anticiper les flux », a-t-elle garanti, reconnaissant qu'« il y aura forcément des petits dysfonctionnements. Le sans-faute en matière de transports n'existe pas. J'ai déjà payé pour voir. »
Pas de gratuité des transports pour les détenteurs de billets
Au total, 200 millions d'euros d'offre de transports supplémentaires sont mis sur la table, a indiqué la présidente d'Île-de-France Mobilités. Cette dernière a balayé d'un revers de main l'idée d'instaurer une gratuité des transports en commun durant les Jeux olympiques.
« Il n'y aura pas de gratuité pour les détenteurs de billets des Jeux olympiques de Paris, a-t-elle martelé. Au contraire, moi j'ai pris l'engagement auprès des Franciliens que le coût des JO en matière de transports serait financé par les spectateurs des JO. Il y aura une tarification spéciale des billets pendant les Jeux olympiques avec un surcoût absorbé par les spectateurs. Je ne ferai pas payer aux détenteurs de Navigo le coût des Jeux olympiques ».
La tarification spécifique pour les visiteurs lors des Jeux olympiques et paralympiques devrait figurer au menu du conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités au mois de décembre.