Brésil : investi président, Bolsonaro veut "créer un cercle vertueux pour l'économie"

Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, de l'extrême droite, a appelé ce 1er janvier 2018 lors de son discours d'investiture à un "pacte national" pour "libérer définitivement" le Brésil "du joug de la corruption, de la criminalité, de l'irresponsabilité économique et du carcan idéologique".
(Crédits : Sergio Moraes)

Investi ce 1er janvier 2018, Jair Bolsonaro, 63 ans, a préconisé "un vrai pacte national entre la société et les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire" lors de ce bref discours devant le Congrès, à Brasilia, où il est devenu officiellement le 38e président de la première puissance d'Amérique Latine.

"J'appelle chacun des membres du Congrès à une mission de restauration et de redressement de notre patrie" a affirmé Jair Bolsonaro. "Nous avons une opportunité unique de reconstruire notre pays et de regagner la confiance de nos compatriotes".

"Stimuler la concurrence, la productivité et l'efficacité, sans orientation idéologique"

Le président d'extrême droite a également réitéré la nécessité de "créer un cercle vertueux pour l'économie, donnant la confiance nécessaire pour ouvrir nos marchés au commerce international, en stimulant la concurrence, la productivité et l'efficacité, sans orientation idéologique".

Par ailleurs, Jair Bolsonaro s'est une nouvelle fois montré résolument conservateur sur les questions de société, promettant de "respecter les religions et les traditions judéo-chrétiennes", tout en "luttant contre l'idéologie de genre". Il a également réitéré son intention de libéraliser le port d'armes, affirmant que "les gens bien méritent d'avoir les moyens de se défendre", et proclamant le "droit à la légitime défense".

(avec AFP)

Commentaires 6
à écrit le 02/01/2019 à 15:09
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Pour ce qui est d'en finir avec la corruption et la violence, la solution est le changement des fonctionnaires et des juges. Pour la sécurité, ça parrait plus difficiles dans un pays ou la drogue se vend dans la rue. Quant au port d'armes, c'est une ...

à écrit le 02/01/2019 à 9:59
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Après Lula le corrompu national, après Temer le corrompu international voilà un gars d'extrême droite. Cela commence à ressembler à un scénario particulièrement rodé non ?

à écrit le 02/01/2019 à 3:18
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Incapable de faire un discours de memoire ! Le niveau est bas, tres bas. Compassion au peuple du Bresil qui a elu ce personnage : Ca va dechanter rapidement.

le 02/01/2019 à 9:14
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Les gens s'en fichent des discours de mémoire pseudo humanistes. Des trucs de gauche qui ne mènent à rien. Nous verrons ce qu'il fera. Ce ne pourra pas être pire que Lula, qui a ruiné le pays à son profit

à écrit le 01/01/2019 à 23:15
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C'est toujours une source de franche rigolade quand un corrompu (certes il n'est pas tout seul) appelle à faire le ménage et à la vertu du pays. Ceci dit, pas de quoi donner des leçons de moralité de ce côté ci de l'océan....

à écrit le 01/01/2019 à 22:05
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"a appelé ce 1er janvier 2018 lors de son discours d'investiture" raté, 2019 ! Ça fait toujours ça au début... :-) Il faut bien 11 mois pour s'habituer.

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