
Le gisement de gaz et de condensat trouvé sur le prospect dit Carmen recèlerait entre 120 et 230 millions de barils équivalent-pétrole (Mbep), a indiqué DNO dans un communiqué. Si le point médian de cette fourchette (175 Mbep) devait être atteint, cela en ferait la plus grosse découverte sur le plateau continental norvégien depuis 2013, a-t-il précisé. « La Norvège est un cadeau perpétuel », a commenté le PDG du groupe, Bijan Mossavar-Rahmani.
Carmen reste d'une taille limitée par rapport à d'autres gisements norvégiens comme les mastodontes Statfjord, Ekofisk, Johan Sverdrup ou encore Troll dont les réserves dépassent pour certains d'entre eux 3 milliards de barils équivalent-pétrole. Sa proximité avec d'autres gisements déjà découverts ou mis en exploitation devrait toutefois faciliter son développement.
Outre DNO qui détient une part de 30%, les partenaires du projet sont les norvégiens Wellesley Petroleum (50%), Equinor et Aker BP (10% chacun).
Projets gaziers
Malgré l'urgence climatique, la Norvège, devenue l'an dernier le plus gros fournisseur de gaz de l'Europe dans le sillage de la guerre en Ukraine, peine à rompre sa dépendance aux hydrocarbures qui ont fait sa fortune. Envolée des prix et hausse de la production ont contribué à remplir les caisses de l'État norvégien en 2022.
Le mois dernier, Oslo a, au grand dam des défenseurs de l'environnement, donné son aval à 19 projets pétroliers et gaziers (mise en exploitation ou extension de gisements, investissements visant à augmenter le taux de récupération des hydrocarbures...) d'une valeur totale supérieure à 17 milliards d'euros. La mer du Nord ayant été déjà largement exploitée, les découvertes importantes y sont devenues plus rares ces dernières années.
(Avec AFP)
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