Dassault Aviation revoit à la baisse ses prévisions 2009 de livraison d'avions d'affaires

Le groupe Dassault Aviation a revu à la baisse son objectif de livraisons d'avions d'affaires Falcon pour 2009. Selon le groupe la conjoncture rend "approximative " les prévisions.

A trois jours du salon du Bourget, le PDG de Dassault Aviation revoit à la baisse ses estimations de livraisons d?avions Falcon. Charles Edelstenne précise, ce vendredi 12 juin : "nous prévoyons environ 80 livraisons pour 2009 mais la conjoncture rend les prévisions très approximatives", alors que Dassault Aviation souhaitait auparavant livrer 90 Falcon, contre 72 l'an passé.

Charles Edelstenne a ajouté que "la situation et les hypothèses actuelles ne laissent pas espérer d'améliorations sensibles avant la fin de l'année". Il a cependant relevé quelques facteurs positifs comme "un début de stabilisation du marché des avions d'occasion" et "depuis quelques semaines, des contacts un peu plus positifs avec certains clients ou prospects".

Face à la crise qui frappe l'aviation d'affaires, le groupe a été contraint de revoir à la baisse ses cadences de production de Falcon. Il avait du annoncer en mai dernier le licenciement de quelques centaines de personnes aux Etats-Unis et la mise en place de chômage partiel en France. Le PDG de Dassault a précisé qu'il n'envisage pas "pour le moment" de projet de licenciement.

Au chapitre de l'avisation militaire, les perspectives d?exportation de Rafale sont encourageantes, selon Charles Edelstenne. Les Emirats Arabes Unis ont manifesté leur intérêt pour cet avion. Ils souhaiteraient cependant un radar et un moteur plus puissant. Mais Charles Edelstenne dit se garder "de crier victoire avant l'heure".

Dassault n'a "pas de projet" d'augmenter sa participation dans Thales, dont il détient aujourd'hui près 26% après avoir racheté une part de 20,8% à Alcatel-Lucent, a-t-il enfin conclu.
 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dassault n'a pas su s'internationaliser dans les années 80 pour garder une indépendance surannée. L'entreprise n'a pas souhaité s'adosser à EADS grâce à l'influence de la famille avec les allées du pouvoir. Le constat est amer,il est celui d'un avion...

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