Les eaux de Saint Amand économisent sur tous les fronts

Depuis dix ans, le minéralier s'engage pour l'environnement avec notamment ses bouteilles plus légères mais tout aussi résistantes.

En 2002, l'usine d'embouteillage des eaux minérales de Saint-Amand, dans le Nord, utilisait 15.000 tonnes de matières plastiques. Neuf ans plus tard, grâce à une optimisation de ses emballages, sa consommation annuelle dépasse à peine les 14.000 tonnes. Sur ses lignes de soufflage, le site de production perd moins de préformes (les ébauches qui sont ensuite chauffées puis soufflées dans des moules pour former les bouteilles définitives). Et il économise ainsi chaque année 16.5 tonnes de PET, le matériau plastique utilisé pour les bouteilles. Ses cinq lignes d'embouteillage consomment 6 % d'électricité en moins, avec, à la clef, un gain de 500.000 kWh pour une production annuelle de 140 millions de bouteilles. Côté logistique, le minéralier a également réussi à réduire d'un quart ses besoins en véhicules, ce qui évite l'émission de quelque 8,5 tonnes de CO2 par an.

Et tout récemment, toujours à Saint-Amand sur son site d'origine implanté à la source du Clos de l'Abbaye, il vient de décider d'incorporer jusqu'à 50 % de PET recyclé dans ses bouteilles de 1,5 litre. « Et nous allons prochainement diminuer le poids des bouteilles produites dans notre deuxième usine de Saint-Amand et à Chorges, dans les Alpes. Nous avons investi 2 millions d'euros sur ce projet », confie François-Pierre Martin, président du directoire des eaux de Saint-Amand.

Cette diminution de poids d'environ deux grammes passe par l'utilisation d'un bouchon plus léger et par une réduction de la largeur du goulot de la bouteille ainsi que de sa hauteur. Le tout sans nuire à sa résistance car il fallait éviter le risque de ne plus pouvoir la palettiser sur de grandes hauteurs et de perdre, du même coup, en efficacité de stockage et de transport.

Toutes ces initiatives seront progressivement étendues à l'ensemble des usines du groupe qui en compte 7 en France et en Belgique. Au total, pour un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2009, le minéralier produit 500 millions de bouteilles par an, dont les deux tiers sous marques de distributeur et un tiers sous différentes marques propres telles que Saint Amand, Saint Antonin et Montcalm.

Placé récemment à la tête du groupe au côté de Jean-Marc Chantraine, petit fils du fondateur, François-Pierre Martin est un ancien cadre dirigeant d'Evian (groupe Danone), où il a notamment été directeur général Europe. Il entend faire des eaux du groupe nordiste des références de premier ordre sur le plan de leur qualité, de leur pureté et surtout de leur impact environnemental. Les premiers signes sont déjà là.

 

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