Quand le secteur privé sensibilise les régions européennes

General Electric Energy éduque l'Assemblée des régions d'Europe aux problématiques énergétiques.

Convaincu que les élus locaux sont un interlocuteur incontournable pour nombre de ses activités (voir « La Tribune » du 13 novembre 2009), General Electric Energy a noué il y a deux ans un partenariat avec l'Assemblée des régions d'Europe (ARE). L'objectif, parfaitement assumé, est de sensibiliser les représentants de ces 270 régions de 33 pays aux problématiques énergétiques, tout en faisant la promotion des solutions estampillées GE, sur toutes les énergies (thermique, nucléaire, solaire ou éolienne). Dans le cadre de ce partenariat, GE Energy envoie donc ses émissaires présenter dans les régions intéressées ses solutions les mieux adaptées au contexte et organise régulièrement des journées d'information.

Mardi à Bracknell (Angleterre), le programme portait sur les réseaux intelligents. En favorisant le dialogue entre le client final et le producteur d'énergie via des compteurs intelligents, ils doivent permettre une meilleure gestion de l'offre et de la demande, un lissage et, in fine, une réduction de la consommation d'énergie. Des problématiques très distinctes selon les régions ne donnent que plus de poids au contact avec leurs représentants. Avec son marché dérégulé, l'Angleterre, où GE Energy est très présent, constitue une parfaite vitrine pour ses « smart grid » (réseaux intelligents).

Plus globalement, à l'instar du Suédois Kenneth Backgaard (président du groupe de travail de l'ARE sur l'énergie et le climat) et de l'Anglais Melville Kendal (du Comté du Hampshire), les membres de l'ARE s'avouent globalement séduits par l'éventail des problématiques abordées et des solutions proposées par GE. Tout en se défendant de toute collusion, les commandes publiques étant soumises à appels d'offres au-delà d'un certain montant.

« Nous sommes habitués à travailler avec des entreprises privées, par exemple depuis plusieurs années nous avons une collaboration très fructueuse avec Veolia », témoigne Melville Kendal. « Nous avons récemment assisté à une conférence passionnante de Johnson Controls (acteur clé dans l'efficacité énergétique des bâtiments, ndlr) », renchérit Kenneth Backgaard. Dans le même temps, les régions se désolent de leurs difficultés à accéder aux fonds européens, notamment à l'enveloppe de 8 milliards d'euros du fonds de cohésion dédiée à l'efficacité énergétique, à ce jour largement inutilisée. D. P.

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