A bâtons rompus avec Pascal Rialland (SAP France)

Le World Tour de SAP ouvre ses portes le 2 juin à Paris. L'agenda détaillé est ici.

 




Vous organisez une conférence utilisateurs à Paris. Qu'allez-vous tenter de démontrer auprès de vos clients ?

Venir assister au Word Tour est un bon test pour SAP car cela nous prouve que nos clients s'intéressent toujours à la technologie. C'est une manière de prendre le pouls du dynamisme du secteur car je ne pense pas qu'il y aura beaucoup d'évènement de cette nature en France.

Notre grand thème de communication est la clarté. Derrière ce thème nous voulons faire savoir que notre mariage avec Business Objects est consommé et que c'est un mariage heureux. Nous proposons des produits qui sont l'alliance de la force de SAP et de sa puissance de calcul, et de l'analyse de Business Objects.

Nous avons également poursuivi l'amélioration de notre architecture. Notre nouvelle Business Suite 7.0 permet d'intégrer intiment à l'ERP les modules CRM et SCM. Nos utilisateurs ne doivent plus avoir peur des migrations.

Le courant passe-t-il avec les clubs d'utilisateurs ?

Nous avons signé un accord avec nos amis du Sugen (club mondial d'utilisateurs). Lorsque nous avons voulu lancer une nouvelle stratégie de support offrant plus de valeur, nos clients ont demandé de prouver qu'il y avait effectivement création de valeur. Nous nous sommes engagés à délivrer de la valeur et à la mesurer avec nos clients. Si nous n'obtenons pas de résultat, nous n'augmenterons pas le support. Nous allons maintenant voir si les autres éditeurs peuvent également s'engager sur une garantie de résultat.

Au cours des deux derniers mois, SAP a racheté deux sociétés qui verticalisent une partie de son offre, Highdeal pour la facturation télécom et Clear Standar pour la gestion des droits carbone. Est-ce une nouvelle tendance ?

Le moment est propice pour les rachats d'entreprises. Nous sommes plutôt revenus à la tendance d'avant l'acquisition de Business Objects de faire des achats ciblées pour compléter notre offre sur certains marchés.

Et au niveau des affaires, quelle est l'ambiance ?

On ne voit pas dans les semaines et les mois qui viennent un renversement complet de l'économie qui la ferait repartir à la hausse. Notre activité est quand même tributaire de la croissance du PIB. Cela dit, nous pouvons, en travaillant bien, faire en sorte d'être plus performant que nos concurrents.

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