Villepin va en rédiger un quatrain. Lahoud tremble déjà. Gergorin ne sait plus à quel BlackBerry se fier. Robert va pondre vingt feuillets dénonçant l'horrible manipulation. Quant à Bourges, on ne sait ... Par un malicieux hasard, le procès des cinq de Clearstream va se dérouler à la 1° chambre civile du Tribunal de grande instance de Paris à compter du 21 septembre.
Celle là même qui a vu, il y a bien longtemps déjà, une reine, Marie-Antoinette, être condamnée à la peine capitale par un tribunal révolutionnaire. Puis, aussitôt, sous les huées, quitter la salle par une petite porte au fond à gauche, celle qui mène aux oubliettes, aux cellules où aujourd'hui sont cloîtrés quelques mannequins, avant d'être quelques jours plus tard prendre le chemin de la guillotine.
La bande des cinq suivra-t-elle le même chemin, le 21 octobre, une fois que le président Pauthe aura prononcé le verdict de première instance ? Evidement, non. Difficile non plus de filer la métaphore du procès voulant clôturer juridiquement une ère troublée. Car, contacté par nos soins, le service de communication du TGI refuse de voir dans le choix matériel de cette salle la moindre signification symbolique.
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