Mélenchon : "Mes solutions pour nous libérer d'un futur enchainé au remboursement sans fin de la dette"

OPINION. 150 économistes ont appelé dans "Le Monde" à une annulation de la dette détenue par la Banque centrale européenne suite à la crise sanitaire et économique. Le président de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, reprend cette thèse dans cette tribune et propose "une annulation indolore des dettes que nous nous devons à nous-mêmes via notre banque centrale" pour "ouvrir un nouveau cycle d'investissement". Une idée controversée qui fait déjà débat à un an de la Présidentielle.
(Crédits : REUTERS/Robert Pratta)

Madame Lagarde devrait aller au Louvre. Elle ferait un saut jusqu'à la stèle où est gravée le Code d'Hammurabi. D'accord, ce n'est pas un un texte tendre. « oeil pour oeil dent pour dent » c'est sévère ! Mais le même réalisme cruel s'exprime d'une autre façon à propos des dettes. Le cas traité est celui du débiteur confronté à une inondation ou à une catastrophe. Le souverain de l'an 1750 avant notre ère dit que ce débiteur « ne rendra pas de blé au créancier, trempera dans l'eau sa tablette, et ne donnera pas l'intérêt de cette année ». Tremper dans l'eau votre tablette, madame Lagarde ! Effacez les dettes publiques détenues par la BCE. Car sinon comme le débiteur inondé, le moment sera vite venu ou faute de pouvoir payer, le débiteur vous infligera sa banqueroute totale. Effacez ! Nous en avons besoin aujourd'hui pour sortir de la crise créée par la pandémie et restaurer la capacité d'action de l'État.

Destruction du système social ?

Car cette crise a ajouté de la dette à la dette, non pour financer l'avenir mais pour tenter de sauver le présent. En vain. Les dettes publiques atteindront bientôt le niveau qu'elles avaient à la fin de la seconde guerre mondiale. Et les dettes privées ont d'ores et déjà atteint des niveaux inconnus jusque-là dans l'histoire. D'abord sidérés, les amis de l'austérité sans fin se ressaisissent. Pour les uns, il faudra payer, quoi qu'il en coûte, car ne pas payer ses dettes, c'est pécher. Dette est un mot sacré pour eux. Et payer quoi qu'il en coute un acte de foi.

Pour les autres, c'est autre chose. Voilà l'occasion rêvée de continuer leur destruction du système social sous prétexte du manque d'argent. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne ont déjà commencé leur danse du scalp. Ici, les retraites, là les services publics, la grande braderie pourra bientôt recommencer sous prétexte de dette. Tous ces sacrifices seraient complètement inutiles. Même avec 10 milliards par an d'excédent budgétaire on arriverait à rien. Il faudrait 270 ans pour solder la dette ! Compter sur le retour magique de la « croissance » est tout aussi illusoire. Avec 1,5 points de croissance par an entièrement affectés à rembourser, nous viendrons à bout de notre dette en 248 ans. Bref, payer cette dette, c'est obliger plusieurs générations de français à se sacrifier pour un fétiche.

"Nous libérer du boulet de la dette"

Nous répétons pourtant depuis plus de dix ans que de telles dettes ne se remboursent pas. Ou alors seulement par la dévaluation, l'hyper-inflation ou la guerre. Qui en veut ? Mais les gouvernements libéraux ont-ils encore une capacité à penser librement les leçons de l'histoire ? Sont-ils capables de s'arracher à leur dogme pour penser la réalité ? Que faire donc ? J'ai présenté à l'assemblée nationale un projet de résolution sur ce thème. En vain. Le 6 mai 2020, nous avons déjà été nombreux - responsables des principaux partis d'opposition d'Europe - à affirmer qu'il fallait nous « libérer du boulet de la dette » [1].

Oui on peut se libérer de ce fardeau ! Pour cela, il existe un moyen simple, radical et puissant : nous servir de la Banque centrale européenne et de son pouvoir absolu sur la monnaie qu'elle édite. Une banque centrale est un créancier particulier, insensible aux pertes, jamais à court d'argent. Depuis plus de trente ans désormais, les monétaristes ont pourtant tout fait pour soustraire ce pouvoir à la délibération collective et démocratique. Et pourtant elle peut tout. Il faut qu'elle agisse avant qu'il soit trop tard !

Car la crise de 2008 et la pandémie ont eu un effet inattendu pour les monétaristes et les néolibéraux : la BCE a dû intervenir sans cesse pour contenir les taux d'intérêts, sauver les banques et permettre aux États d'emprunter à des taux raisonnables. Du coup elle a fini par accumuler près de 25 % de la dette publique des États de la zone euro. Et cela alors même qu'elle n'a pas le droit de fournir directement les États ! C'est le comble : elle a fait des achats massifs de titres de dette publique à des acteurs financiers privés. Quelle usine à gaz coûteuse pour tous ! Ces titres, conservés dans son bilan ne lui servent à rien. Mais les États doivent quand même les rembourser à leur échéance, soit en s'endettant davantage soit en prélevant des impôts.

Annulation des dettes publiques

Notre solution est simple : annuler ces titres de dettes publiques. Il n'en coûtera pas un euro a qui que ce soit. Personne ne serait spolié par cette solution. Rien ne s'y oppose. Ni en droit, ni dans les faits. Car une annulation n'est pas un financement monétaire et ne tombe pas sous le coup de l'article 123 du Traité de fonctionnement de l'Union qui le proscrit. L'article 32.4 du protocole annexé au traité européen permet même explicitement à la BCE de compenser les pertes des banques centrales nationales - qui porteront l'annulation - en recourant à la création monétaire.

La BCE pourrait transformer ces titres en « dette perpétuelle » ou en dettes à très longs termes ou les suspendre définitivement. La formule importe peu. Ce qui compte c'est l'effort dont tout le monde sera soulagé. Les sommes dégagées par l'annulation permettraient aux États d'investir pour la bifurcation écologique et le progrès humain.

Car ils ne le font pas, même lorsqu'ils peuvent emprunter à taux négatifs, comme depuis 2015. Dans les cinq années qui ont précédé la pandémie, la dette publique moyenne des pays de la zone euro a même été réduite de 91 à 84 % du PIB, entraînant dans sa chute l'investissement public qui n'a même pas retrouvé son niveau de 2008 ! Et ce ne sont pas les squelettiques plans de relance établis au niveau européen - moins de 3 % du PIB européen étalés sur plusieurs années - qui changeront la donne.

Une solution à portée de main

Je n'aborde pas ici les autres aspects que pour ma part je juge indispensable au redéploiement d'une finance productive et innovante en Europe. Je n'évoque donc pas la nécessité d'un pôle public financier ni le changement de statut de la banque centrale que je crois indispensable. Ni la politique fiscale qui s'imposerait. Ils sont nécessaires pour sortir durablement les États de la main des marchés financiers. Je m'efforce de montrer qu'une solution raisonnable est à portée de main pour éviter le naufrage humain et social que représente le maintien de la politique actuelle.

Ce circuit pourrait aussi être une solution pour solder les dettes privées insolvables accumulées par de nombreuses petites entreprises pendant la crise. Face à une vision sacrificielle de la monnaie gérée par des idéologues, je crois au contraire à un bien-être collectif maîtrisé. Pour cela il nous faut des investissements utiles pour réaliser la bifurcation écologique et sociale de l'appareil productif et des normes de la consommation. C'est ce dont ont besoin avant tout nos peuples après quatre décennies de politique restrictive. L'annulation indolore des dettes que nous nous devons à nous-mêmes via notre banque centrale ouvrirait un nouveau cycle d'investissement urgent en nous libérant du poids du passé et d'un futur enchainé au remboursement sans fin.

[1]https://melenchon.fr/2020/05/06/en-europe-le-mur-de-la-dette-doit-tomber/

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Commentaires 40
à écrit le 28/01/2022 à 11:11
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Avec un minimum de connaissance historique on entendrait dire moins de bêtises… Souvenez-vous de l’histoire des assignats. Des titres de créance sur l’État révolutionnaire remboursables par la vente des biens spoliés du clergé. Ces titres qui devaien...

à écrit le 25/02/2021 à 11:01
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Nous savons tous que la monnaie n'est qu'un moyen d'échange et non un but, elle permet de fluidifier les rouages et a la valeur que l'on désire lui donner par la présence d'une contrepartie. Sa création ex-nihilo impose sa destruction sans contrepart...

à écrit le 18/02/2021 à 11:54
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Ce monsieur attire visiblement beaucoup de commentaire, donc il semble intéressant! A t'il un programme? Oui! Et il semblerai qu'il soit bien solide et n'ai point besoin de cet individu pour être mis en place!

à écrit le 13/02/2021 à 13:00
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Au vu du premier tour de 2017, vous devriez plutôt vous taire et vous faire oublier plutôt que de dires tellement de chose sur l'écologie, finance, et autre sujet qui font que ceux qui auraient pu voté pour vous veulent et voudront plus le faire de p...

à écrit le 12/02/2021 à 13:48
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Bon. Les commentaires des opposants un tantinet doctrinaires ne répondent que par l'insulte ou pas loin, sans proposer ni diagnostic ni solution. Côté partisans, on porte aux nues sans interroger pour autant la faisabilité et les effets de bord. Pour...

à écrit le 12/02/2021 à 4:19
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Ce demago qui vit grace aux prebendes de bruxelles est un vil menteur. L'autorite a decider d'un erasement de votre collossale dette est situe en Allemagne. Seule et uniquement. Par ailleurs annuler signifie fin de la confiance des investisseurs qu...

à écrit le 11/02/2021 à 20:31
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Je propose le propose le prix Nobel à Mélenchon. Comme d'autres avant lui qui avaient inventé le mouvement perpétuel, il a inventé la richesse perpétuelle. Avec ce principe révolutionnaire, plus de pays pauvre car il suffira que chacune des banques c...

le 13/02/2021 à 13:07
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Avec les taux négatifs, pourquoi annuler, on emprunte, on place et ca rapporte, on rembourse et on réemprunte a taux toujours négatif pour remplir les caisses... Seulement voilà le souci reste au haut niveau, eux ce demande pourquoi remplir les caiss...

à écrit le 11/02/2021 à 20:01
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Excellent, il est heureux que des hommes politiques de cette trempe aient le courage de dire que ce système monétaire et financier dysfonctionne et appuient les solutions innovantes proposées par des économistes de tous pays ! Merci M. Mélenchon !

à écrit le 11/02/2021 à 18:11
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Vous n'avez pas entendu les hurlements de non dits des banquiers centraux, Techniquement le qe avec roulement de la dette a taux nul ça revient au même sauf que ce n'est pas avalisé, ça permettrait juste aux politiques de présenter de meilleurs chiff...

à écrit le 11/02/2021 à 14:20
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Des mouvements altermondialistes[77] reprochent à la BCE de ne pas se préoccuper de la croissance économique et du taux de chômage des pays membres, mais d'avoir comme seul et unique souci la lutte contre l'inflation. Ils proposent d'inclure plus dir...

à écrit le 11/02/2021 à 13:53
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Un point de vue assez banal et acceptable sur le plan théorique mais totalement inutile au niveau d'un candidat président français, parce que le président français ne pourra rien sur la BCE tant que l'avis des allemands n'aura pas changé. Mélénchon ...

le 11/02/2021 à 15:16
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Nous ne sommes pas le seul pays de l'UE dans cette situation de faiblesse. Si cette crise ne doit conduire qu'à exacerber les inégalités entre pays de l'UE alors celle-ci risque fort de s'enfoncer dans une crise politique sans issue pacifique. Port...

à écrit le 11/02/2021 à 13:41
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Quand le virtuel atteint des plafonds de fou , la réalité prend sa forme la plus vraie ( économie) Les politiques fassent à la réalité sont autant démuni que les populations «  qu’ils ont déshabillé » en connaissance de cause.

à écrit le 11/02/2021 à 13:34
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Les dettes d'état ne sont jamais payées. Mme Lagarde a écrit ce qui lui est politiquement correct. M. Melenchon est un homme politique, il connaît donc que tous les propos, discours de tous ceux qui font de la politique, ne sont que pour les électeur...

à écrit le 11/02/2021 à 12:36
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Une enquête de l’Ifop, 67% des Français pensent qu’Emmanuel Macron affrontera Marine Le Pen en cas de second tour à la prochaine présidentielle. 70% des sondés ne sont cependant pas favorables à ce duel. Mais la presse subventionnée va continuer d...

à écrit le 11/02/2021 à 12:22
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Macron s'est fait élire en promettant de «refonder l’Europe». Mélenchon se présente en 2022 en promettant de «refonder le peuple français». Ces promesses grandiloquentes et creuses ne servent qu'à cacher leur soumission aux euro-atlantistes et leur...

le 11/02/2021 à 17:22
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Moi non plus mais je vous complète du même toujours en verve . LES MÉDIAS ONT PRÉSÉLECTIONNÉ POUR VOUS EN 2022 : Macron pro UE pro euro pro-Schengen et pro-Otan Le Pen pro UE pro euro pro-Schengen et pro-Otan Bertrand pro UE pro euro p...

à écrit le 11/02/2021 à 11:41
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La monnaie a toujours était un moyen et non un but, comme on veut nous le faire croire!

à écrit le 11/02/2021 à 11:32
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C'est bien beau de ne pas rendre l'argent qu'on a emprunté, tout le monde rêve de ça : le "pognon gratuit", la "monnaie déversée par hélicoptère", l'argent qui "ruisselle", la pays de cocagne quoi. C'est l'UTOPIE, le pays où des chocolats gratuits po...

le 11/02/2021 à 13:57
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Par l'annulation de la dette, personne n'est spolié, ni les banques ni les épargnants. La BCE, pour racheter les dettes détenues par les banques leur versent l'équivalent en monnaie. Les épargnants qui ont placé leurs économies dans les banques récup...

le 12/02/2021 à 14:45
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Cher Dresin : votre réponse parait judicieuse, mais c'est une simple APPARENCE. En effet, si la BCE peut créer toute la monnaie qu'elle veut, c'est vrai, il y a un truc (éculé) qui permet de spolier les "capitalistes", c'est-à-dire les épargnants com...

à écrit le 11/02/2021 à 11:02
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Excellent, il est heureux que des hommes politiques de cette trempe aient le courage de dire que ce système monétaire et financier dysfonctionne et appuient les solutions innovantes proposées par des économistes de tous pays ! Merci M. Mélenchon !

le 11/02/2021 à 12:18
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Système ou tout imposé par l' UE, ici en l' occurrence la monnaie commune, via les GOPE ou feuille de route de Bruxelles et plutôt que le refuser Mélenchon dit depuis toujours AMEN, "amène" comme toutes les gauches mondialistes. La ...

le 11/02/2021 à 15:31
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UPRXIT!!!

à écrit le 11/02/2021 à 10:27
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Le rentier s'époumone (fonctionnaire, propriétaire, retraite de sénateur, ministre, député, ...)... ... Jean-Luc est l'archétye du rebelle français : il n'est que rentes de situation et de revenus et suggère mille pistes pour réformer l'Etat... ......

à écrit le 11/02/2021 à 10:27
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C'est vraiment bête... de "se" devoir de l'argent, mais les hommes seraient ils des animaux stupides? Cela semble être le cas!

à écrit le 11/02/2021 à 10:25
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Je suis parfaitement votre raisonnement et la seule raison,à mon humble avis, qu ont les dirigeants de nos pauvres démocraties en voie de délitement sont de maintenir le plus grand nombre d entre les citoyens ds un état de peur de crainte et de depen...

à écrit le 11/02/2021 à 10:19
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On peut annuler la dette courante mais on va en faire une nouvelle ensuite, on ne peut pas fonctionner sans dette, ne serait-ce que "constructive" (pas juste pour fonctionner et payer les salaires), une sorte de fond de roulement, remboursé à échéanc...

à écrit le 11/02/2021 à 9:53
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Sérieusement, est-ce que vous connaissez quelqu'un en vrai, à qui vous avez déjà parlé, que vous avez déjà touché, que vous côtoyez, qui a envie de voter en ce moment pour : - Lepen ou Macron, à égalité Si une personne vivante et réelle compte fa...

le 11/02/2021 à 10:25
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Que nenni... la seule opposition à la bêtise c'est... l'éducation. Il faut réapprendre l'histoire notamment et enfin offrir de solides bases en économies et en "culture sociale" cela évitera des commentaires aussi puissants que les vôtres VM...

le 11/02/2021 à 10:25
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Que nenni... la seule opposition à la bêtise c'est... l'éducation. Il faut réapprendre l'histoire notamment et enfin offrir de solides bases en économies et en "culture sociale" cela évitera des commentaires aussi puissants que les vôtres VM...

à écrit le 11/02/2021 à 9:50
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Qui nous prêtera en sachant qu il peut tout perdre à tout moment avec un état qui n a pas de parole, les promesses de Mélenchon sont comme celles de Chavez, le paradis socialiste va vite se transformer en enfer économique.

à écrit le 11/02/2021 à 9:46
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La gauche ??!!! Affaiblie??!!! Nooon, je me demande vraiment pourquoi.... Des gens si dévoués au bien public, si prompts à s'insurger contre les mensonges, les brimades infligées au peuple, des gens si courageux et vifs à se lever pour défendre les l...

à écrit le 11/02/2021 à 9:41
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Quand Mr Melenchon admirateur du régime Vénézuelien nous donne des leçons d'économie , je me questionne. Voilà des gens assis sur des quantités énormes de pétrole et qui sont dans une panade économique infernale. Sur le fonds , derrière des mots to...

à écrit le 11/02/2021 à 9:34
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C'est le bon sens meme. La monnaie est une construction sociale que l'on peut controler et utiliser. C'est ce qui se passait avec le fameux financement monétaire du Trésor pendant les 30 glorieuses. La situation était plus claire alors puisque l'Etat...

à écrit le 11/02/2021 à 9:26
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Mélenchon n'a plus aucune crédibilité de part ses excès verbaux et apparait beaucoup plus comme un agitateur stérile que comme un contributeur positif !

à écrit le 11/02/2021 à 8:23
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Qui a tord ? qui a raison ? Melenchon pense avoir une solution pour tout, un solution economique ; derrière il y a la gestion autoadministrée de l'économie française, version sovietisée et sous contrôle totale de l'etat : nationalisation des entrepri...

le 11/02/2021 à 12:00
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Pour l'honnêteté intellectuelle, je vous invite à vous documenter. LFI (Mélenchon) est pour une économie mixte, très gaullienne. Pour faire simple : les biens communs appartiennent à tous, le reste est laissé à la voracité du privé.

à écrit le 11/02/2021 à 8:12
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L'ami de Serge Dassault nous parle. Heureusement que c'est pas Ruffin à la tête du FG la gauche pourrait gagner ! Tandis qu'avec lui on est tranquille, ils n'ont absolument aucune chance et c'est bien fait pour. Elections pièges à gonds.

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