L'échec annoncé de la politique éolienne

OPINION. La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a suscité un mouvement croissant d'opposition à l'abandon du nucléaire. Car si les énergies renouvelables n'émettent pas de gaz à effet de serre, leur production intermittente et leur implantation sur le territoire génèrent de nombreuses nuisances. Par Samuel Furfari, Professeur à l'Université Libre de Bruxelles, Président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels (*).
(Crédits : Reuters)

L'arrêt de Fessenheim : un gâchis français

L'opposition aux éoliennes s'amplifie. Après le gâchis de l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim en bon état de marche, de plus en plus de personnalités rejoignent les opposants historiques à l'arrêt du nucléaire. Car oui, nous mettons au rébus des installations amorties qui ne produisent pas de CO2 pour les remplacer par des installations qui, si elles n'en produisent pas non plus, présentent de très nombreux inconvénients et augmentent la facture électrique des citoyens.

Loïk Le Floch-Prigent qualifie très justement la fermeture de cette centrale de « drame national ». Dernièrement, dans Causeur, le philosophe Alain Finkielkraut et l'animateur de télévision Stéphane Bern ont signé une pétition demandant au président de la République Française de mettre un terme à l'implantation des éoliennes. Emmanuel Macron, à Pau, a lui-même reconnu que « le consensus sur l'éolien est nettement en train de s'affaiblir dans notre pays ». Les griefs sont connus, avec notamment la dégradation du paysage, les nuisances diverses pour les riverains mais aussi pour la faune aviaire, le démantèlement problématique... Les citoyens qui se mobilisent contre les effets nocifs de ces moulins à vent modernes méritent notre soutien total dans leur juste lutte.

Des milliards dépensés pour une production d'énergie primaire négligeable

Il y a une raison rédhibitoire que tout citoyen devrait prendre en compte afin de s'opposer encore plus fermement au déploiement des éoliennes, voire exiger leur démantèlement. Lors des crises pétrolières des années 1970, on a rapidement pensé à remplacer les centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles par des éoliennes. Après tout, l'histoire nous a enseigné que l'énergie éolienne a été abondamment utilisée par les meuniers. Il suffisait de moderniser une technologie ancestrale. Les progrès ont été rapides au point que les financements européens ont permis la mise au point de machines performantes de plus en plus puissantes à la fin du siècle dernier. Pourtant leur déploiement se faisait attendre, car si la technologie était au rendez-vous, la rentabilité économique faisait défaut. Afin de mettre en œuvre la politique d'abattement des émissions de CO2 décidée après l'adoption du protocole de Kyoto, l'Union européenne (UE) a voulu rendre obligatoire cette forme de génération d'électricité. Dans une première directive de 2001, l'objectif n'était pas contraignant. La directive de 2009, au contraire, a rendu obligatoire la génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable, avec en prime la priorité d'accès au réseau de cette forme d'électricité.

Le développement a été fulgurant notamment en Allemagne, en Italie et au Danemark. Après des années d'efforts, nous devons constater que l'électricité d'origine éolienne représente, dans l'UE, 11 % de la production globale d'électricité, loin derrière la production d'énergie électronucléaire qui en représente 25 % et celle du gaz naturel avec 21%. Mais, si ce chiffre de 11% peut sembler intéressant, il ne dépasse pas les 1,9 % une fois ramené à l'énergie primaire. Si l'on ajoute les 0,5% d'énergie solaire, ce résultat de 2,4% en énergie primaire a été obtenu après avoir dépensé 689 milliards de dollars entre 2010 et mi 2019. Depuis 2000, un million de millions d'euros a été dépensé dans l'UE pour des résultats, somme toute, négligeables. Tout ça pour ça !

L'intermittence : le mal originel de la production éolienne

Toutefois, l'expérience acquise sur plus de dix années doit nous permettre de tirer des leçons afin de savoir s'il convient de poursuivre dans la voie de l'obligation de production d'électricité éolienne. Or, il apparaît de manière irréfragable que l'intermittence de la production éolienne due à la variabilité de la vitesse du vent ne permettra pas un déploiement suffisant pour remplacer les productions électronucléaire ou thermique d'électricité. Lorsque le vent ne souffle pas il faut bien qu'il y ait une production disponible pour compenser ce manque de production ― on peut dire la même chose du solaire photovoltaïque.

On observe qu'en moyenne dans l'UE les éoliennes ne produisent que pendant 23 % du temps. Que faut-il faire pendant les 77 % du temps restant ? Utiliser les équipements de production traditionnels. Si c'est ainsi qu'est gérée la production d'électricité depuis une dizaine d'années, cette méthode n'est guère efficace car elle impacte le coup de la production. D'ailleurs, lorsqu'il y a trop de vent il faut payer des consommateurs industriels pour qu'ils consomment cette électricité inutile. Tout cela coute cher ! Les installations classiques performantes ne fonctionnent pas de manière idéale et nous subissons également un surcoût à la gestion, de plus en plus délicate, du réseau électrique. Dès la prise de conscience de cette réalité, une multiplication de solutions a été envisagée : réseaux intelligents (smart grids), gestion à distance de la consommation des ménages, développement des batteries. Mais tout cela n'existe pas encore, ou de façon embryonnaire, et reprendra probablement des décennies avant d'être mise en œuvre à un coût compétitif.

Les États se sont rabattus sur le mécanisme de rémunération de la capacité des installations thermiques qui consiste à apporter une aide publique aux installations thermiques tout simplement parce qu'elles existent et qu'elles sont disponibles au moment où la nature ne produit pas. On ne finance donc non pas la production, mais l'existence d'une capacité de production. Le lecteur aura compris que l'on subventionne non seulement l'installation des éoliennes, mais encore les centrales non intermittentes pour qu'elles suppléent au caprice de la nature.

 Aucune solution économique et industrielle n'est aujourd'hui en vue pour compenser cette intermittence. Malgré la diminution du coût d'installation des éoliennes, mais également de leur coût de génération (44% de réduction en dix ans), la facture du citoyen ne cesse d'augmenter. Les données statistiques de l'office Eurostat de l'UE montrent que plus on produit de l'électricité intermittente, plus le consommateur paye cher son électricité.

Aucune obligation de résultats

Les pays d'Europe centrale et orientale l'ont bien compris et ne se pressent pas pour installer des éoliennes. D'ailleurs, la directive en faveur de la promotion des énergies renouvelable de 2018, contrairement à celle de 2009, ne prévoit aucune obligation de résultats pour les États membres, seule l'UE étant tenue d'y arriver. Les États membres ont refusé cette clause d'obligation de résultats lors du sommet européen des 23-24 octobre 2014. En 2021, l'objectif de 20% d'énergies renouvelables ne sera pas atteint par une majorité d'États membres, notamment ceux d'Europe centrale et orientale, mais aussi l'Allemagne.

Est-ce que la Commission Européenne dirigée par Madame Ursula von der Leyen va engager une procédure judiciaire contre l'Allemagne et une large série d'autres États membres ? Un autre rendez-vous intéressant aura lieu en 2031 lorsque la Commission européenne devrait traîner en justice l'UE pour ne pas avoir atteint le résultat qu'elle s'est imposée elle-même en matière d'énergie renouvelable puisque si l'objectif n'est pas contraignant pour les États membres... il l'est pour l'UE !

__________

(*) Le dernier ouvrage de Samuele Furfari est « Énergie 2019. Hystérie climatique et croissance des énergies fossiles" (Chez Amazon). Son livre de référence es une œuvre de 1200 pages en deux volumes "The changing world of energy and the geopolitical challenges". Voir furfari.wordpress.com

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 47
à écrit le 08/03/2020 à 23:25
Signaler
Les écolos se sont regroupés pour répondre à cet article apparemment Je suis contre les éoliennes, ces immenses machins de ferraille et autres matières qui détruisent le paysage. Mes parents ont vécu à l'époque de Tchernobyl mais ne s'en laissait...

à écrit le 07/03/2020 à 16:31
Signaler
En énergie primaire le nucléaire sera dérisoire dans toutes les projections résumées dans les derniers rapports du Giec alors que les renouvelables type solaire et éolien ont des perspectives bien supérieures. De même l'éolien ne produit pas 23% du t...

le 10/03/2020 à 18:06
Signaler
Désolé Polytech mais l'article est parfaitement documenté et vrai. L'année dernière l'éolien a eu une variation de production de 0,8% à 19%. Il est quasiment impossible de la sorte d'en faire une énergie primaire. Quant à indiquer que l'éolien est ut...

le 03/07/2020 à 18:07
Signaler
@ Sigles : quand vous roulez en voiture vous n'êtes pas toujours à la vitesse maxi. C'est pareil pour l'éolien ou le solaire où même le nucléaire dont le parc français a un rendement de seulement 34%, pour le reste il produit de la chaleur inutile et...

le 03/07/2020 à 18:07
Signaler
@ Sigles : quand vous roulez en voiture vous n'êtes pas toujours à la vitesse maxi. C'est pareil pour l'éolien ou le solaire où même le nucléaire dont le parc français a un rendement de seulement 34%, pour le reste il produit de la chaleur inutile et...

à écrit le 07/03/2020 à 16:07
Signaler
A l'heure du coronavirus, il est nécessaire de rappeler que le principal reproche fait au nucléaire est sa dangerosité potentielle, et l'impuissance de l'homme face aux accidents toujours possibles. Regardez donc le documentaire sur la mise sous sarc...

à écrit le 07/03/2020 à 10:41
Signaler
"de plus en plus de personnalités rejoignent les opposants historiques à l'arrêt du nucléaire". C'est bien connu MM. Loïk Le Floch-Prigent, Alain Finkielkraut, et Stéphane Bern étaient d'ardents soutiens aux politiques écologistes et aux mouvements ...

le 07/03/2020 à 23:59
Signaler
Que Messieurs Bern, Finkielkraut, et Le Floch changent d'avis …. quelle importance pour ce qui est de leurs éventuelles compétence je demande à vois. Quant à Le Floch on ne passe pas sa vie dans les énergies du passé pour ensuite les dénigrer, d'ail...

à écrit le 06/03/2020 à 12:29
Signaler
"L'arrêt de Fessenheim : un gâchis français". Rappelons qu'on ne peut pas changer la cuve , c'est pas prévu à la construction. Or le bombardement neutronique qu'elle a subit l'a conduit en fin de vie : le risque est une rupture brutale catastrophique...

le 06/03/2020 à 14:12
Signaler
Stop les fakenews, svp. L'autorité de sureté nucléaire a jugé cette centrale sure et n'a jamais demandé son arrêt.

le 07/03/2020 à 8:54
Signaler
A ceci près 1) que les cuves de Fessenheim ne présentaient aucun signe de dégradation. Modulo les opérations de grand carénage, Fessenheim pouvait être maintenue en fonctionnement de façon sûre pendant au moins 20 ans. 2) que si on avait lancé il ...

le 07/03/2020 à 21:30
Signaler
"Or le bombardement neutronique qu'elle a subit l'a conduit en fin de vie : le risque est une rupture brutale catastrophique.", sauf que ces mêmes cuves ont près de 60 ans de fonctionnement aux Etats-Unis et que certains exploitants envisagent de es ...

à écrit le 06/03/2020 à 11:26
Signaler
L'éolien offshore a fait ses preuves ! Il y a beaucoup de vent pendant de longue période en hiver, quand on en a besoin. Voir le park Merkur en Allemagne qui alimente 400.000 foyers.

le 07/03/2020 à 21:35
Signaler
Oui l'éolien offshore a une meilleure disponibilité, il arrive parfois jusqu'à 30%, mais son coût est largement supérieur sans compter un entretien problématique. Et qu'en fait-on en fin de vie ?

à écrit le 06/03/2020 à 9:41
Signaler
Multiplier les dépenses de soutien aux énergies renouvelables dans le but de réduire la production de l'électronucléaire existant ne sert pas à protéger le climat ! Dire que le prix de revient est inférieur à celui des EPR même améliorés n'a pas non...

à écrit le 05/03/2020 à 14:36
Signaler
Si l'intermittence pose de réels problèmes aux réseaux, il est faux de dire que les éoliennes produisent 23% du temps (et de prendre le complément à 100 comme des moments ou elles ne produisent pas). Elles produisent l'équivalent de 23% du temps à le...

à écrit le 05/03/2020 à 11:36
Signaler
L'éolien ne sert à rien pour la réduction des émissions de CO2. La preuve par l'Allemagne, champion de l'éolien et champion des émissions de CO2. L'éolien peut remplacer du nucléaire à condition de substituer au nucléaire effacé du thermique, c'est...

à écrit le 04/03/2020 à 15:22
Signaler
Aujourd'hui l'interittence est très bien gérée par la production d'hydrogène par électrolyse qui permet ensuite de compenser cette intermittence mais également par les technologies de fonte de sel minéraux qui permettent également de gérer les creux....

le 04/03/2020 à 16:04
Signaler
Vous racontez strictement n'importe quoi. L'intermittence n'est pas du tout gérée par l'électrolyse d'Hydrogène, les puissances en jeu ne sont pas comptaibles avec les technologies et outils existants. Le seul moyen de stockage de l'intermittence, ce...

le 05/03/2020 à 14:18
Signaler
Non. L'hydrogène par electrolyse en est encore au balbutiement. Elle n'a toujours pas trouvé de rentabilité économique par rapport à son équivalent obtenu à partir d'hydrocarbure et vous voulez en plus que ça ne tourne que quand il y a trop de vent...

le 06/03/2020 à 10:20
Signaler
Avec quelle énergie est produit l'hydrogène par électrolyse? car si il faut des énergies fossiles ou de l'électricité je ne vois pas l’intérêt

le 07/03/2020 à 21:50
Signaler
Vous rêvez ? A ce jour les électrolyseurs ont un mauvais rendement, de plus pour obtenir un fonctionnement satisfaisant ils doivent fonctionner en continu. Les investisseurs ne sont pas plus "rapiats" que vous, ils souhaitent seulement revoir leur a...

à écrit le 04/03/2020 à 15:07
Signaler
Les importation de gaz augmentent en Allemagne, nous apprend l'agence Reuters. +25,6% pour les 9 premiers mois de 2019 par rapport aux 9 premiers mois de 2018. La facture de gaz de l’Allemagne est maintenant de 25 milliards d’euros en rythme an...

à écrit le 04/03/2020 à 13:35
Signaler
Pour remédier à l’intermittence des énergies renouvelables, deux solutions propres, hydrauliques sont envisageables : - l'énergie des marées exploitée en éventails de tunnels souterrains sous toute côte un peu surélevée le permettant (là où les coef...

à écrit le 04/03/2020 à 11:40
Signaler
Simplement, d'un point de vue aesthétiqie l'eolien est une horreur. Ajoutez à cela tout le reste...bye bye no more!

le 04/03/2020 à 15:56
Signaler
Le point de vue esthétique est bien peu de chose lorsqu'on se retroive sans électrcité croyez moi. Par ailleurs les cenyrales nucléaires sont également affreuses et idem pour toutes les installations de production d'énergies. Il faut faire des choi...

le 06/03/2020 à 20:54
Signaler
Du point de vue esthétique : retirer les éoliennes de la Beauce, et bien ça reste moche, des champs de boue sans arbres, à perte de vue... youpi ! Du point de vue sécurité : pas franchement de risque d'attentat sur les éoliennes, quant aux catastr...

le 07/03/2020 à 21:56
Signaler
@marousan, avec l'éolien nous aurons les 2, la destruction de nos paysages et des pénuries d'électricité pouvant aller jusqu'au black-out.

à écrit le 04/03/2020 à 11:26
Signaler
Eoliènne, la fausse bonne idée...next !!!!

à écrit le 04/03/2020 à 10:24
Signaler
La France est défigurée depuis 60 ans par 300 000 pylônes supportant plus de 100 000 km de lignes THT jusqu'à 400 000 volts qu'il est dond impossible d'enterrer alors que vous ne voyez aucune ligne aérienne ni aucun pylône au voisinage des parcs eoli...

le 04/03/2020 à 13:01
Signaler
Il n’y a pas de site de production électrique qui s’intègre correctement dans les paysages mais il y a tout de même une certaine hiérarchie. Il n’y a je crois que 19 sites de production nucléaire en France. Pour produire l’équivalent des 63GW de ...

le 07/03/2020 à 22:08
Signaler
Non ce n'est pas un choix éolienne ou pilône THT. Même avec des éoliennes il vous faudra des lignes THT pour l'équilibre du réseau échanges régionaux ou transfrontaliers. @jardinier; si je suis d'accord avec le début de votre réponse j'ai beaucoup d...

à écrit le 04/03/2020 à 9:28
Signaler
La baisse des couts éoliens de 44% en 20 ans est certes à considérer pour l'avenir, mais comme l'éolien est 3 fois plus cher que le nucléaire il faudrait une baisse de 75% pour atteindre le même cout que lui, et il faudrait que cela soit rapide,ce se...

le 04/03/2020 à 9:50
Signaler
je suis d'accord d'un point de vu financier surtout on aurait pu faire tourner fessenheim le temps que la nouvelle centrale de Flamandville fonctionne mais cela reste une centrale en fin de vie, et son remplacement coûtera une fortune la consommat...

le 04/03/2020 à 10:29
Signaler
La contradiction n'est que dans votre tête car vous partez sur un constat totalement faux : Ce n'est pas les ENR qui ont un coût de production 3 fois supérieur à celui du nouveau nucleaite, c'est l'inverse MHh EPR = 110 € MWh ENR = 40 €et même moi...

le 04/03/2020 à 10:33
Signaler
La contradiction n'est que dans votre tête car vous partez sur un constat totalement faux : Ce n'est pas les ENR qui ont un coût de production 3 fois supérieur à celui du nouveau nucleaite, c'est l'inverse MHh EPR = 110 € MWh ENR = 40 €et même moi...

le 04/03/2020 à 10:52
Signaler
"la consommation baisse depuis des années" Voilà ma foi une in,formation fort intéressante, dommage que personne ne nous dise cela, je suppose que cela doit venir du fait d'internet devenu occupation principale grosse consommatrice d'électricité ...

à écrit le 04/03/2020 à 9:25
Signaler
Il n'y a qu'une solution au problème de l'énergie, c'est de l'économiser. Cela passe par l'isolation des bâtiments, la réduction des transports, l'amélioration de tous les systèmes consommateurs d'énergie...la suppression des courses, rallyes dont l...

à écrit le 04/03/2020 à 8:57
Signaler
Avec l'éolien, les centrales sont utilisées de façon intermittente ce qui diminue leurs performances. Une étude de l’université de Loughborough, en Grande Bretagne, sur une centrale à cycles combinés de 800 MW, démontre que démarrer une centrale,...

à écrit le 03/03/2020 à 23:47
Signaler
Quelle médiocrité ! Le développement d'une technologie, qui plus est dans le domaine énergétique, n'arrive à maturité qu'au bout de 50 ou 100 ans. Tirer un trait sur l'éolien maintenant relève au mieux de la crétinerie, au pire de la malhonnêteté....

le 04/03/2020 à 13:11
Signaler
L'éolien n'est pas une technologie mature? que faut-il donc encore pour quelle le devienne? je me demandais pourquoi il fallait grassement subventionner cette filière? j'ai maintenant la réponse: il reste beaucoup de recherche à faire!

à écrit le 03/03/2020 à 21:07
Signaler
L'éolien terrestre est fini! FINI! compte tenu de facteurs de charge trop faible (moins de 20%). Reste l'éolien off shore avec des facteurs de 50% . Ne nous voilons pas la face, dans cinq ans les "investissements" terrestres seront scrutés, des procè...

le 04/03/2020 à 10:31
Signaler
Analyse futile et conclusion à la hauteur

à écrit le 03/03/2020 à 20:53
Signaler
encore un pseudo expert qui critique, ne propose aucune solutions, et qui fait dire au chiffres ce qu'il veut! 1. Solaire + éolien =1.9% de l'énergie primaire en europe. Le nucléaire ne dépasse pas les 5-10%. Très peu de pays ont des centrales nu...

le 04/03/2020 à 8:11
Signaler
Tout à fait d'accord !

le 04/03/2020 à 18:34
Signaler
Le volume des déchets nucléaires, déchets qu'on saura traiter car les technologies vont continuer d'évoluer, ne représente à ce jour que l'équivalent d'une piscine olympique. Pour info, on ne sait pas retraiter les dizaines de milliers de pales d'éol...

le 04/03/2020 à 23:34
Signaler
la neutralisation des déchets (entendez par là, radiation = zero) n'est pas à l'ordre du jour pour au moins ... tout ca. On n'est déjà pas foutu de fusionner de l'hydrogène alors inverser le processus d'irradiation sur des centaines de milliers de...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.