Si Macron pense à gauche, pourquoi le voit-on à droite ?

IDEE. L’une des hypothèses tient à l’offre de pensée politique en France : tandis que la gauche connaît une multiplicité de tendances, la droite se confronte à un appauvrissement idéologique. Par Speranta Dumitru, Université Paris Descartes – USPC
(Crédits : PHILIPPE WOJAZER)

Récemment, deux conseillers d'Emmanuel Macron - David Amiel et Ismaël Emelien - ont publié un livre sur la philosophie « progressiste » qui les inspire. Ce livre, Le progrès ne tombe pas du ciel, est résolument de gauche. Comment expliquer qu'une pensée de gauche est perçue en France comme étant de droite ?

L'une des hypothèses tient à l'offre de pensée politique en France. Tandis que la gauche connaît une multiplicité de tendances, la droite se confronte à un appauvrissement idéologique. Les doctrines classiques de la droite - démocratie chrétienne, conservatisme, libéralisme - ne sont ni débattues par les intellectuels, ni assumées par les partis. Ce déséquilibre risque de biaiser l'évaluation de toute vision politique. Mais qu'est-ce que le « progressisme », selon les deux conseillers de Macron ?

Une doctrine inspirée par Amartya Sen

Pour Amiel et Emelien, la première mission du « progressiste » est d'élargir les possibilités d'action de chacun. Cette idée est inspirée de l'approche des capabilités élaborée par l'économiste Amartya Sen.

Sen n'a jamais été classé à droite. Au contraire, lorsqu'il reçut le Prix Nobel d'Économie en 1998, un éditorialiste de Wall Street Journal avait exprimé son dépit en l'associant aux « gauchistes de l'establishment qui dominent le monde universitaire. » Il lui reprochait de tenter de « réconcilier la gauche et la gauche ».

Si 30 ans après, l'inspiration d'Amartya Sen paraît de droite en France, c'est que l'approche des capabilités reste méconnue.

Depuis un demi-siècle, la question qui traverse les travaux de Sen est la suivante : quelle égalité voulons-nous ? Parfois, on pense que l'égalité des revenus serait l'idéal. Mais on oublie qu'avec le même revenu, une personne en situation de handicap, par exemple, peut réaliser moins de choses qu'une autre si l'infrastructure adéquate n'est pas accessible. Le revenu n'est donc pas l'idéal pour mesurer les inégalités car nos capacités à transformer les moyens en réalisations varient d'une personne à l'autre.

Faut-il alors égaliser les réalisations ? Pas forcément. Quand deux personnes ont le même projet, l'obtention du même diplôme est, pour elles, une réalisation. Mais avoir les mêmes goûts et les mêmes projets est chose rare, y compris au sein d'une même famille. La « diversité de l'humanité », comme Sen l'appelle dans son livre Repenser l'inégalité, fait de l'égalité des réalisations une utopie peu attractive.

Selon Amartya Sen, les inégalités qui comptent ne se mesurent ni en moyens (le revenu) ni en réalisations (les diplômes), mais en « capabilités », c'est-à-dire en possibilités d'agir pour transformer les moyens en réalisations.

Si l'on y réfléchit, notre vie est une série d'actions. Nous combinons des actions plus simples (se nourrir, se déplacer) en fonctionnements plus complexes (travailler, être heureux, participer à la vie sociale). Parfois, nous regrettons qu'à tel moment de la vie, nous n'ayons pas agi autrement, tant notre vie serait aujourd'hui différente. Mais avions-nous le choix ?

C'est la question que se pose Sen en économiste. Plus une personne a des possibilités, plus elle peut les combiner de différentes façons et changer de vie. La richesse, en termes de capabilités, c'est avoir différentes vies possibles. Être pauvre, c'est avoir peu de choix à toutes les étapes de la vie. Pour Sen, c'est cette inégalité qui doit être corrigée.

Le « progressisme » est résolument à gauche

Dans leur livre, les deux conseillers de Macron ne mentionnent pas l'approche des capabilités, mais celle-ci façonne le type d'inégalités qu'ils cherchent à corriger. Le chapitre 2 s'ouvre par un diagnostic : « Chacun de nous a plusieurs vies possibles », mais l'accès inégal à ces vies crée une « société de la frustration ». L'absence de mobilité sociale, mais aussi géographique, est le signe de cette inégalité.

Pour y remédier, le « progressisme » se donne trois grands objectifs :

  • Maximiser les possibilités d'action de chacun ;

  • Privilégier l'action collective pour maximiser ces possibilités ;

  • Réorganiser l'État au profit des échelons administratifs proches du public.

Si le premier objectif (détaillé au chapitre 3 de l'ouvrage) est inspiré par l'approche des capabilités, les deux autres objectifs ne laissent plus aucun doute sur le fait que le « progressisme » est à gauche.

L'un affirme que l'action collective améliore nécessairement les possibilités d'action individuelle (chapitre 4). L'autre propose une réforme en profondeur de l'État (chapitre 5). Par analogie avec la méthode de la « classe inversée », on envisage de réorganiser l'État en une « administration inversée ». La pyramide du pouvoir serait renversée de sorte que les ministres et les hauts fonctionnaires soient au service des échelons administratifs près du public. En somme, « progressisme » = approche des capabilités (réputée à gauche) + action collective + réforme de l'État.

Comment expliquer que le résultat paraît de droite ?

L'une des explications est l'écart entre la théorie, qui peut être à gauche, et la pratique de l'action gouvernementale, perçue comme à droite. Si cette critique peut être justifiée, force est de constater qu'elle ne disparaît pas lorsque des dépenses publiques importantes ou des mesures de lutte contre la pauvreté sont annoncées.

L'illusion de la droite

Une autre explication est l'absence de doctrines politiques de droite. Le contexte a une influence décisive sur l'évaluation d'un objet. Par exemple, certaines études ont montré que pour estimer la valeur d'un objet, la possibilité de le comparer à d'autres rend notre appréciation moins biaisée. De façon analogue, en l'absence de doctrines de droite, le positionnement du « progressisme » peut être biaisé.

En France, les doctrines classiques de la droite sont rarement discutées par les intellectuels. Dans leur enquête de 2011 sur Les opinions des universitaires et scientifiques français, Abel François et Raul Magni-Berton ont constaté que les universitaires se positionnent beaucoup plus à gauche que la population française. Ce positionnement peut avoir eu une influence sur la multiplicité des courants à gauche et l'appauvrissement idéologique de la droite.

De façon plus surprenante, aucune doctrine classique de la droite - démocratie chrétienne, conservatisme, libéralisme - n'est assumée en France par un parti politique. La démocratie chrétienne, dont les représentants ont contribué à la fondation du projet européen, a disparu au début de la Ve République (avec la fin du Mouvement républicain populaire). Quant au « conservatisme » et au « libéralisme », les politiques ont accepté l'usage péjoratif de ces mots, privant ainsi leur électorat d'une pluralité de visions du monde. La synthèse des courants de droite en un « gaullisme social » a sacrifié le débat d'idées au soutien des « majorités présidentielles ».

Or, une doctrine politique est plus qu'un programme de gouvernement. Son rôle est d'articuler des valeurs, partagées par tout un chacun, en une façon distincte de regarder le monde.

Lapin et canard, 1892.

Sans une pluralité de regards, la politique s'assèche et manque de créativité. Surtout, elle perd sa fonction de représentation de la complexité du monde. Un peu comme si on décidait de ne voir que le canard (ou le lapin) dans une figure bistable (voir ci-contre). Déshabitué du pluralisme, on tolère mal tout désaccord.

Or, comparé aux doctrines classiques de la droite, le « progressisme » change de couleur politique. D'une part, une doctrine qui ne mise que sur l'action collective et sur l'État pour « maximiser les possibles » ne saurait être qualifiée de « libérale ». D'autre part, une doctrine volontariste (« le progrès ne tombe pas du ciel ») est l'opposé du conservatisme. Le conservateur ne se méfie pas tant de progrès que de la capacité des réformateurs à le produire. Sa conviction est que la société évolue lentement et que la réforme d'un secteur peut avoir des effets néfastes sur un autre.

L'absence des doctrines classiques de la droite fait croire à certains que le clivage droite-gauche a disparu. À d'autres, que la pensée politique de droite se réduit à la gestion du budget et des étrangers. Mais elle force surtout l'électorat de droite à s'exprimer de façon éparse ou radicalisée, allant jusqu'aux extrêmes.

The Conversation ______

Par Speranta DumitruMaitre de Conférences, Université Paris Descartes - USPC
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

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Commentaires 40
à écrit le 09/05/2019 à 14:33
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Pourquoi est il de gauche et le voit on a droite? Parce qu'il n'y a plus ni de droite ni de gauche mais les gouvernants qui nous coûtent un pognon de dingue (je crois avoir déjà entendu ça quelque part) et le peuple qui a tout les jours un peu moins ...

à écrit le 06/05/2019 à 12:50
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Rien de nouveau à l'horizon, sauf qu'au fur et à mesure des quinquennats qui passent, nos politiques, contraints et forcés, deviennent de plus en plus pragmatiques et républicains. La Droite a toujours fini par faire du social lorsque la pression de...

à écrit le 06/05/2019 à 10:05
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Droite, Gauche? Mais quelle est la signification de ces concepts aujourd'hui? Qui peut croire que l'on peut revenir de manière significative sur les "acquis" sociaux, et qui peut croire que l'état de nos finances publiques, et le refus des français à...

à écrit le 06/05/2019 à 7:57
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Il est vu à droite par une rhétorique de combat de certains qui voyaient également Hollande et le PS comme suppôt de "l'ultra libéralisme", cela ne veut plus rien dire. Analyser la politique française sous le prisme d'une propagande extrémiste, c'e...

à écrit le 05/05/2019 à 19:59
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Juste une triple erreur de perspective, d'observation et de présupposé : les mouvements tactiques ne remettent pas en cause les lignes de fracture de l'analyse politique et économique sur ce que sont et restent la droite et la gauche sur le fond. En ...

à écrit le 05/05/2019 à 18:59
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Boycott les élections européennes je suis le premier elle servent a qui les députés européens pour fers quoi l Europe de pires en pires pour enrichir Rachida Dati Elle à la barrière

à écrit le 05/05/2019 à 17:03
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A qui la faute ?Les media detenus par qq milliardaires, sont à leur service et ne font plus d'éducation populaire, d'où la pensée unique... Plus la pensée relativiste et la censure... nous y sommes. dans un regime totalitaire!

à écrit le 05/05/2019 à 13:44
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Macron penche du côté ou il va tomber . Tous ses ennemis s'abritent derrière les gilets jaunes et ça pousse....

le 06/05/2019 à 11:37
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Oui,mais il va esquiver,et tous ceux qui pousseront derrière les gilets jaunes tomberont sur les gilets a terre.

à écrit le 05/05/2019 à 10:43
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Faisons donc la synthèse d 'un sujet qui n' en est pas un. Macron est un européiste dont la politique est soumise aux GOPE ou feuille de route de Bruxelles. La gauche est européiste et prenait ses ordres sous Hollande à Bruxe...

le 06/05/2019 à 1:44
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En effet. Comme vous l'écrivez, heureusement qu'il y a Bruxelles et les GOPE pour protéger la France de mesures aux mieux démagogiques, au pire poujadistes, et dans tous les cas catastrophiques, telles que celles que vous citez (notamment le RIC et l...

à écrit le 05/05/2019 à 9:36
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Nous vous remercions, La Tribune de reprendre des publications d'une qualité informative certaine. Le nombre de commentaires parle de lui même. Une information réfléchie soulève et élève le lecteur sur le débat des idées, quelque soit sont point de v...

à écrit le 05/05/2019 à 9:05
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Au lieu de poster des commentaires qui révèlent une ignorance profonde du sujet commencez par lire les ouvrages d'Aymartia Sen, sur la "capabilité" . l'article cité ci dessous illustre son propos. Amartya Sen : un bilan critique Emmanuel...

le 05/05/2019 à 10:36
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Il serait temps que l’Arménie et la Turquie se rapproche pour faire le deuil de cette terrible histoire du monde et je vous rappelle que le génocide Juif est d’une plus grande ampleur qui révèle les monstruosités des humains envers d’autres humains. ...

le 05/05/2019 à 10:59
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Il y a une erreur de frappe sur «  humanité sans racine «  L’humanité a une racine : l’ancrage sur terre , droit à la vie pour tous , respect pour toutes les vies , l’ancrage de son corps et son esprit (conscience)sur terre avec le respect de soi- m...

à écrit le 04/05/2019 à 22:19
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L’humanité régresse car le «  dialogue et l’apaisement «  n’est pas le socle des politiques mondiales. Des feuilles de route qui s’orientent vers des futurs conflits et guerre ( d’après des théories de certains spécialistes, pour les usa et la Chine ...

à écrit le 04/05/2019 à 21:33
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M.Macron reconnaît le génocide Armenien pour une éventuelle adhésion à l’UE de l’Arménie qui est en Asie Mineure . Par ailleurs l’empire Ottoman pour ceux qui savent l’histoire ( pas Wikipedia) a nommé des gouverneurs Arméniens pour diriger l’empir...

à écrit le 04/05/2019 à 19:06
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Un peu penible a lire le truc.Mais finalement, qu'est ce que le progressisme? Chacun peut le voir a l'aulne, au cyprès, au micocoulier, ou soyons fous, au sequoia de ses propres exigences ou envies. Il y a en fait un progressisme lapin, un progressi...

à écrit le 04/05/2019 à 18:32
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La France est le pays le plus redistributif des pays riche , lire le livre de Piketty qui n' est pas spécialement de droite....Bon en étant plus terre à terre ce n' est pas les G.J qui vont investir et créer de la richesse , donc comme on attire pas ...

à écrit le 04/05/2019 à 17:45
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Au lit c'est une tactique. Je fais semblant de passer par devant et hop je te prends par derrière. Du moment que tout le monde est consentant. C'est ce que fait avec les Etats Unis, le Chef Suprême de la Corée du Nord Kim Jong-un.

à écrit le 04/05/2019 à 17:07
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La gauche - caviar c’est un «  fléau sociétal « les plus grands menteur du 21 siècle... plus jamais ça... et plus jamais UMP non plus ... je suis traumatisé à vie par ces 2 groupes.😱

à écrit le 04/05/2019 à 16:53
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Car il a désactivé le côté gauche pour activer le côté droit qui attire «  une certaine majorité « ?

à écrit le 04/05/2019 à 16:44
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Très intéressant article. Il devrait convenir aux ex-conseillers du Président, et au Président lui-même. Ce dernier – le « bouc-émissariat » qui lui est (durablement) infligé doit être particulièrement fatigant – est plus que las de la litanie des « ...

à écrit le 04/05/2019 à 16:39
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Parce que c'est un danseur visage et un menteur compulsif.

à écrit le 04/05/2019 à 16:21
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quand un pays voit sa bonne morale baveuse donnee par des intellectuels bienpensants donc de gauche, des journalistes independants donc de gauche, et ont des politiciens bienveillants donc de gauche, tout ce qui ne se raccroche pas aux valeurs d'ult...

à écrit le 04/05/2019 à 15:48
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Les gouvernements sont de plus en plus au service des états, et non l'inverse comme ce devrait être le cas dans une démocratie. D’où l'absence d'alternatives politiques dans la gestion de notre pays. C'est pourquoi nous avons l'apparition spontané de...

à écrit le 04/05/2019 à 14:02
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Macron a réduit le champs des possibles pour les plus pauvres. Il a commencé par saccager l'école publique, levier le plus important de la lutte contre l'inégalité des chances.

le 04/05/2019 à 15:23
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Ah bon, parce que diminuer les effectifs d'élèves dans les classes primaires des quartiers défavorisés, c'est 'saccager l'école publique', selon vous ? Décidément, la mauvaise foi politique, la désinformation et l'anti-républicanisme sont des 'valeur...

le 05/05/2019 à 2:10
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Informez vous, vous parlez d'un domaine que vous ne connaissez pas: Il a supprimé les "plus de maitres que de classes" (PDQMC) et réduit les moyens des Rased pour les redéployer en CP/CE1, uniquement en REP d'ailleurs . C'est une opération à somme...

le 05/05/2019 à 13:49
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Plus de maîtres que de classes ? Voilà bien un luxe qu'un pays ruiné ne peut évidemment se permettre. Mais il fallait bien utiliser les 60000 postes que Hollande, par pur clientélisme électoral, avait irresponsablement rouvert (2,5 milliards de coôut...

à écrit le 04/05/2019 à 10:48
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Macron pense à gauche ? Quelle blague...

le 04/05/2019 à 16:54
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Oui, il n'est pas pour la justice et la liberté individuelle, tout doit être décidé par l'état pour votre bien, d'où ce nombre de fonctionnaires, régimes privilégiés très spéciaux, avantages sociaux. A quand la responsabilisation des citoyens?

à écrit le 04/05/2019 à 10:31
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"Lapin et canard, 1892." Excellent ! où "droite et gauche" sont parfaitement résumées à savoir les deux faces d'une même pièce. Regardez mélenchon qui donc devrait être progressiste et qui dès que son parti commence à monter dans les sondages...

à écrit le 04/05/2019 à 10:03
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Macron pense a gauche ? Le président des très riches 🤑

le 04/05/2019 à 15:27
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Etant donné que Macron a fortement augmenté la prime d'activité pour les ménages à faibles revenus, leur a supprimé la taxe d'habitation et a augmenté sensiblement l'allocation Adulte Handicapé, j'imagine que pour vous 'très riche' démarre à, disons,...

à écrit le 04/05/2019 à 9:50
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Le Parisien dévoile le chiffre des ventes du livre et nous pouvons parler de flop puisqu’il ne se sont vendu qu’à 3 700 exemplaires au cours des trois dernières semaines.

à écrit le 04/05/2019 à 9:10
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Peut-être parce que la France est le seul pays à être resté communiste dans sa pensée ? Les Gilets Jaunes font furieusement penser aux soviets.

le 04/05/2019 à 10:02
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macron fait penser au régime soviets avec la répression policière vous n'avez jamais pensé qu'on pouvait se révolter rien que par simple injustice sans coller des netiquettes? je ne suis pas communiste loin s'en faut mais je soutient les gilets jaune...

le 05/05/2019 à 13:55
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Apprenez un peu l'histoire et regardez ce qu'étaient les soviets. Les assemblées de GJ sur les ronds points c'est le clone quasi exact des soviets. La "répression policière" a à ce jour fait 0 morts, et la plupart des blessés, en particulier ceux qui...

à écrit le 04/05/2019 à 8:24
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"une personne en situation de handicap, par exemple, peut réaliser moins de choses qu'une autre si l'infrastructure adéquate n'est pas accessible". En parlant de ça : Connaître la loi et les normes pour handicapés sur le bout des doigts. Et sur...

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