La Mie Câline s'engage vers le zéro impact

Au terme d'un long diagnostic, l'enseigne de boulangerie et sandwicherie La Mie Câline vient de mettre en oeuvre une politique de RSE engagée et profonde.

« D'ici à la fin 2019, toutes nos farines seront françaises, sans pesticides, issues d'une culture raisonnée ou contrôlée, tous les beurres d'AOP... En 2021, tous les emballages seront recyclables. Le personnel va être formé, le consommateur informé et invité à réfléchir avant d'utiliser tel emballage... », égrène Sylvia Barreteau, responsable de la RSE de l'enseigne de boulangerie et de sandwicherie vendéenne La Mie Câline, qui vient de finaliser la rédaction de la stratégie globale RSE du groupe. Un réseau de 220 franchisés et de 2.200 personnes. .

Prudente, elle a, dès le départ, embarqué le comité de direction dans la démarche. Elle a choisi de se former auprès de la Cegos (Des enjeux et des hommes) et de mener, en parallèle, l'élaboration de la stratégie RSE. La gestation a duré neuf mois. Avec, d'abord, un audit des fournisseurs, collaborateurs, franchisés, clients... pour déterminer les priorités. La politique de développement durable avait déjà accouché de la bio valorisation à 90 % des déchets sur les sites de production, de la récupération d'énergie des systèmes de froid, de panneaux solaires... « mais la démarche n'était pas structurée ».

Six objectifs à remplir

Cette fois, la stratégie repose sur six grands objectifs environnementaux, sociaux et sociétaux pour 2025. Et en premier lieu, la lutte contre les déchets des emballages, en diminuant leur nombre et introduisant des produits recyclables. C'est aussi sur la farine et le beurre, matières premières très émettrices de gaz à effet de serre, que La Mie Câline agit. En revoyant ses approvisionnements, mais aussi en faisant évoluer les recettes, en misant sur les aspects nutritifs, la qualité de vie et la pédagogie.

« Ce sera chirurgical, mais aligné dans le temps avec des produits "câlins, responsables mais gourmands" », dit-elle. Avec en ligne de mire, un bilan carbone chiffré à 49.000 tonnes de CO2. À titre de comparaison, l'aller-retour d'un passager sur un vol Paris-New-York représente une tonne de CO2. « Si tout n'est pas encore compensable, l'important, c'est la tendance », argumente la responsable RSE, dont les actions doivent désormais « toutes être pensées en mode économie circulaire. »

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Commentaire 1
à écrit le 03/04/2019 à 8:23
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C'est dans l'air du temps, pardon c'est indispensable si on veut sauver l'humanité et avec une économie financiarisée sans cesse orientée vers la pollution c'est courageux de nager à contre courant de l'aliénation des actionnaires milliardaires.

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