Laurence Comte-Arassus, présidente de Medtronic France : « Grâce aux start-up, on va plus vite et plus loin »

L’un des géants mondiaux du secteur des dispositifs médicaux, le groupe est un sponsor « silver » de la 5è Journée start-up innovantes du Snitem.
Laurence Comte-Arassus, Présidente de Medtronic France.
Laurence Comte-Arassus, Présidente de Medtronic France. (Crédits : DR)

Pour quelle raison épaulez-vous la Journée start-up innovantes du dispositif médical ?

Medtronic est souvent connue comme la société qui a fabriqué le premier pacemaker. Depuis, nous avons évolué d'une société leader dans le domaine cardio-vasculaire à un acteur majeur du dispositif médical. L'innovation est au cœur de notre métier. Quand j'ai pris, il y a quatre ans et demi, le poste de présidente, nous avons fait un travail de réflexion sur nos grands enjeux. Il y a bien sûr le vieillissement de la population et les difficultés d'accès aux soins. Mais il y a aussi un sujet qui est maintenant au centre des préoccupations de l'ensemble de la population, celui de la hausse des maladies chroniques : en 2025, 25 % de la population sera atteinte d'une maladie chronique en France.

Nous avons la chance dans notre pays d'avoir un système de santé solidaire. Chez Medtronic, nous avons réfléchi à la façon de pérenniser cette solidarité face à l'augmentation des maladies chroniques. Nous sommes convaincus que, pour accompagner la transformation nécessaire du système de santé français, nous devons agir avec l'ensemble des acteurs : nos partenaires historiques comme les médecins, les hôpitaux, les cliniques et les associations de patients mais aussi des acteurs nouveaux et innovants comme les start-up. C'est la raison pour laquelle nous sommes partenaires de la Journée start-up innovantes du Snitem.

Que vous apporte ce partenariat ?

Pour un grand groupe comme le nôtre, l'un des principaux défis est de pouvoir avancer vite, mais également loin. Nous reprenons ainsi une partie de l'adage qui dit que, lorsqu'on avance seul, on va vite, mais lorsqu'on avance à plusieurs, on va plus loin. Et grâce aux start-up et à leur agilité, nous pouvons conjuguer ces deux éléments. Dans nos efforts pour garantir un bon système de santé, pour l'instant axé sur le quantitatif, il est clair que notre travail doit désormais porter sur le qualitatif, en raison de la hausse des maladies chroniques. Cette bascule est notre principal but. C'est d'ailleurs aussi pour cela que nous devons aller plus vite et plus loin. Or on note des avancées dès qu'on se rapproche des start-up, qui jouent un véritable rôle d'accélérateur.

Quel message souhaitez-vous donner dans le cadre de cet événement ?

S'il y a une idée à retenir, c'est qu'avancer avec les start-up est le levier idéal pour un travail de fond, en mode agile, au service de la qualité pour les patients. Ce n'est pas qu'un affichage de notre part, c'est une réelle stratégie, que nous appliquons quotidiennement. Par ailleurs, nous nous efforçons de donner l'occasion à ces start-up de se développer et de lever des fonds. Que les start-up grandissent et deviennent des PME et des ETI, puis un jour, de grands groupes : tel est notre objectif.

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