Notre santé dépend de ce qui nous entoure

La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les liens étroits entre santé humaine, santé animale et santé environnementale. On sait depuis longtemps que les maladies se transmettent entre espèces : on peut penser à la rage qui tue encore plus de 50 000 personnes dans le monde chaque année, ou plus récemment à Ebola, dont la chauve-souris est un réservoir. Aujourd’hui, on estime que 60 % des maladies infectieuses humaines sont zoonotiques (c’est-à-dire susceptibles de se transmettre de l’animal à l’homme et inversement) et 75 % des pathogènes des maladies infectieuses émergentes sont d’origine animale (source : OIE).
(Crédits : Marine Gonard)

Le caractère pandémique de la Covid-19 nous pousse à interroger cette interdépendance à plus large échelle pour penser la santé de demain, mais aussi à une échelle plus individuelle et locale.

One Health en action

Ce retour des maladies infectieuses à l'agenda politique et sanitaire mondial est concomitant de la mise en avant croissante de l'approche « One Health ». Ce concept « une seule santé » a été consacré au début des années 2000 par les grandes instances internationales (OMS, OIE, FAO) et fait l'objet d'un accord tripartite depuis une dizaine d'années.

Il vise à promouvoir une approche intégrée, pluridisciplinaire, collaborative et globale des enjeux de santé publique, sur le plan humain, animal et environnemental aux différentes échelles locales, nationales et planétaire.

Si les grandes instances internationales et la communauté scientifique en sont convaincues et manient déjà cette approche depuis des années, on ne peut que se féliciter du rayonnement récent qu'elle connaît auprès de nos autorités plus locales : en témoigne la nomination de Thierry Lefrançois, spécialiste des réseaux et approches intégrées de la santé au Cirad, au conseil scientifique français sur la Covid-19 ; ou encore la volonté de créer un conseil d'experts de haut niveau, « Une Seule Santé » annoncé lors du Forum de Paris sur la paix en novembre dernier.

L'approche partenariale comme réponse à la crise

Les questions de santé publique comme la lutte contre les maladies infectieuses nécessitent en effet une coopération élargie qui inclut non seulement les autorités internationales et nationales, les instituts et laboratoires de recherche, mais également les industriels.

Boehringer Ingelheim est l'une des rares entreprises pharmaceutiques qui intègre à la fois des activités en santé humaine et en santé animale : « Le concept One Health est au cœur de notre stratégie. C'est une spécificité que nous revendiquons. » explique Erick Lelouche, Président de Boehringer Ingelheim en France. « À titre personnel, en tant que vétérinaire, c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur et que nous défendons depuis des années. Nous sommes convaincus que lorsque les animaux sont en bonne santé, les Hommes sont eux aussi en meilleure santé. »

Un constat qui va bien au-delà du lien avec les animaux de compagnie. Une épidémie animale telle que la peste porcine africaine en Asie a déjà eu des effets sanitaires, économiques et sociaux dévastateurs pour certaines populations qui dépendent de l'élevage. Sans compter les répercussions sur le marché du porc - et donc le consommateur final - dans le monde entier.

C'est pourquoi Boehringer Ingelheim est particulièrement engagé sur le front du One Health en favorisant l'émergence de plateformes de recherche communes entre ses activités de santé humaine et de santé animales, en ayant contribué activement à la création du 1er hub mondial en santé publique vétérinaire (HUB VPH) à Lyon, ou encore en construisant un nouveau site de production de vaccins, à Jonage près de Lyon, destiné à lutter contre la fièvre aphteuse et d'autres maladies animales.

« Enfin, nous cherchons continuellement à développer des partenariats transdisciplinaires pour identifier des solutions qui améliorent la santé des Hommes comme celles des animaux. Car nous sommes convaincus que seule cette approche partenariale et coordonnée peut servir les enjeux de santé publique auxquels nous faisons face. » conclut Erick Lelouche.

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