
Comment réconcilier la logique financière et souvent court-termiste de l'investissement dans les startups, dominé par l'impératif d'hyper-croissance et de retour sur investissement, avec le financement de la "tech for good", c'est-à-dire les startups moins portées sur la performance financière que sur l'impact ? Pour beaucoup, ces deux impératifs sont difficilement conciliables. L'investisseuse Marie Ekeland, connue pour avoir repéré l'un des plus grands succès à date de la French Tech, Criteo, et pour avoir cofondé le fonds Daphni, pense avoir trouvé une solution avec son nouveau projet, intitulé "2050".
Détenu à 100% par un "fonds de pérennité", un nouveau statut d'entreprise inspiré de la fondation d'intérêt général
Daphni était déjà une "mutation" du métier d'investisseur avec sa plateforme collaborative et ses codes empruntés aux startups. Mais 2050 va "beaucoup plus loin" affirme Marie Ekeland, qui estime que l'hyper-croissance finit par détourner les startups de leurs objectifs premiers d'impact, et les "désaligner" de leurs valeurs. L'exemple le plus parlant ? Netflix, qui a supprimé le modèle publicitaire de la télévision et s'est affirmé comme eldorado artistique pour les créateurs, mais qui désormais...
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