Les indices sauvent l'honneur de justesse sur la semaine

A l'issue d'une semaine ponctuée par de mauvais chiffres macroéconomiques, le CAC40 est tout de même parvenu à finir sur une hausse hebdomadaire de 1,93% à 3763,18 points

Fabio Marquetty. L'équilibre des marchés actions reste bien fragile . Les indices boursiers sont, de justesse, parvenus à maintenir la tête hors de l'eau au terme d'une semaine ponctuée de nouvelles macroéconomiques peu réjouissantes. Et cela alors que le bilan hebdomadaire qui avait précédé s'était avéré négatif. De Paris, à New-York, le CAC a grimpé de 1,93% sur la semaine pour finir à 3763,18 points, le S&P s'est offert un léger sursaut d'orgueil autour de 1,5% tandis que le DJ Euro Stoxx 50 a crû de 1,95%. Des achats à bon compte ont permis aux secteurs financiers et cycliques de se hisser en tête des meilleures performances hebdomadaires du CAC40. Ainsi, Axa s'est envolée de 5,7%, suivi de près par Renault (+4,9%), Renault ou encore Société Générale (+4,8%). Au-delà de ce rebond plus technique que fondamental, on constate une cote à deux vitesses, dominé epar la dynamique émergente. La morosité conjoncturelle des économies matures, confirmée par les mauvais chiffres de l'emploi américain, incite plus que jamais les investisseurs à fuir vers des contrées plus exotiques.

Seul bémol, les bourses émergentes comme la Chine, l'Inde ou le Brésil valent déjà, selon Société Générale, entre 2 et 3,5 fois la somme des actifs des entreprises qui les composent. Et cela pour des taux d'inflation parfois supérieur à 10%. En clair, les prix des actions y sont devenus chers. Reste donc une solution : investir dans les zones du monde les plus prolifiques au travers des groupes occidentaux cotés. Les plus entreprises les plus exposées sont de plus en plus privilégier par les investisseurs. Le classement des meilleurs élèves de la Bourse de Paris depuis le début de l'année regorge de profils de ce type. Ainsi y retrouve-t-on, en tête de liste, des groupes comme LVMH (+40%), PPR (+34,3%) ou encore Publicis (+25,7%).

Plus globalement, les entreprises les plus ancrées dans les pays émergents se négocient avec des primes pouvant aller, d'après des données de Société Générale, jusqu'à 60% par rapport à la moyenne du marché. C'est par exemple, le cas pour l'industrie minière, suivie par les secteurs des services énergétiques (prime de 55%) ou encore du luxe (39%). D'après Abderrahman Bennis, gérant chez Acofi Gestion, le degré d'exposition des entreprises du CAC aux pays émergents atteint 28% en termes de chiffre d'affaires et 30 en termes de résultat d'exploitation.
Les groupes les plus avancés en la matière y enregistre des taux de croissance organique vertigineux : 30% pour Air Liquide, ou en 22% pour Danone. Ca fait rêver.
 

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