Malgré une baisse relative de la demande au deuxième trimestre, l'or conserve plus que jamais sa place si vous souhaitez diversifier votre portefeuille. En effet, la demande d'or physique, pour la joaillerie, représente plus de 60 % de la consommation et entre dans une période faste avec le début de la saison des festivals et des mariages en Inde. De leur côté, les banques centrales vendent de moins en moins d'or, certaines augmentant même sensiblement leur détention. Enfin, les investisseurs marquent un intérêt pour ce placement « refuge », avec de récents records d'achat.
Mais le potentiel de croissance ne doit pas faire oublier les deux principaux dangers liés à ce placement. Le premier concerne les produits exprimés en dollars, car ils présentent toujours un risque de change. Le second est celui de la contrepartie, autrement dit la possibilité de pouvoir revendre à tout moment.
Les fonds
Quel support d'investissement choisir ? Un fonds directement exposé à l'or via les marchés de « futures » est la solution la plus simple. Certains sont couverts contre le risque de change, et avec un fonds, pas de souci de contrepartie puisqu'il est émis par une banque.
Les certificats
Des garanties que n'offrent pas la plupart des « certificats or » disponibles sur le marché. Sans parler du manque de transparence des frais.
Les ETF
Les ETF, répliquant un indice or, pourraient être intéressants, mais la réglementation française n'autorise pas ces produits pour l'instant.
Les actions minières
Reste l'achat de titres de groupes miniers en bourse. Mais attention : leur performance n'est pas seulement liée à celle de l'or. En effet, le cours d'une action combine à la fois le risque de la société, le risque systémique du marché financier, etc. Le cours de la matière première ne représente qu'environ 40% de la valeur de l'action.
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