Une des solutions serait de sélectionner des valeurs de qualité peu sensibles au cycle économique. Ces sociétés, dites à croissance visible, ont la capacité de tirer parti de tendances structurelles de l'économie (vieillissement de la population, développement de la consommation dans les pays émergents, renforcement des réglementations, ruptures technologiques ou comportementales). Ensuite, elles entretiennent cette croissance par une stratégie active d'innovation (produit, recherche et développement, distribution...), la recherche de relais de croissance (nouveaux marchés ou nouvelles géographies), voire par la réalisation d'opérations de croissance externe.
Ces sociétés doivent être en mesure de protéger le développement de leur activité et leurs marges, grâce à de fortes barrières à l'entrée, à la qualité de leurs dirigeants ou à d'autres actifs. Elles doivent également présenter une structure financière de qualité (peu ou pas de dette).
L'application de ces différents critères amène à une sélection naturelle en termes sectoriels. Par définition, l'univers des valeurs financières et des secteurs par nature cyclique (produits de base, énergie, pétrole et gaz, utilities) sont quasiment absents. À l'inverse, le secteur de la santé recèle un important vivier de candidats (laboratoires pharmaceutiques comme Sanofi, spécialistes du diagnostic avec bioMérieuxe;rieux, ou Orpea dans l'univers des maisons de retraite). De même, les services aux consommateurs (SES chez les opérateurs de satellites), les biens de consommation (alimentaire, produits d'hygiène et de consommation courante avec Danone, Unilever ou L'Oréalcute;al), ainsi que quelques dossiers dans le secteur de la technologie tels que Amadeus ou Wirecard.
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