ATHENES (Reuters) - La Grèce a dit mercredi espérer conclure un accord avec ses créanciers internationaux dans le courant du mois d'avril et travailler à surmonter leurs divergences sur les réformes des retraites, du marché du travail et de l'énergie.

Il incombe non seulement au gouvernement grec, mais aussi à l'Union européenne et au Fonds monétaire international (FMI) de parvenir à un accord, a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement, Dimitris Tzanakopoulos.

Trois ministres grecs, dont celui des Finances, sont cette semaine à Bruxelles afin de parvenir à un accord sur les réformes exigées par les bailleurs de fonds d'Athènes pour débloquer une nouvelle tranche d'aide dans le cadre du plan de sauvetage conclu en 2015.

La Grèce cherche à conclure ce qu'elle appelle un "accord global" avec ses créanciers qui permettrait aussi d'engager des discussions sur la trajectoire des finances publiques du pays et sur l'éventualité d'un allègement du fardeau de sa dette.

"(Notre objectif) est de parvenir à un accord global le plus tôt, et si possible d'ici avril", a déclaré Tzanakopoulos.

Le FMI n'a pas encore décidé de sa participation à ce plan d'aide de 86 milliards d'euros, le troisième dont bénéficie la Grèce depuis 2010. L'institution de Washington nourrit de sérieux doutes sur la viabilité de la dette grecque et sur les prévisions macroéconomiques des pays de la zone euro pour le pays.

(Lefteris Papadimas, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Juliette Rouillon)