Les Bourses européennes clôturent en nette hausse

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La cloture des bourses europeennes[reuters.com]
(Crédits : Reuters)

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse vendredi pour la troisième séance consécutive, accentuant leurs gains avant la clôture avec les espoirs de nouveaux assouplissements monétaires par les banques centrales alimentés par les déclarations du gouverneur de la Banque d'Angleterre.

La Banque d'Angleterre devra sans doute prendre des mesures cet été pour stimuler l'économie après le choc provoqué par la décision d'une majorité de Britanniques de quitter l'Union européenne (UE), a déclaré Mark Carney jeudi.

Aux Etats-Unis, les futures sur les Fed funds ont réagi à ces propos en anticipant une petit chance que la Réserve fédérale américaine réduise ses taux directeurs à partir de juillet, ont dit des traders.

A Londres le Footsie s'est envolé, terminant en hausse de 2,27%. En revanche, la livre s'est repliée de près de 1,2% à un plancher de 1,3242 dollar et de plus de 1% contre l'euro à 82,39 pence, égalant son plus bas de lundi qui représentait un creux depuis mars 2014.

Le CAC 40 parisien a terminé sur un gain de 1,0% (42,16 points) à 4.237,48 points et le Dax allemand progresse de 0,71%.

L'indice EuroStoxx 50 avance de 1,15% et le FTSEurofirst 300 de 0,83%.

A la clôture en Europe, les grands indices américains accroissent leurs gains initiaux, soutenus aussi par l'annonce d'une offre publique d'achat du géant de l'agro-alimentaire Mondelez International sur le confiseur Hershey.

Le rebond des indices européens ne permettra toutefois pas d'effacer les lourdes pertes accusées au cours des deux séances qui ont suivi l'annonce des résultats du référendum britannique du 23 juin et les marchés actions dans leur ensemble devraient connaître en juin leur pire performance mensuelle depuis le mois de janvier.

A Paris, le CAC 40 recule ainsi de 5,95% sur le mois, portant ses pertes depuis le début de l'année à 8,61%.

Les propos de Mark Carney ont provoqué une baisse des rendements obligataires aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis.

Les rendements des "gilts" à 10, 20 et 30 ans ont inscrit de nouveaux plus bas records et celui du Bund à 10 ans est tombé à un plus bas de séance de -0,14%. L'OAT à 10 ans a également vu son rendement toucher un plus bas record de 0,199%.

Sur le marché pétrolier, le regain des inquiétudes sur la croissance mondiale et sur l'abondance de l'offre a pesé sur les cours du baril.

Le contrat d'août sur Le Brent cède 88 cents (-1,74%) et repasse sous le seuil des 50 dollars, à 49,72 dollars. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonne 1,17 dollar, soit 2,31%, à 48,72 dollars le baril.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)