Indignez-vous ! Cinq patrons témoignent

L'ouvrage de Stéphane Hessel (photo), "Indignez-vous !", prônant une "insurrection pacifique", a séduit beaucoup de Français. D'où notre interrogation : les patrons, sont-ils, eux aussi, des indignés ? Pas si facile. En hommes et femmes d'action, ils font valoir qu'elle est partie prenante de la recherche de solutions. Lisez les points de vue des patrons d'Airbus, d'Alter Eco, des parfums Annick Goutal, de France Active et des Pianos Pleyel. Et réagissez dans l'espace Commentaire.
Stéphane Hessel

La France championne du monde de l'indignation?? A la vue du succès phénoménal du petit opus de l'ex-ambassadeur et résistant Stéphane Hessel (photo), "indignez-vous !" on acquiesce. Comme disent les psys, "cela fait sens",. Ce best-seller a touché une grande partie de la population, mal à l'aise avec la mondialisation et en quête d'un "sage" capable de cristalliser l'air du temps. Le sentiment d'impuissance et d'être pris dans les mailles d'une société à bout de souffle domine largement chez la plupart de ces lecteurs heureux de trouver pour trois euros un écho à leur ressenti. Mieux?: une façon d'être enfin compris. Qui plus est par une personnalité crédible symbolisant à la fois la sérénité et le recul, et prônant (enfin?!) des valeurs plus humaines. Peut-être aussi y ont-ils cherché quelques pistes pour faire bouger le monde?? Car, selon Hessel, cette capacité d'indignation serait la clé de l'engagement et de l'action pacifiste et permettrait de rendre possible ce qui est souhaitable. Ce désir d'indignation parle peu à l'oreille des dirigeants d'entreprise. Femmes et hommes d'action y sont par nature peu enclins. Non pas qu'ils, ou elles, soient à titre individuel moins réceptifs aux injustices. Mais parce qu'ils sont centrés à titre professionnel sur la recherche de solutions, leur énergie est essentiellement mobilisée sur le combat quotidien. En responsabilité, ils sont donc peu à l'aise avec la faculté de révolte. Tous tombent cependant d'accord sur un point?: oui à l'indignation à une condition, celle d'aboutir à une action. Toujours à la recherche de l'efficacité, s'indigner équivaut souvent, à leurs yeux, à une perte de temps. Sauf à conduire à des prises de conscience, à des décisions rationnelles, et à nourrir leur désir d'avancer et de servir. Reste l'habit du "patron", dont la fonction prévoit moins l'indignation que la mise en ordre de marche, et dont le caractère n'aime rien tant que "retrousser ses manches".

Tom Enders, ?président d'Airbus - Combattre le climat anxiogène
"Combien de temps encore allons-nous nous voiler la face?? C'est vrai, il est plus confortable d'espérer que le pire n'est qu'une hypothèse. Le monde pourtant vit une révolution qui entraînera une réécriture de l'Histoire. La Chine et l'Inde voient se développer une classe moyenne sur le point de dépasser en nombre les populations européenne et américaine réunies. Autant dire que la demande en biens et services va exploser. La demande en ingénieurs et chercheurs qualifiés également. Aujourd'hui déjà, l'Europe n'en produit plus suffisamment. Certes, il faut s'indigner du manque d'initiatives destinées à susciter les vocations en Europe. Mais il nous faut également combattre le climat anxiogène autour de la globalisation. Ne fermons pas la porte aux talents venant d'ailleurs. Demain, non seulement l'essentiel de la demande proviendra d'Asie, mais également l'offre. D'usine du monde, l'Asie sera bientôt une économie du savoir. Alors, ne nous cramponnons pas à une réalité qui ne sera bientôt qu'un mirage, sans quoi nous risquons de précipiter l'Europe dans l'abîme. Nous acceptons la production de produits de base en Asie mais nous refusons de comprendre que la course aux talents est elle aussi globale. L'Europe, pauvre en matières premières, n'a que son savoir-faire et sa capacité d'innovation. Notre avenir dépend de la manière dont nous saurons conserver notre avance technologique et nous manquons aujourd'hui de main-d'?uvre qualifiée. Voulons-nous hypothéquer notre potentiel d'innovation??"


Tristan Lecomte, ?PDG d'Alter Eco - Changer la réalité
"S'il faut savoir s'indigner pour des événements scandaleux ou épouvantables, l'indignation est rarement un préalable à l'action. C'est ce sur quoi on se sent incapable d'avoir prise. C'est un aveu d'impuissance. S'indigner ne véhicule a priori rien de très positif?: c'est à la fois une posture de victime et la traduction d'un certain pessimisme. S'indigner c'est un peu comme si on découvrait tout d'un coup le bien et le mal. C'est aussi s'enfermer dans des accusations et se renvoyer dos à dos des culpabilités. Cela ne me semble pas un processus vertueux. Mais plutôt une bataille d'ego. On le voit en France où tout le monde parle beaucoup mais personne ne s'écoute vraiment. L'action est trop souvent neutralisée par l'indignation. On perd du temps surtout dans les sujets qui me touchent comme le développement durable. Nous devons plutôt trouver des solutions ensemble. Lorsque je suis en Thaïlande, auprès des petits producteurs, je suis toujours étonné de ne jamais les entendre s'indigner. Ils essayent en fait de changer la réalité, d'avancer et de s'en sortir. Ils gardent espoir que l'on peut changer le monde au lieu de s'indigner sur les inégalités dont ils sont pourtant les premières victimes. Chez nous, on devrait s'indigner sur notre résignation et notre propre esprit de révolte, presque systématique, et bien souvent stérile alors même que nous sommes les nantis du monde."


Brigitte Taittinger, PDG d'Annick Goutal Parfums - Trouver des solutions
"C'est toujours sympathique les coups de sang mais je constate qu'une fois avoir exprimé ce que nous avons sur le c?ur, nous repartons chacun de notre côté dans notre village gaulois. Trop souvent, l'indignation nous tient lieu d'action. Les envolées lyriques génèrent de la frustration. Certes, on a le sentiment d'exister mais ce n'est guère suffisant. La jeunesse veut avancer. Elle souhaite des résultats et moins de belles paroles. Il nous faut désormais trouver des solutions à nos sujets d'indignation. Ainsi, de notre incapacité à intégrer les jeunes sur le marché du travail. C'est une vraie priorité politique car une société dans laquelle les jeunes n'ont pas d'avenir est une société en voie de dégradation. A mon niveau, je tente de prendre le maximum de jeunes pour leur permettre de compléter leur formation et leur donner de l'espoir. Ils sont en plus très motivés. Dans les PME, notre recherche d'efficacité à tous crins nous fait trop souvent préférer un jeune moins diplômé avec une légère expérience professionnelle à un autre sorti de dix ans d'études sans aucune expérience. Comment tenir un discours sur la réussite scolaire, quand on ne sait pas leur donner une chance d'exercer ce pour quoi ils ont mis tant d'années à se former ? Il faut trouver le juste équilibre. L'indignation n'a de sens que si elle peut nous permettre de faire bouger les choses. Sinon, c'est de la démagogie. Je m'indigne d'un monde où les sujets d'indignation sont souvent soumis à l'effet des modes et amplifiés par le soutien ou non des médias, sans suivi dans le temps et ni prise de décision pour faire avancer les solutions."


Claude Alphandéry, ?président d'honneur de France Active - Proposer une vision de la société
"L'économie mondiale est le siège de profonds déséquilibres?: dopée par les nouvelles technologies, prise de vertige par l'explosion des échanges financiers mondiaux, elle produit des richesses impressionnantes mais simultanément elle met en péril l'environnement, détruit et précarise l'emploi, jette dans l'exclusion de vastes pans de la population et asphyxie les entreprises qui ne parviennent pas à s'intégrer dans le jeu brutal des multinationales. Cela dit, l'indignation ne se suffit pas à elle-même. Elle doit conduire à la résistance et proposer une vision pour la société. C'est ce que fait l'économie sociale et solidaire par des milliers de projets qui visent à retrouver le sens de l'intérêt général. Très diverses dans leurs réalités, ces initiatives partagent des caractéristiques essentielles?: un projet économique au service de l'utilité sociale, une mise en ?uvre éthique, une gouvernance démocratique et une dynamique de développement fondée sur l'ancrage territorial et la mobilisation citoyenne. C'est parce que l'économie sociale et solidaire ouvre des voies nouvelles que France Active s'efforce de financer ces projets grâce à ses crédits bancaires garantis et ses investissements solidaires."


Arnaud Marion, PDG des Pianos Pleyel et des Chantiers Baudet - Prendre conscience des réalités
"Première indignation récente, le refus de la CGT d'assister aux traditionnels v?ux présidentiels pose le problème de la légitimité d'un tel comportement, mais au-delà, de la représentativité syndicale (y compris FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) qui relève davantage de la coutume plus que de l'arithmétique. Ces organisations représentent entre 5 % et 15 % des salariés du privé et du public, soit 1,7 million sur 23 millions à comparer à une population de 65 millions de Français. Les grands discours idéologiques sont parfois très éloignés de la réalité banale et quotidienne des entreprises : mais là encore, est-on conscient qu'il n'y a en France que 5.000 entreprises de plus de 250 salariés sur les 2,7 millions d'entreprises existantes. Ce qui nous vaut d'avoir un ministre pour les grandes entreprises et un secrétaire d'État pour les PME qui représentent les trois quarts des emplois du secteur privé ! Et si cette prise de conscience comportait en elle les clés de la croissance future ? Deuxième indignation, à l'heure des préparatifs préélectoraux et des recherches de sortie de crise motivant le recours récurrent en France à des hommes providentiels qui ne sont jamais élus, il est un débat que syndicats et politiques n'abordent jamais : celui de la réelle représentativité des élus au suffrage universel. 410 milliards de dépenses (dont 150 milliards de déficit) pour l'Etat mais 550 milliards pour le budget social de la nation aux mains des syndicats patronaux et salariés. Finalement, on vote pour 40 % de ce qui se passe en France !"

Commentaires 39
à écrit le 01/02/2011 à 1:08
Signaler
Je suis effaré par le nombre de vieux bourges qui brassent du vent dans des cogitations stériles. Patrons et autres élites du mondes, il est facile de porter un jugement de valeur sur notre monde, surtout lorsqu'on bosse le cul assis sur une chaise a...

le 03/02/2011 à 16:18
Signaler
Vous êtes bien Mr.Personne. Vous n'existez pas car ce que vous dites n'a aucun sens.

à écrit le 31/01/2011 à 13:35
Signaler
Moi ce qui m'indigne c'est l'exploitation des jeunes diplomés dans les entreprises petites ou grandes. Natixis: 80 offres de stages(qui sont renouvelés en permanence), 4 offres d'emplois pour jeunes diplomés. Société Générale pareil. Start up génétiq...

à écrit le 31/01/2011 à 13:30
Signaler
Preuve que sénilité et lttérature peuvent faire bon ménage.

à écrit le 31/01/2011 à 9:01
Signaler
Mon oeil! Surpayer qualques uns pour faire bosser les autres. Cela revient surement moins cher que donner à ceux qui bossent vraiment et pour délocaliser la ou al main d'oeuvre est pas chère!

à écrit le 30/01/2011 à 17:14
Signaler
Il y en marre de ces pleurnichards de service. Monsieur se présente avec son n° de prisonnier autour du cou, son diplôme d'ambassadeur et ensuite il faudrait lire ces âneries à 3 balles religieusement (subventionnées au passage avec l'argent du cont...

à écrit le 29/01/2011 à 23:25
Signaler
Après avoir tout lu je vous propose qu'a 3 on s'indigne tous, 1 2 3 ,il ne se passe pas grand chose , c'est ce que je pensais.

à écrit le 29/01/2011 à 22:05
Signaler
Ca me fait plutot rire (jaune !) Un patron peut il s'indigner de la pauvreté lorsque celle ci l'enrichit ? On ne peut pas imaginer que l'indignation fasse l'unanimité ! Merci beaucoup M HESSEL Vous etes un grand homme !

à écrit le 29/01/2011 à 4:40
Signaler
Indignez-vous ! Y a toujours un traitre au fond de nous. Tu as trahi mon secret Tu as deviné qui j?étais Je ne te le pardonnerai jamais Je te dédie ce rondeau Avant de m?éclipser? http://www.lejournaldepersonne.com/2011/01/indignez-vous/

à écrit le 28/01/2011 à 10:25
Signaler
Réponse à Tom ENDERS: il faut _ _a) soit cloner en 2 ou 3000 exemplaires nos 5 000 meilleurs ingénieurs européens (ceux qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain, donc ceux qui ont plus de 45 ans) _ _ b) soit inventer le micro-ordinateur biologi...

à écrit le 28/01/2011 à 10:13
Signaler
Réponse à Tom ENDERS: il faut _ _a) soit cloner en 2 ou 3000 exemplaires nos 5 000 meiliurs ingénieuers européens (ceux qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain, donc ceux qui ont plus de 45 ans) _ _ b) soit inventer le micro-ordinateur bio...

le 28/01/2011 à 10:38
Signaler
Et une bonne canicule pour régler le problème des retraites (une bonne idée d'une jeune cadre décérébré)

à écrit le 28/01/2011 à 9:39
Signaler
Ou patron indignes? Tout est dans l'accent ( de Marseille?)

à écrit le 28/01/2011 à 8:04
Signaler
Indignons nous, serait la meilleure formule, car cela nous revoie à nous meme et non aux autres. Nous ne sommes pas réellement en démocratie mais plutot en Médiocratie. Lire le livre: La Médiocratie paru aux Editions Edilivre sur Internet.

à écrit le 27/01/2011 à 17:23
Signaler
boic5530> je viens de la "france d'en bas" et j'ai pu faire une tres bonne ecole d'inge. c'est vrai que ce sont surtout des fils de cadres, professeurs, medecins et autres professions a hauts revenus qui y sont representes, mais c'est possible avec u...

le 28/01/2011 à 9:20
Signaler
OK! et même reflexion pour les études médicales: je vous le dis c'est possible! Mais faut-il y aller? Nous voyons bien ce qu'il en est de la majorités des enfants de toubibs qui vont dans les écoles de commerce international. Car en fait, le non dit ...

le 02/02/2011 à 20:47
Signaler
Si vous pensez que la plupart des ingénieurs sortent de bonnes familles, vous n'en connaissez sûrement pas beaucoup. Le nombre de boursiers atteint souvent 30% dans les écoles d'ingénieurs (même dans les meilleures). De plus, c'est une des seules pro...

à écrit le 27/01/2011 à 16:36
Signaler
donnons aux pauvres une issue de secours décente : le suicide techniquement assisté (voir le film " le soleil vert " ) !

à écrit le 27/01/2011 à 16:26
Signaler
1nt) ce sont les familles très aisées qui alimentent nos écoles d'ingénieurs! les autres alimentent surtout les rangs des chômeurs ou des fonctionnaires! Faut donc encourager (fiscalement, donc changer le système du QF car est peu lisible) les ric...

le 29/01/2011 à 11:24
Signaler
si je comprend bien ont stérilise les femmes d'ouvriers ,ont favorise les familles aisées pour avoir des ingénieurs mais qui va remplir nos usines demain ,qui va faire le sale boulot et ce qu'il aura encore des gens dans les supermarché pour acheter...

à écrit le 27/01/2011 à 15:57
Signaler
pour reagir au commentaire du president d'airbus, si en EU on n'a que le savoir faire et la capacite d'innovation, il faudrait commencer, en france en tout cas, par valoriser les filieres scientifiques et les metiers d'ingenieurs, qui est mal valoris...

le 28/01/2011 à 9:25
Signaler
Et ne pas oublier, non plus, que nos soi-disant avances technologiques, c'est du pipo à l'échelle de l'Histoire. Les Chinois, les Indiens, les Mayas, les Egyptiens, les Arabes, et j'en passe...ne nous ont pas attendus. Par contre, le brevet internati...

le 28/01/2011 à 9:50
Signaler
Exactement, quelques exemples de notre capacité d'innovation: le i-phone Alcatel, l'écran plat dernière génération Technicolor, la toute nouvelle berline de luxe Dacia...la France est dépassée, vieillissante, enfermée dans le paysannat assisté anti-p...

le 30/01/2011 à 7:24
Signaler
la France est dépassée, vieillissante, enfermée dans le patronat assisté également! Il n'y a quà regarder le MEDEF et sa chochotte de patronne au look de passonaria déjantée!

à écrit le 27/01/2011 à 13:42
Signaler
Je suis indigné par ce livre et les francais qui revent d'une epoque revolue.

le 28/01/2011 à 9:37
Signaler
Pourquoi etes vous indigné? Parce que vous n'etes pas capable de comprendre d'autres idées que les votres? Moi à votre place je dirai que je ne suis pas d'accord et j'expliquerai pourquoi. Des situations analogues au passé resurgissent avec des solut...

à écrit le 27/01/2011 à 13:25
Signaler
La haine? L'hommage des médiocres aux puissants. L'indignation? L'hommage des faibles aux forts.

à écrit le 27/01/2011 à 11:41
Signaler
vous sommes tous des consommACTEURS voilà une de nos grande force

le 27/01/2011 à 16:31
Signaler
oui , achetons français , pas chinois ou allemand ! _ _ on a besoin de pétrole (encore que, avec nos centrales nucléaires ...) mais on peut se passer de guirlandes jouets et autres babioles futiles .. chinois, se passer de vacances en Tunise ou ...

à écrit le 27/01/2011 à 10:43
Signaler
La photo n'est pas celle de Claude Alphandery Peut être Edmond Alphandery ?

à écrit le 27/01/2011 à 7:52
Signaler
Je répondrais à Tristan Lecomte. L'indignation doit effectivement se traduire en action, c'est simple je n'achète plus (dans la mesure de ce que je sais) de produits notamment alimentaires à des multinationales et en particulier à des multinational...

le 27/01/2011 à 11:06
Signaler
De même, dans la famille, nous n'achetons plus de jouets made in china car il leur trop facile de produire moins cher alors qu'ils n'ont pas a respecter les normes écologique. acheter un jouet pour le plaisir maintenant et le subir en pollution plus ...

à écrit le 27/01/2011 à 7:07
Signaler
Une fois qu'on a hérité de l'entreprise de papa, qu'on a bien gagné sa vie, qu'on a exercé ses stock-options, il est tout naturel de s'indigner...

le 27/01/2011 à 9:19
Signaler
C'est petit, petit...

le 27/01/2011 à 12:38
Signaler
Se concentrer sur les fonctions de la personne qui s'indigne plutôt que d'écouter le contenu de son indignation revient à refuser tout dialogue sous prétexte que son interlocuteur est mal habillé! C'est une attitude puérile et anti-démocratique.

le 28/01/2011 à 10:10
Signaler
Oui mais la morale faite à autrui doit s'appuyer de la propre expérience du moralisateur...sinon le discours ne vaut pas plus qu'un "faites ce que je dis mais pas ce que je fais"...ce qui est un peu le cas ici...

à écrit le 27/01/2011 à 6:39
Signaler
Bonjour, On peut s'indigner! Mais attention aussi S. Hessel , comme par ailleurs le font les syndicats, mais en allant encore plus loin, préconise la déobeissance civile! Ceci est complètement inacceptable, car à ce moment cela reviendrait à tran...

le 27/01/2011 à 7:24
Signaler
Transgresser les lois de Vichy en 39-45, les lois scelerates, c'etait en effet inacceptable .... Giantpanda, nous n'avons pas les memes valeurs. Etre beni oui oui devant les gouvernements n'est pas non plus acceptable quand les gouvernements cessent ...

le 28/01/2011 à 9:29
Signaler
En réponse à giantpanda: peut-être estimez-vous aussi que les Tunisiens sont coupables de s'être indignés, récemment?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.