FagorBrandt : les banques et l'Etat à la rescousse

Le groupe d'électroménager FagorBrandt en redressement judiciaire, et qui compte 1.800 salariés, va pouvoir redémarrer partiellement grâce à "un effort des banques créancières" et à un prêt de l’État de 10 millions d'euros.
"FagorBrandt "pourra procéder au redémarrage partiel de ses activités conformément au plan mis en oeuvre par l'administratrice judiciaire". A commencer par le site orléanais, indique le Ministère du Redressement productif dans un communiqué.

Redémarrage en vue du côté d'Orléans. En redressement judiciaire, le groupe d'électroménager FagorBrandt va pouvoir redémarrer partiellement grâce à "un effort des banques créancières" et à un prêt de l'Etat de 10 millions d'euros, a annoncé lundi le ministère du Redressement productif. Celui-ci précise dans un communiqué:

FagorBrandt "pourra procéder au redémarrage partiel de ses activités conformément au plan mis en oeuvre par l'administratrice judiciaire". A commencer par le site orléanais.

Pour rappel, depuis la mi-octobre, les quatre sites industriels du groupe, Orléans (Loiret, 523 salariés), Vendôme (Loir-et-Cher, 221 salariés), La Roche-sur-Yon (339 salariés) et Aizenay (Vendée, 106 salariés) sont à l'arrêt faute de pouvoir payer les fournisseurs, et les salariés au chômage technique.

14 millions des banques et 10 millions de l'Etat

Dans le détail, les banques contribuent à hauteur de 14 millions d'euros grâce à "un prêt de 5 millions d'euros, ainsi que la levée des gages sur les stocks de produits finis représentant environ 9 millions d'abandon de créances".

De son côté, "l'Etat a décidé d'accompagner cet effort et de mobiliser 10 millions d'euros de prêt au titre du Fonds pour le développement économique et social (FDES)", selon le communiqué.

Côté remboursement, plusieurs échéances sont échelonnées jusqu'en mars 2014. Selon une source proche du dossier, le prêt aurait été accordé par la banque Themis.

L'examen des projets de reprise: la priorité du gouvernement

Pour Christian Legay (CFE-CGC, deuxième syndicat), interrogé par l'AFP, "c'est une bonne nouvelle" mais "il y a urgence car il faudrait que les fonds arrivent sous deux ou trois jours pour pouvoir redémarrer rapidement".

De son côté, le ministère du Redressement productif souligne que le redémarrage de l'activité constitue "un préalable au dépôt et à l'examen des projets de reprise qui est l'objectif prioritaire du gouvernement". Plusieurs "manifestations d'intérêt", "sérieuses", doivent en effet encore être "consolidées", indique également le ministère, qui rappelle que les repreneurs ont jusqu'au 13 décembre pour faire une offre.

Commentaires 6
à écrit le 26/11/2013 à 17:19
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Voici l'exemple typique d'un segment abandonné par la France et sa matrice car présentant un faible intérêt de développement. Il a été vendu à un étranger qui s'y est brûlé les doigts mais a réussi par la concentration produite à faire vivre l'ensemb...

le 27/11/2013 à 1:08
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+1

à écrit le 26/11/2013 à 0:34
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test de panne du site tribune

à écrit le 25/11/2013 à 20:25
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Côté Etat, on peut savoir où ils prennent l'argent ?

le 25/11/2013 à 21:20
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Ils empruntent, bien sûr ! 10 millions de plus sur un encours de près de 2.000 milliards, c'est peanuts... Et puis, Brandt est une entreprise saine, dont les produits sont bien meilleurs que les allemands, le marché va bien finir part s'en apercevoir...

le 26/11/2013 à 8:22
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Aucun problème pour les politiques incompétents, ils prennent dans nos poches par le biais des taxes et impôts par pour la collectivité mais pour leur carrière personnelle. Je ne peux pas écrire sur le fond de ma pensée pour ne pas être censuré mais ...

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