Mauvaise nouvelle aux Etats-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs est remonté de manière inattendue, a annoncé ce jeudi le département du Travail, illustrant les difficultés persistantes sur le marché du travail.

Il s'est établi à 465.000 lors de la semaine de 18 septembre, contre 453.000 la semaine précédente, interrompant ainsi deux semaines consécutives de baisse. Les économistes pronostiquaient en moyenne une stabilité des inscriptions avec une mesure à 450.000.

La moyenne mobile sur quatre semaines a en revanche reculé à 463.250 contre 466.500 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'établit également en baisse à 4,489 millions lors de la semaine au 11 septembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 4,537 millions la semaine précédente.

En revanche, l'indice des indicateurs avancés, qui préfigure la tendance générale de l'économie américaine pour les mois à venir, a enregistré une hausse plus forte que prévu en août, mais la faiblesse de sa hausse suggère que la croissance économique va ralentir dans les mois à venir. Le Conference Board, l'organisation patronale qui calcule l'indicateur, a annoncé que son indice avait augmenté de 0,3% le mois dernier, contre une hausse de 0,1% (confirmée) relevée en juillet et une baisse de 0,2% (révisé de -0,3%) en juin.

Les économistes anticipaient une progression de 0,1%.

Il n'y aura qu'un léger changement des conditions économiques au cours des prochains mois, a déclaré Ken Goldstein, économiste au sein du Conference Board, cité par Reuters. L'indice instantané, qui mesure l'activité économique actuelle, est resté inchangé en août après une hausse de 0,1% en juillet (révisée de +0,2%).

Enfin, côté immobilier, les ventes de logements anciens ont progressé en août mais moins qu'attendu par les économistes, a annoncé jeudi l'Association nationale des agents immobiliers (NAR). Les ventes ont augmenté de 7,6% par rapport à juillet, à 4,13 millions d'unités en rythme annualisé. Les économistes attendaient une hausse de 8,4% à 4,10 millions.

Les reventes de juillet ont été légèrement révisées en hausse à 3,84 millions d'unités contre 3,83 millions annoncées précédemment, signant un recul mensuel record sous l'effet de l'expiration d'un crédit d'impôt. Il y avait environ 3,982 millions d'habitations en vente à la fin du mois dernier. Il faudrait environ 11,6 mois pour apurer ce stock au rythme actuel des ventes.