Suez inculpé pour espionnage industriel envers Electrabel

Le groupe français et cinq personnes physiques devront répondre devant la justice belge pour une affaire de piratage informatique commise au détriment de la filiale belge du groupe.

Le groupe français d'énergie et de services aux collectivités locales Suez a été inculpé aujourd'hui par la justice belge pour espionnage industriel. La justice pénale devra se prononcer sur les responsabilités du groupe et de cinq personnes physiques dans une affaire d'espionnage aux dépens de sa filiale belge Electrabel.

L'affaire en question remonte à 2004, quand un salarié d'Electrabel découvre que son ordinateur a été piraté. L'enquête aboutit à la mise en cause de deux responsables de Suez et de trois experts en surveillance informatique.

Wenke Roggen, procureur adjoint de Bruxelles, a donc affirmé aujourd'hui que le parquet a décidé de "demander que Suez et cinq individus soient déférés devant la justice pénale". Selon lui, le groupe français est accusé de piratage informatique, d'avoir incité à un tel piratage et d'avoir tenté d'intercepter des communications privées.

Des accusations qui ne sont pas anodines: les personnes concernées peuvent être frappées de peines de prison de six mois à cinq ans et d'amendes pouvant atteindre à chaque fois 200.000 euros, selon Wenke Roggen.

Interrogé par l'agence Reuters, le groupe Suez s'est borné à préciser que "le dossier est en cours depuis un peu plus d'un an et nous ne faisons pas de commentaire tant que le dossier sera en cours".

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