De Beers prêt à réduire ses effectifs de 16% en Afrique du Sud

Le groupe diamantaire sud-africain pourrait supprimer un millier d'emplois dans le pays, ses mines étant devenues moins rentables.

Le roi du diamant De Beers a indiqué ce matin qu'il pourrait réduire jusqu'à 16% les effectifs de ses mines sud-africaines, en raison des pertes affichés par quatre des six gisements actuellement exploités dans le pays, à en croire le journal de Johannesburg Business Report.

Ainsi, dans le "pire des cas", plus d'un millier d'employés sur les 7.100 que compte le diamantaire en Afrique du Sud pourraient perdre leur emploi. Ces coupes dans les effectifs concernent aussi bien le siège administratif que la mine historique de Kimberley ou celle de Namaqualand. Mardi, la De Beers avait annoncé que les quatre mines incriminées seraient exploitées cette année à perte en raison d'une baisse de leur production et d'une hausse des coûts d'extraction.

Aujourd'hui, le groupe de la famille Oppenheimer (qui contrôle encore 40% du capital aux côté d'Anglo American et de l'Etat du Botswana) emploie 2.000 personnes de moins en Afrique du Sud qu'il y a dix ans. D'ici à 2014, la production de la compagnie dans le pays - dont elle tire du sous-sol près du tiers de ses pierres - pourrait diminuer de 15 millions de carats à 12 - voire 10 - millions indique Business Report. Les mines de Namaqualand, Cullinan et Kimberley seront en effet probablement vouées à la fermeture avant 2013.

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