Dans le jargon boursier, on appelle cela une "recovery" : Ahold apparaît aujourd'hui comme l'un des distributeurs qui tire le mieux son épingle du jeu, en cette période de vaches maigres, alors qu'il n'y pas si longtemps le groupe néerlandais se débattait dans un bourbier financier hérité de son scandale comptable de 2003. Six ans et quelques restructurations plus tard, Ahold peut s'enorgueillir ce matin d'un bénéfice net en hausse de 22% au troisième trimestre, à 238 millions d'euros, supérieur de 33% à l'estimation moyenne des analystes sondés par l'agence Bloomberg. Surtout, le distributeur affiche une trésorerie nette de deux milliards d'euros. Un trésor de guerre que le Néerlandais pourrait utiliser pour racheter une partie de ses propres actions, ou pour financer des acquisitions. Cela afin de ne pas être croqué par un concurrent, maintenant que le groupe est redevenu une proie de choix. Bien que son cours, en hausse de 1,20% ce matin, ait quadruplé depuis le scandale de 2003, l'action Ahold ne se paie en effet que 12,7 fois le bénéfice escompté pour 2009.
Renaissance hollandaise
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