L'actualité dans le secteur bancaire attire l'attention des marchés sur les établissements financiers, qui évoluent en ordre dispersé. Dexia signe toujours la plus forte hausse du CAC, en hausse de 8,41% à 4,41 euros. Le groupe franco-belge va obtenir 55 milliards d'euros de garantie de la part de l'Etat français dans le cadre du plan de soutien aux banques.

Société Générale gagne 2,09% à 43,06 euros. Son bénéfice a chuté de près de 84% au troisième trimestre. Le groupe a avancé de trois jours la publication de ses résultats afin de couper court aux rumeurs de pertes.

Sur le SRD, Natixis enregistre un bond de 14,04% à 1,95 euros. Le rapprochement entre ses actionnaires principaux, les groupes Caisses d'Epargne et Banques populaires est prévu pour le printemps.

A l'inverse, Crédit Agricole perd 0,85% à 11,11 euros et BNP Paribas recule de 1,92% à 54,95 euros. Cette dernière doit publier ses résultats trimestriels mercredi. Axa cède pour sa part 1,89% à 14,57 euros. L'assureur présentera ses performances trimestrielles jeudi.

De plus, le premier ministre François Fillon n'exclut pas des nationalisations de banques françaises dans les prochains mois, selon ses déclarations sur France 2 ce soir.

Belle séance également pour Vivendi qui progresse de 4,29% à 21,28 euros, entamant une nette remontée depuis une semaine.

EADS gagne 3,55% à 13,40 euros. Le groupe européen a annoncé la vente d'une participation majoritaire dans le capitale de sa filiale Socata.

Quant à Suez Environnement, il affiche une hausse de 3,13% à 15,47 euros. Trois fonds qatari ont annoncé avoir pris une participation "amicale" de près de 3% dans le capital du groupe.

Du côté des baisses, Sanofi-Aventis recule de 0,57% à 49,15 euros. Le groupe pharmaceutique va devoir reporter le rachat du fabricant tchèque de génériques Zentiva.

Renault, lui, perd 0,48% à 23,07 euros. Les ventes du constructeur automobile ont reculé de 12,6% en octobre sur le marché français. Vendredi soir,  le constructeur a égalemen annoncé que le bénéfice net réalisé par sa filiale Nissan au deuxième trimestre de son exercice se traduira par une contribution de 189 millions d'euros dans ses comptes du deuxième semestre. De plus, d'après la presse américaine, le propriétaire de Chrysler privilégie un rapprochement de son groupe avec General Motors plutôt qu'une alliance avec Renault-Nissan.

Michelin, quant à lui, baisse tout juste de 0,19% à 40,04 euros, après la baisse de la perspective de Standard&Poor's sur le titre.

Peugeot cède 1,51% à 20,48 euros. Le constructeur automobile a vu ses ventes reculer de 4,7% en octobre en France.

Les valeurs dites "défensives" sont mal orientées aujourd'hui, victimes souvent de prises de bénéfices. Ainsi PPR subit le plus fort repli du CAC, avec un recul de 2,79% à 48,22 euros. Le titre a rebondi de plus de 30% la semaine dernière.

Quant à France Telecom, qui n'a perdu que 22% de sa valeur depuis le début de l'année, il se replie aujourd'hui de 2,13% à 19,28 euros.

Pour finir, les cours du brut sont en léger repli depuis ce matin. Le baril de WTI américain s'échange contre 66,83 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 64 dollars tout rond.

Sur les changes, la monnaie européenne remonte au-dessus de 1,28 dollar à 1,2840 dollar pour 1 euro.

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