Le pétrole clôture en forte baisse à New York

A la clôture, le pétrole a chuté de 2,45 dollars A 39,91dollars le baril de "light sweet crude". La baisse de la demande en raison de la crise économique est incriminé. L'OPEP ne parvient pas à limiter la chute du prix du brut.

Le prix du baril de "light sweet crude" a chuté de 2,45 dollars à 39,91 dollars à New York  à la clôture du marché pétrolier, ce lundi 22 décembre, après le plus bas de cinq ans touché vendredi. La récession mondiale pousse la demande de pétrole à la baisse. Ainsi, les importations japonaise de pétrole ont plongé de 17% à 3,71 millions de barrils par jour le mois dernier, alors que ce pays est le troisième importateur de pétrole après l'Allemagne et les Etats-Unis. Au total, les prix du pétrole à New york ont perdu 73% depuis leur records de 147,27 dollars du 11 juillet.

Le marché semble persuadé que l'OPEP ne parviendra pas à maintenir les prix de l'or noir, même si le ministre du pétrole saoudien a déclaré, hier dimanche, être déterminé à stabiliser les marchés pétroliers. Tous les pays de l'OPEP semblent sur la même ligne de vouloir réduire la production pour faire grimper les cours. Le président du cartel avait annoncé vendredi à Londres que l'OPEP continuerait d'abaisser sa production jusqu'à ce que les prix se stabilisent. Le 17 décembre, l'Opep avait décidé d'une réduction de 2,2 millions de barils par jour de sa production.

Cependant, ce record de baisse semble déconnecté du marché, estimait l'analyste Nimit Khamar, du cabinet Sucden : "La vente a été provoquée par la reconstitution des capacités de stockage à Cushing (dans l'Oklahoma, point de livraison du pétrole échangé sur le Nymex, ndlr) qui a été signalée dans le rapport hebdomadaire sur les stocks américains". Dans l'incapacité de stocker le pétrole qui leur revenait dès la fin de la séance, les investisseurs ont dû se débarrasser du contrat de janvier qui arrivait à expiration vendredi.

Mais les stocks de pétrole américains ont augmenté probablement de 900.000 barils, selon une analyse provisoire de Bloomberg. Le point officilel sera diffusé par le département de l'énergie le mercredi 24 décembre.

De ce côté-ci de l'Atlantique,n le Brent de la mer du Nord suit le même mouvement baissier. Vers 17H0O GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 42,60 dollars, en baisse de 1,40 dollar par rapport à la clôture de vendredi soir.

"L'effondrement des prix la semaine dernière a indubitablement choqué le cartel et pourait inciter à plus de rigueur dans l'application de la décision de baisse de la production de la part de ses membres. Si le cartel faisait cause commune, on pourrait voir la fin de la descente vers fin janvier (...) Dans l'intervalle, les prix resteraient sous pression", jugeait Ed Meir de MF Global.


 

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