La nouvelle a fait plonger le titre. A la clôture du marché français, l'action affichait une chute de 4,24 %
En 2005, ces fonds ont apporté 500 millions d'euros et se voyaient verser des intérêts de 5,75 %, soit 28,75 millions par an. Le plan de sauvegarde, examiné le 22 décembre 2009 par une assemblée où chaque créancier a eu un nombre de voix proportionnel au montant de sa créance, prévoit de ne plus leur verser d'intérêts, mais uniquement une soulte de 25 millions d'euros.
Saisie du dossier, la cour d"appel de versailles a estimé, en novembre 2010, que « les modalités de vote ont été irrégulières » en raison de cette minoration des droits de vote des TSS. Mais sans pour autant, annuler l'assemblée ayant validé le plan.
Le remboursement de ces TSS (produit hybride entre obligation et fonds propres) est cependant peu probable. Il ne doit être effectué que si la société est liquidée, et s'il reste de l'argent après avoir payé tous les autres créanciers. Mais les détenteurs de TSS touchent des intérêts, du moins tant que la société verse des dividendes, ce que l'ex-Thomson a arrêté de faire depuis 2009.
"Ce ne sont que des maîtres chanteurs", dénonce le directeur général de l'ex-Thomson, Frédéric Rose dans la tribune.
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