Le CAC 40 fait de la résistance

Malgré le coup de frein au renforcement du FESF imposé par le vote slovaque et la déception suscitée par les trimestriels d'Alcoa, la Bourse de Paris progresse légèrement. Les investisseurs ont été rassurés par les déclarations d'Angela Merkel.
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Entre hésitation et résistance difficile de définir ce matin la nature du mouvement qui anime le marché parisien. Après avoir ouvert en baisse, l'indice parisien est revenu osciller autour de ses niveaux de la veille à la faveur des déclarations dela chancelière allemande. Vers 10h20, le CAC 40 progressait de 0,41 % à 3.166,35 points.

Les députés slovaques ont donc rejeté, au terme d?un débat de plus de neuf heures, le renforcement du fonds de secours financier de la zone euro (FESF). Un rejet qui retarde un peu plus la mise en oeuvre du plan de sauvetage de la zone euro. Du reste il n'y met pas un point final. En effet, ce vote est plus dû à des raisons de politique intérieure qu?à un refus catégorique.  En effet, sur 150 députés, seuls 9 parlementaires ont voté "contre", 86 s?étant abstenus. Comme l?indique Aurel BGC dans sa note matinale, le but était de faire tomber le gouvernement en place. Lors d?un second scrutin prévu avant la fin de la semaine, une aprobation est in fine attendue.

Dans cette attente, les investisseurs ont été rassurés par Angel MArkel. Réagissant au vote slovaque, la chancelière allemande a en effet affirmé que "Le FESF sera ratifié au moment de la réunion d'octobre". Un sommet des 27 pays de l'Union européenne et des 17 de la zone euro est prévu le 23 octobre.

Alcoa déçoit

Autre facteur allant logiquement à contre-courant d'une tendance haussière, le mauvais début de la saison des résultats du troisième trimestre. Alcoa, traditionnel premier à ouvrir le bal des publications, a déçu les investisseurs. Le groupe d?aluminium, souvent présenté comme un baromètre de l?économie américaine, a certes fait état d?un bénéfice net multiplié par trois d?une année sur l?autre, mais les profits ont été moins importants qu?escompté, et surtout en retrait de 47 % par rapport au deuxième trimestre 2011. Une baisse qui tient à "des prix des métaux plus bas, de facteurs saisonniers et d'une faiblesse en Europe" a indiqué le groupe.

Dans ce contexte les valeurs cycliques se retrouvent en tête des principales baisses de l?indice parisien. Ainsi, plus fort recul, Vallourec perd 3,18 %, suivi de près par Peugeot (-2,60 %), STMicroelectronics (-2,58 %) et Lafarge (-2,14 %).

Preuve du manque d'orientation du marche ce sont, à l?inverse, d'autres valeurs cycliques qui porte le CAC 40 à la hausse. Accor (+1,08 %) Michelin (+0,89 %) ou encore Bouygues et Sanofi qui progressent respectivement 0,66 % et 0,56 % s'inscrivent en tête de l?indice phare de la place parisienne.

Hors CAC

Vilmorin (-0,94 %) a indiqué viser une légère baisse de sa croissance organique sur le nouvel exercice 2011-2012 en raison des conditions économiques incertaines et des retombées des conditions météorologiques de l'été sur ses récoltes de semences de maïs.

Transgene (-1,48%) a l'intention de poursuive le développement clinique de son TG4040 contre l'hépatite C chronique. Le médicament a en effet rempli son critère primaire d'efficacité malgré des effets secondaires sévères.

Devise et Pétrole

Sur le marché des changes, la monnaie unique est en forte progression face au billet vert. Vers 10h15, un euro s?échangeait contre 1,373 dollar - contre 1,364 hier soir à la clôture des marchés européens.
Dans le même temps, les cours du baril de brut étaient à la baisse. Ainsi le Brent de la Mer du Nord reculait de 0,04 % à 110,69 dollars tandis que le WTI s?échangeait contre 85,50 (-0,36 %).

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Commentaires 3
à écrit le 12/10/2011 à 11:08
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Les petits malins qui font monter les indices depuis la semaine dernière n'ont pas le moindre fondement à le faire sinon pour faire redescendre brutalement histoire de créer de l'amplitude, ceci pour le plus grand profit de leurs actionnaires, les fo...

à écrit le 12/10/2011 à 10:55
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normal, tout ce qui nuit aux plans à la petite semaine des chefs de gouvernement en mal d'électeurs ne peut que contraindre l'ensemble de l'europe à mutualiser ses dettes et ressources pour en arriver aux Etats-Unis d'europe qui donnerait de la visib...

à écrit le 12/10/2011 à 10:55
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normal, tout ce qui nuit aux plans à la petite semaine des chefs de gouvernement en mal d'électeurs ne peut que contraindre l'ensemble de l'europe à mutualiser ses dettes et ressources pour en arriver aux Etats-Unis d'europe qui donnerait de la visib...

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