Si le statu quo monétaire avait été anticipé à une large majorité par les analystes financiers, ce sont davantage les commentaires du président de la BCE qui sont scrutés à la loupe. Des commentaires qui justement, ont rassuré et renforcer l'appétit pour le risque. Car si « la situation actuelle est caractérisée par un haut niveau d'incertitude », la BCE a confirmé qu'elle n'envisageait pas de mettre fin à ses mesures non-conventionnelles et qu'il n'y avait aucun risque "d'exubérance" sur les marchés.
Par ailleurs, Mario Draghi s'est félicité de voir que « les conditions se sont clairement améliorées sur les marchés financiers ces 6 derniers mois », en témoigne les deux adjudications espagnole et Italienne qui se sont déroulées dans des conditions particulièrement clémentes, à en croire la chute de leurs couts d'emprunts. L'euro bondit ainsi de 1,05% pour se négocier à 1,3187 face au dollar, contre 1,31 avant la conférence de presse. A noter qu'il a cassé brièvement le seuil des 1,32 dollars, pour tester les 1,3204 précisément. La monnaie unique s'adjuge également 1% face au yen, à 116,15 yens. La devise européenne n'avait pas été aussi forte contre le yen depuis... juillet 2011.
Signe que c'est bel et bien l'euro qui s'apprécie fortement face aux autres devises, le dollar quant à lui restait stable face au yen, à 88,05 yens en dépit du fait que les investisseurs s'attendent à ce que la Banque du Japon (BOJ) prenne de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire lors de sa réunion les 21 et 22 janvier dans le sillage de Shinzo Abe qui semble déterminer à déprécier la valeur du yen.
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